13/06/2019 18:00

Sous le feu des critiques, Donald Trump accuse les médias "Fake News" de caricaturer ses propos: "Ils laissent volontairement de côté la partie la plus importante"

Dans la tourmente pour avoir affirmé qu'il ne refuserait pas des informations fournies par un pays étranger visant à nuire à un opposant politique, Donald Trump a accusé jeudi les médias "Fake News" de caricaturer ses propos. Interrogé mercredi par ABC sur le fait de savoir si son équipe de campagne accepterait des informations compromettantes sur ses adversaires, venues par exemple de Russie ou de Chine, ou les transmettrait au FBI, le président américain a répondu qu'il ferait probablement "les deux", suscitant une levée de boucliers dans le camp démocrate.

"Mes réponses sont rarement mises en avant dans leur intégralité par les médias Fake News", a-t-il tweeté jeudi matin en réponse à la polémique. "Ils laissent volontairement de côté la partie la plus importante". Dans un surprenant parallèle, très éloigné de l'objet du débat, le locataire de la Maison Blanche a par ailleurs souligné qu'il était en contact avec des dirigeants étrangers "tous les jours", évoquant son récent voyage en Europe et ses rencontres avec la reine Elizabeth II ou encore le président français Emmanuel Macron.

"Nous avons parlé de +tout+. Dois-je immédiatement appeler le FBI pour leur rendre compte de ces appels et de ces rencontres?", a-t-il ironisé. "C'est ridicule! Plus personne ne me ferait confiance". Donald Trump était initialement interrogé sur le cas de son fils aîné, Donald Trump Junior, qui lors de la campagne présidentielle de 2016 avait participé à une réunion à la Trump Tower de New York avec des personnes qu'il pensait mandatées par Moscou, et qui lui avaient promis des informations compromettantes sur la candidate démocrate Hillary Clinton. Ses déclarations sur ABC ont suscité de vives réactions à Washington. "J'ai fait 150 campagnes et je n'ai jamais accepté d'informations compromettantes sur les adversaires de la part d'un gouvernement étranger", a tweeté David Axelrod, ancien directeur de campagne de Barack Obama. "Ne faisons pas comme si c'était normal. Ou légal. Ou acceptable".

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions