
16h29: Les discussions sur le budget présenté mardi en Conseil des ministres, prévoyant un effort d’environ 30 milliards d’euros, vont s’ouvrir lundi à l’Assemblée nationale, selon l’AFP.
La commission des finances examinera dès lundi le projet de loi de finances (PLF), avant son arrivée dans l’hémicycle vendredi 24 octobre. La bataille s’annonce déjà tendue, entre une gauche divisée, une majorité éclatée et un Rassemblement national offensif, dans un calendrier très resserré.
12h46: Le point sur ce que l'on sait
L’Assemblée nationale a rejeté à quelques voix près jeudi la motion de censure déposée par LFI contre le gouvernement, le PS ayant décidé de laisser sa chance au Premier ministre Sébastien Lecornu, contre la promesse de suspendre la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle. Les députés ont dans la foulée rejeté une seconde motion de censure, déposée par le RN.
Au total, 271 députés ont voté pour la motion déposée par LFI, celle qui avait le plus de chances d’être adoptée. Un nombre insuffisant pour atteindre les 289 voix nécessaires pour renverser le gouvernement.
Tous les députés des groupes La France insoumise, Rassemblement national et son allié ciottiste UDR ont voté pour la motion insoumise. La quasi-totalité des groupes communistes et écologistes ont également voté en faveur de la censure (avec deux voix manquantes dans le premier et trois voix dans le second).
Chez les socialistes, sept députés ont opté pour la censure malgré la consigne de leur parti, notamment des députés d’Outre-mer.
Chez Les Républicains, seule la députée des Alpes-Maritimes Alexandra Martin, membre du mouvement Nouvelle Energie du maire de Cannes David Lisnard, a voté pour la motion insoumise. Une quasi-unanimité qui conforte le chef du groupe Droite républicaine Laurent Wauquiez, qui avait appelé à tenir cette ligne.
Seul un député du groupe centriste indépendant Liot a également voté la censure, tout comme deux députés non-inscrits.
La seconde motion de censure, celle du Rassemblement national, a elle aussi été rejetée, encore plus largement, puisque la gauche avait annoncé ne pas y mêler ses voix.
En tout, 144 députés ont voté en sa faveur, soit la totalité des groupes RN et UDR, ainsi que deux non inscrits et, cette fois, trois députés LR.
12h07: Après le rejet de la motion de censure de LFI, celle déposée par le RN est elle aussi rejetée par les députés : 144 députés ont voté pour
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La motion de censure défendue par le RN n'a pas été adoptée par l'Assemblée nationale.
— LCP (@LCP) October 16, 2025
144 députés ont voté "pour", alors que 289 voix étaient nécessaires pour faire tomber le gouvernement Lecornu.#DirectAN pic.twitter.com/l64GX1w6dR
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11h50: La présidente des députés LFI Mathilde Panot a appelé jeudi les militants et électeurs du PS à « rompre les rangs » avec la direction du parti, après la décision des socialistes de ne pas voter la censure de Sébastien Lecornu, qui a échoué à 18 voix près.
« La direction du Parti socialiste porte une responsabilité historique », a estimé Mme Panot devant les journalistes à l’Assemblée, appelant les militants, électeurs et « la jeunesse » du PS à « rompre les rangs avec la direction du Parti socialiste et à venir aider le pôle de résistance ».
Dans un tweet, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le « pacte Macron-Faure » et appelé à la « résistance populaire et à l’unité sur le terrain ».
Son parti a annoncé qu’il déposerait une nouvelle résolution à l’Assemblée nationale pour demander la destitution du chef de l’Etat. Ce sera la troisième tentative de LFI après deux premières infructueuses.
11h33: La motion de censure de La France insoumise est rejetée par les députés à 18 voix près : Elle a eu 271 voix pour
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Motion de censure : la motion défendue par LFI n'a pas été adoptée par l'Assemblée nationale.
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271 députés ont voté "pour", alors que 289 voix étaient nécessaires pour faire tomber le gouvernement Lecornu.#DirectAN pic.twitter.com/4Mc87IbnAp
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11h10: Les débats autour du budget, dont le texte a été présenté en Conseil des ministres mardi et qui prévoit un effort d’une trentaine de milliards d’euros, doivent enfin commencer à l’Assemblée la semaine prochaine. La commission des Finances s’en emparera lundi, et il devrait arriver dans l’hémicycle vendredi.
La bataille entre une gauche traversée de tensions, un socle commun fracturé et l’extrême droite s’annonce dantesque, dans des délais très contraints. Le socialiste Laurent Baumel a d’ores et déjà appelé M. Lecornu à faire de « nouvelles concessions » sur « la trajectoire financière, sur la justice sociale, sur le pouvoir d’achat » lors des discussions.
Même au sein du bloc central, le chef des députés Horizons Paul Christophe, qui a jugé jeudi la suspension de la réforme des retraites « déconnectée de toute réalité démographique et financière » a prévenu: « nous ne voterons pas n’importe quoi. Nous n’avons aucunement l’intention de renier nos valeurs ».
11h03: La séance est suspendue à l'Assemblée nationale. Place au vote désormais. Les deux motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, l'une de LFI et l'autre du RN, ont été débattues ce matin et devraient être rejetées, dans un scrutin serré, faute de soutien du Parti socialiste.
10h50: “Ce dernier gouvernement n’est pas celui du redressement, c'est celui du renoncement”, déclare Eric Ciotti à l’Assemblée nationale. "A tous ceux qui aiment la France, je veux lancer aujourd'hui un appel sur ces bancs. Votez, votez cette censure au-delà des partis, au-delà des consignes, au-delà des intérêts personnels. N'ayez pas peur."
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Éric Ciotti (UDR): “Ce dernier gouvernement n’est pas celui du redressement, c'est celui du renoncement” pic.twitter.com/mW8peqRerb
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10h44: "Une très large majorité des députés LIOT ne votera pas cette censure", affirme Laurent Mazaury, député des Yvelines
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Examen des motions de censure : "Une très large majorité des députés LIOT ne votera pas cette censure", affirme Laurent Mazaury, député des Yvelines#BFM2 pic.twitter.com/KzIdNDon3h
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10h00: C’est maintenant au tour de Jean-Didier Berger, député LR des Hauts-de-Seine, de prendre la parole. "S'il y avait une majorité et une opposition, comme c'est traditionnellement le cas ici à l'Assemblée nationale, nous serions probablement dans l'opposition et nous voterions probablement contre ce projet de budget. Mais voilà, il n'y a pas de majorité", déclare-t-il.
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Jean-Didier Berger (LR) assure que le fait de "ne pas censurer" ne signifie pas "accorder une confiance aveugle" au Premier ministre pic.twitter.com/Nxzv57KEhM
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09h49: Le député PS Laurent Baumel s’exprime depuis la tribune de l’Assemblée nationale. "Notre non-censure d'aujourd'hui n'est évidemment en aucun cas un pacte de non-censure. Nous ne nous engageons à rien et surtout pas à voter ou laisser passer le budget récessif et injuste que vos ministres nous ont présentés", explique-t-il.
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Laurent Baumel (PS): “Notre non-censure d’aujourd’hui n’est en aucun cas un pacte (...) Nous ne renonçons à rien” pic.twitter.com/mGOJ0myaFb
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09h34: Le Premier ministre Sébastien Lecornu répond au RN et à LFI : Le gouvernement "n’a pas peur du peuple". "Vous êtes en train de refuser de travailler sur le budget. Soit, on rentre dans les débats, soit une bonne fois pour toutes dans la crise politique". "Ne prenez pas en otage le budget de la nation", a-t-il lancé à destination des députés LFI et RN.
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"On ne peut pas dire que ce gouvernement a peur du peuple", affirme Sébastien Lecornu pic.twitter.com/nSdMVDfc8u
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09h21: Marine Le Pen a dénoncé jeudi à l’Assemblée nationale l’« année noire fiscale » que représentera pour les Français « l’année blanche » inscrite dans le budget du gouvernement, disant attendre « la dissolution avec une impatience croissante ».
Ce budget est « l’acte ultime, nous l’espérons, d’un système politique à bout de souffle », a affirmé la présidente des députés Rassemblement national en défendant la motion de censure de son parti contre le gouvernement de Sébastien Lecornu. Elle a dénoncé au passage l’« insondable sottise des postures » qui pourrait le « sauver ».
« Poursuite du matraquage fiscal » avec 19 milliards d’impôts supplémentaires, « gel du barème » de l’impôt sur le revenu qui va rendre imposables « 200.000 foyers » supplémentaires, « poursuite de la gabegie des dépenses publiques », « absence totale d’efforts sur l’immigration » ou sur « l’aide médicale d’Etat », ce budget « est un véritable musée de toutes les horreurs coincées depuis des années dans les tiroirs de Bercy », a-t-elle estimé.
Raillant le premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui a accepté d’épargner le gouvernement en échange de la suspension de la réforme des retraites sans savoir par « quel véhicule juridique » et sans assurance que cela aboutisse, elle s’en est pris aussi à Laurent Wauquiez, le chef des députés LR, qui préfère « se dissoudre dans le socialisme » plutôt que de censurer.
« Désormais, ils sont tous d’accord pour concourir à éviter la tenue d’élections », « unis par la terreur de l’élection », a-t-elle dit.
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Motion de censure - Marine Le Pen lance à Sébastien Lecornu : «Ce budget n’est pas le vôtre» à l’Assemblée nationale pic.twitter.com/Hsd6nru6mI
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09h18: La députée LFI Aurélie Trouvé prend la parole à l’Assemblée nationale. "Vous êtes un moine-soldat, celui de monsieur Macron. Vous saccagez les fondements mêmes de la démocratie", déclare l’élue à destination du Premier ministre.
"Chers collègues, censurer aujourd'hui, c'est exprimer notre attachement viscéral à notre démocratie (…) Vraiment, si cette pseudo-suspension de la réforme des retraites est une victoire, c'est bien pour le président et pour ceux qui le soutiennent », ajoute-t-elle.
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Aurélie Trouvé (LFI) accuse Sébastien Lecornu d'avoir "dévasté l’économie du pays” pic.twitter.com/x5ipe4w80Q
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09h01: Après avoir quitté Matignon, Sébastien Lecornu est arrivé à l'Assemblée nationale. L'examen des motions de censure débute.
08h10: "Ca va se jouer à quelques unités près", affirme sur TF1, Manuel Bompard avant le vote des motions de censure. "J'appelle l'ensemble des députés à voter la censure, j'appelle en particulier les députés socialistes à désobéir à la consigne d'Olivier Faure", complète le coordinateur de la France insoumise. "Voter la censure, c'est une question de dignité face à un président qui décide de passer en force. Et c'est une question de conviction."
07h38: "Quasiment à l'unanimité, le groupe votera la censure", déclare sur Public Sénat l'écologiste Marine Tondelier. "Nous attendions des choses sur l'écologie et il n'en a même pas parlé à l'Assemblée nationale", déplore la secrétaire nationale du parti. "Nous avons fait trois rendez-vous avec Sébastien Lecornu (...), dans tous ces rendez-vous, nous avons placé l'écologie en priorité, à chaque fois monsieur Lecornu nous dit qu'il n'a pas eu le temps de regarder."
06h45 : La motion de censure déposée par l’opposition sera soumise au vote dès 9 heures, dans une atmosphère électrique où chaque voix pourrait faire basculer la majorité. Certains députés de la majorité évitent les caméras, d’autres affichent un optimisme de façade. Les oppositions, elles, espèrent une surprise de dernière minute et multiplient les déclarations pour mobiliser leurs troupes. Tout le monde a en tête le chiffre fatidique : 289 voix.
Au-delà, le gouvernement tombe ; en dessous, il survit, au moins provisoirement. La séance débutera par une brève présentation de la motion de censure par ses auteurs.
Si la motion est adoptée, Sébastien Lecornu présentera sa démission dans la foulée et se rendra à l’Élysée.
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06h01: Sébastien Lecornu avait promis des "ruptures" sur la forme et sur le fond. Il a bel et bien tenu parole. En confirmant, mardi lors de sa déclaration de politique générale, renoncer à l’utilisation du 49.3 et en annonçant, surtout, la suspension de la réforme des retraites, le Premier ministre a brisé un tabou et mis fin à l’inflexibilité des macronistes sur le sujet.
Car même s’il ne s’agit que d’une "suspension" et qu’elle doit encore être confirmée par un vote du Parlement, cette décision est bel et bien un recul majeur pour Emmanuel Macron, qui avait toujours refusé jusqu’ici de revenir sur cette réforme qui devait symboliser son héritage.
Le prix à payer pour éviter une censure des socialistes qui, en mêlant leurs voix à celles des députés de gauche et d’extrême droite, auraient fait chuter le gouvernement, entraînant une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, à en croire le chef de l’État. P
assée au forceps en 2023, la réforme des retraites est ainsi devenue deux ans et demi plus tard, comme le faisait remarquer avec ironie la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain, "l’assurance-vie des macronistes".
Vos réactions
L'un des premiers décrets de Lecornu : obligation à tous les opérateurs internet et aux réseaux sociaux de stocker pendant 1 an les données suivantes :
- Les données de trafic (qui a communiqué avec qui, quand, comment, etc).
- Les données de localisation (où se trouvait l’utilisateur lors de la communication).
- Les données permettant d’identifier les contributeurs de contenus en ligne.
But : "Permettre aux autorités de prévenir ou réagir à des menaces graves contre la sécurité nationale".
La dictature socialiste se met en place.
Minables ces LR
Ils n'ont pas honte tout ça pour garder leur poste
Les LR sont grillés
Les Socialistes pareils
Avez-vous songé à une bonne thérapie ?
À vous lire seul la droite , celle à droite de la droite a l'intelligentsia. Et tous les maux viennent de la gauche.
Mais bon , en bon Français , qui n'a de cesse de gueuler à tor et à travers. Tel le pilier de bistro du coin dès 09h.
quels pays communistes te fait rêver ?
La tambouille politique, la poloche. Compromission, déshonneur et 0 solution, un déficit qui s’accroit et une défiance qui grandit.
La motion de censure (...) est rejetée par les députés à 18 voix
Voilà, juste ce qu'il faut (avec une bonne marge de sécurité contre d'éventuels francs-tireurs), pour dire au gouvernement lecornu : on vous tient bien, alors il va falloir lâcher encore plus de lest sinon au prochain vote de censure ...
UMPS vient de sauver Macron pour garder leurs derniers privilèges ....le Peuple se rappellera de cet affront
Censure ou pas, votre épargne est bien mal engagée.
Après le 28 novembre la France n'arrivera quasiment plus à emprunter sur les marchés car les préteurs n'auront plus le droit de nous prêter de l'argent (la plupart de leurs statuts interdisent de prêter à un pays qui n'est plus double A)
Ou l'état va t-il alors trouver les 310 milliards nécessaires pour payer les retraites, les fonctionnaires, les soins... Ou va t il les PRENDRE ?
Là ce ne sera plus un jeu d'écriture comme depuis 1974 où il suffisait d'augmenter la dette. Là il va falloir réellement le verser cet argent... comment faire ? Ou l'Etat est il sur d'en trouver ?
Les Français ont voulu vivre dans un pays communiste, leur souhait est maintenant exaucé : il y a désormais plus de prélèvements et de taxes qu'en URSS.
Merci la gauche.
Rappel : si ce gouvernement n'est pas censuré, ils vont taxer votre épargne et votre héritage pour les donner aux migrants.
Censure ou pas, votre épargne est bien mal engagée.
Après le 28 novembre la France n'arrivera quasiment plus à emprunter sur les marchés car les préteurs n'auront plus le droit de nous prêter de l'argent (la plupart de leurs statuts interdisent de prêter à un pays qui n'est plus double A)
Ou l'état va t-il alors trouver les 310 milliards nécessaires pour payer les retraites, les fonctionnaires, les soins... Ou va t il les PRENDRE ?
Là ce ne sera plus un jeu d'écriture comme depuis 1974 où il suffisait d'augmenter la dette. Là il va falloir réellement le verser cet argent... comment faire ? Ou l'Etat est il sur d'en trouver ?
Rappel : si ce gouvernement n'est pas censuré, ils vont taxer votre épargne et votre héritage pour les donner aux migrants.
Des tonnes d'impots supplémentaires pour gagner 3 mois de retraite... Merci Monsieur Faure
Il faut censurer car trop de taxes, impôts, gel des pensions, franchises médicales.... tous ce qui est cacher !
Je parie pour 220-230, soit une trentaine de voix de gauche PS, pas pour essayer de censurer mais seulement pour dire que le compte n'y est pas encore et que le gouvernement devra céder encore plus au prochain de vote de censure, sinon...
Mais non, le jeu politique normal. Sauf qu'avec les déviances des années 2000-2020, les ultra-gauchistes qui auraient dû disparaître de la surface du globe avec la chute du mur de Berlin, les faux-écolos à cerveau de bulot totalement inutiles et toxiques, le crétin de chef de file des socialos qui espère tout diriger avec 1,7% des voix en France, l'opposante majoritaire à Macron qui est interdite d'élections par les tribunaux aux ordres, ce n'est plus de la politique mais de l'escroquerie ...
Le signe que c'est bien l'esprit de gauche qui dirige le pays, une France qui ressemble de plus en plus à une république bananière à tendance dictatoriale.
Les magouilleurs
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