
Recadrée après ses prises de position anti-Sarkozy, la journaliste, cheffe adjointe du service police-justice de BFM TV, Alessandra Gonzalez avait déjà créé la polémique cet été en se demandant si il fallait continuer à recevoir le porte-parole de l'armée israélienne, le colonel Olivier Rafowicz, sur la chaîne. Présidente de la Société Des Journalistes de la chaîne d'informations, elle s'était même fendu d'un communiqué à retrouver ci-dessous.
En effet, le 25 juillet dernier, invité par Jean-Wilfrid Forquès sur BFM TV , le porte-parole de l'armée israélienne avait en effet affirmé que l'aide humanitaire des Nations Unies était détournée par le Hamas et qu'il n'y avait pas de famine dans la bande de Gaza. Des propos qui n'avaient pas du tout été appréciés par la journaliste Alexandra Gonzalez, qui s'était donc alors demandé si il fallait continuer à inviter le porte parole de l'Armée Israélienne, qui selon elle diffusait des mensonges et des contre-vérités.
Alexandra Gonzalez expliquait alors au site Arrêt sur images :
"Au vu des propos qu'il a tenus, et bien que nos journalistes l'aient questionné et relancé à l'antenne, nous comptons soulever la question [de ses futures invitations] à la rentrée, lors du prochain comité éditorial entre la SDJ et la direction".
Au titre de présidente de la SDJ de BFMTV, la journaliste avait même publié un communiqué en expliquant sa position:
"La SDJ de BFMTV tient à rappeler que ces propos n'engagent pas la rédaction". Ils et elles rappellent que les mots employés par le colonel "contredis[e]nt tous les éléments factuels et documentés par les ONG et nos confrères journalistes sur place, qui sont eux-mêmes en proie à cette famine, comme l'ont rappelé nos journalistes à l'antenne".
Ce week-end, on apprenait que Alexandra Gonzalez avait été convoquée par sa direction, cette fois, après ses prises de position en défense de Médiapart et violemment à charge contre Nicolas Sarkozy. C'est une séquence qui avait été relevée, le jour même par jeanmarcmorandini.com dans un article, en raison du comportement de la journaliste qui avait provoqué un malaise sur le plateau de BFM TV et provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
Le 25 septembre dernier, la journaliste avait en effet, en direct à l'antenne, chargé Nicolas Sarkozy et pris la défense sans aucune nuance de Médiapart, tentant même d'emmener sur ce terrain Alain Duhamel qui avait du marquer son opposition en direct avec la cheffe adjointe du service Police-Justice.
Une séquence qui visiblement a également dérangé au plus haut niveau de la direction de BFM TV puisque, selon Médiapart, la cheffe adjointe du service police-justice de BFMTV, Alexandra Gonzalez, a été convoquée vendredi 26 septembre par Camille Langlade, la directrice de la rédaction de la chaîne.
Selon le site internet, il lui a été reproché "son positionnement lors du direct, jugé trop en défense des magistrats et du jugement prononcé contre Nicolas Sarkozy".
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Vu les opinions politiques qu'elle affiche, nous sommes loin de la neutralité et sa place serait plus sur le service public où ses opinions seraient en parfaite adéquation avec la politique maison
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