
La France a appelé mardi la Chine à libérer «immédiatement» la journaliste citoyenne chinoise Zhang Zhan, condamnée une nouvelle fois après avoir publié des informations sur la réponse des autorités à la pandémie de Covid-19, selon des ONG. «La France a appris avec consternation la nouvelle condamnation à une peine de 4 ans de prison pour provocation aux troubles de Zhang Zhan, ancienne avocate et journaliste qui a documenté la gestion par les autorités chinoises de la pandémie de Covid-19», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
«Aux côtés de ses partenaires européens, la France appelle à sa libération immédiate», a-t-il déclaré, dénonçant aussi le fait que «les diplomates étrangers n'aient pas été autorisés à assister à l'audience, alors que le droit chinois l'autorise». Un groupe de sept diplomates de pays européens et nord-américains qui avaient demandé à assister au procès ont été refoulés du tribunal situé à Shanghai au motif que leurs documents n'étaient pas en règle, avait constaté l'AFP.
Les autorités chinoises n'ont pas confirmé la condamnation. En 2020, Zhang Zhan avait documenté avec des vidéos prises sur son smartphone la réponse chinoise au Covid-19 à Wuhan, métropole du centre de la Chine et épicentre de la pandémie. Elle dénonçait la politique sanitaire comme violant les droits humains.
Arrêtée par la suite, elle avait été condamnée à la fin de la même année à quatre ans de prison pour «provocation aux troubles», une terminologie souvent utilisée contre les dissidents avant d'être libérée en mai 2024. Elle avait été de nouveau interpellée en août 2024 pour «fausses informations causant un tort grave à l'image nationale» selon l'ONG Reporters Sans Frontières.
Vos réactions
Chez nous, on insultait, stigmatisait les gens qui refusaient le vaxx maudit ! Pas mieux qu'en Chine !
Pas beaucoup mieux en France. Ceux qui ont essayé de documenter la monumentale arnaque d'État sur le Covid ont été black-listés de tout et désignés par les escrocs macronistes aux manettes comme complotistes, sachant que la marée des cons allait être d'accord.
Rappel de l'article ci-dessus :
"Arrêtée par la suite, elle avait été condamnée à la fin de la même année à quatre ans de prison pour «provocation aux troubles», une terminologie souvent utilisée contre les dissidents avant d'être libérée en mai 2024. Elle avait été de nouveau interpellée en août 2024 pour «fausses informations causant un tort grave à l'image nationale» selon l'ONG Reporters Sans Frontières."
Troublante, la similitude de l'attitude de la Veran-connection avec ces mesures de pure dictature.
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