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Incarcération de Nicolas Sarkozy - Violent affrontement ce matin sur CNews entre l’ancien détenu Pierre Botton et l'avocat Alain Jakubowicz: "Vous n'êtes jamais allé en prison. J'y suis allé ! Je sais ce qu'il vit. Ça suffit !" - VIDEO

Ce matin, dans "L'heure des pros" sur CNews, pendant l'édition spéciale sur l'incarcération de Nicolas Sarkozy, un échange violent a eu lieu entre Pierre Botton, ancien détenu, et l'avocat Alain Jakubowicz. 

"Il y a une très grande dignité. Je ne partage pas l'adjectif que vous avez employé de 'dramatique'. Je pense que c'est un moment d'une intense gravité. Ce n'est pas un moment dramatique et ce n'est pas ce que veut, je crois, Nicolas Sarkozy", a déclaré l'avocat.

"Ca dépend pour qui, maitre ! Vous n'avez pas vécu ce moment. Moi, je l'ai vécu. Je vous dis que c'est dramatique. Dramatique pour une famille. Vous pouvez parler, vous n'êtes jamais allé en prison. J'y suis allé ! Je sais ce qu'il vit. Ça suffit !", s'est emporté Pierre Botton. "Je n'ai jamais rien fait pour y aller. Les leçons sur les prisons, monsieur Botton, s'il vous plait. Un peu d'humilité ", a répondu l'avocat.

Pascal Praud a alors tenté de ramener le calme sur le plateau. "Pierre Botton, s'il vous plait ! S'il vous plait, Alain Jakubowicz. C'est un moment de dignité. Pierre Botton, je vous demande de baisser le ton, très clairement. Chacun va pouvoir exprimer son point de vue. Il est inutile de hausser le ton. Vous avez un président de la République qui va être emprisonné...".

"C'est un homme, Pascal. Ce n'est pas un président de la République. C'est un homme, une famille. C'est un père fantastique. Un père qui a réussi à réunir ses enfants dans une moment dramatique, comme c'est dramatique pour tous les détenus. Quand je vois Carla en larmes, c'est un moment fort.

Ces gens vont vivre quelque chose de très dur que vivent les détenus. Parler d'un moment de communication, ils vivent ça comme ils le peuvent. Si ça leur fait du bien, ils ont raison de le faire. Voilà ce que je veux dire avec mon cœur et ce que j'ai vécu. Excusez-moi d'avoir haussé le ton. C'est le coeur qui parle", a conclu Pierre Botton. 

 

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