Un entrepreneur annonce le lancement de sa marque vendant deux œufs durs écalés et emballés dans du plastique et crée une polémique - Carrefour qui devait commercialiser ce produit annule sa commande

Tout a débuté sur un post Linkedin. Mi-novembre, un jeune entrepreneur normand, Redhouane Tebaïli, a présenté sur le réseau social professionnel sa nouvelle entreprise, "Coqotte".

"Deux œufs durs, déjà écalés. Conditionnés dans un emballage rPET, plastique déjà recyclé et encore recyclable. Riches en protéines. Propres. Prêts à déguster", expliquait-il. Avant de donner rendez-vous : "On vous attend à Carrefour… et très bientôt en centre-ville dans quelques points de vente stratégique".

Mais, très vite, le projet de Redhouane Tebaïli a créé la polémique sur les réseaux sociaux. "Je ne vois pas trop l’intérêt de créer un besoin autour de deux œufs durs dans une boîte en plastique", déclare un internaute. D'autres internautes pointent le fait que ce n'est pas écologique.

Il y a quelques jours, l'entrepreneur a annoncé : "Coqotte est mort dans l’œuf. Carrefour a annulé le deal". "Des gros comptes écolos relaient le post et organisent un harcèlement pour pourrir Coqotte et... Moi. "Coq mal ba*sé", "sac à fo*tre ». On me renvoie à mes origines, on fouille jusqu’à mes parents. Next step, agression physique ?", écrit-il sur Linkedin.

"Carrefour m’annonce qu’ils annulent, alors que la livraison est déjà verrouillée. Plus moyen d’annuler côté production. Le Carrefour partenaire me dit qu’il refusera la livraison, donc que le produit sera détruit", ajoute l’entrepreneur.

Et de conclure : "Je suis juste un entrepreneur issu des quartiers, ancien obèse, intolérant au gluten, qui en avait marre de ne trouver que du sucré ou de l’ultra-transformé. Aux trolls mal intentionnés : vous commentez, j’agis. La vraie vie, ce n’est pas LinkedIn. Vous avez détruit un contrat, j’en ai signé 4 en un week-end. Et ce n’est que le début".

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