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EN DIRECT - Mort d'Agathe Hilairet dans la Vienne: Le suspect mis en examen a reconnu deux coups qui ont entraîné la mort sans intention de la donner

12h43: Le suspect, qui a été mis en examen, a reconnu deux coups qui ont entraîné la mort sans intention de la donner. Après deux jours de garde à vue, il a été présenté vendredi à un juge d’instruction en vue d’être mis en examen pour « meurtre précédé d’enlèvement et séquestration », a annoncé le parquet de Poitiers.

« À ce stade, il reconnaît sa présence sur les lieux et avoir été en contact avec Agathe Hilairet », a précisé dans un communiqué la procureure de la République Rachel Bray, qui a sollicité son placement en détention provisoire.

Une trace de l’ADN de la victime a été retrouvée dans le véhicule du mis en cause qui réside à Vivonne, la commune d’où la jeune femme de 28 ans était partie courir, le 10 avril dernier au matin, en partant du domicile de ses parents.

10h41: Le point sur ce que l'on sait

L’homme suspecté dans l’enquête sur la mort d’une joggeuse, retrouvée en mai dans la Vienne, a été présenté vendredi à un juge en vue d’être mis en examen pour « meurtre précédé d’enlèvement et séquestration », a annoncé le parquet.

Placé en garde à vue depuis mercredi, il est né en 1965 et réside à Vivonne, la commune d’où Agathe Hilairet, 28 ans, était partie courir le 10 avril dernier au matin.

Le corps de la jeune femme avait été retrouvé le 4 mai dans un bois par un promeneur et une trace de son ADN a été retrouvée dans le véhicule du suspect, a précisé dans un communiqué la procureure de la République à Poitiers, Rachel Bray.

« A ce stade », le mis en cause « reconnaît sa présence sur les lieux et avoir été en contact avec Agathe Hilairet », a ajouté la magistrate, qui a sollicité son placement en détention provisoire.

Le quinquagénaire avait été condamné pour viols et agression sexuelle dans le passé. En février 1994, la cour d’assises du Puy-de-Dôme avait condamné cet ouvrier agricole de profession à douze ans de réclusion criminelle pour avoir violé sous la menace d’une arme, deux ans plus tôt, une femme qui faisait son jogging. Il était sorti de prison en 2000.

Puis en février 2004, la cour d’assises de Haute-Loire l’avait condamné à 30 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de 20 ans, pour viol avec arme en récidive et agression sexuelle.

Il avait alors été reconnu coupable d’avoir violé, armé d’un couteau, une jeune femme de 24 ans, en octobre 2001, après l’avoir suivie chez elle dans une maison isolée du Puy-de-Dôme. Il avait également été condamné pour avoir agressé sexuellement, lors d’une permission de sortie durant sa première période de détention, une mère de famille qui faisait son footing en octobre 1999 dans ce même département.

Après une incarcération en Corse, sa peine était aménagée sous la forme d’un placement dans la Vienne depuis avril 2024. L’homme était placé sous surveillance judiciaire depuis octobre 2024 avec une injonction de soins, parmi d’autres interdictions et obligations, a détaillé le parquet.

 

10h00: L'ADN d'Agathe Hilairet a été retrouvé dans le véhicule du suspect, qui reconnaît avoir été en contact avec la joggeuse de 28 ans. Le suspect va être présenté à un juge en vue de sa mise en examen pour "meurtre" précédé d'"enlèvement et séquestration", indique le parquet de Poitiers dans un communiqué. 

"Les expertises réalisées dans le temps de la garde à vue ont permis de matérialiser la présence de l’ADN de la victime dans le véhicule", annonce le parquet. Et de poursuivre : "A ce stade, il reconnaît sa présence sur les lieux et avoir été en contact avec Agathe Hilairet". 

09h54: Un homme était en garde à vue hier matin au lendemain de trois interpellations dans l’enquête sur la mort d’Agathe Hilairet, joggeuse de 28 ans retrouvée en mai dans la Vienne, a-t-on appris auprès du parquet et d’une source proche du dossier.

Selon le quotidien Le Courrier de l’Ouest, qui a révélé l’information, ces trois hommes ont été arrêtés mercredi dans la Vienne, où leurs domiciles ont été perquisitionnés.

« Une garde à vue est en cours sur commission rogatoire », a déclaré jeudi matin Rachel Bray, procureure de la République à Poitiers, précisant qu’elle communiquerait « plus précisément ultérieurement » sur l’affaire. Les deux autres hommes sont entendus sous le régime de l’audition libre, d’après le journal Le Parisien.

09h43: Le 4 mai, un promeneur avait découvert le cadavre d’Agathe Hilairet, joggeuse de frêle corpulence (1,65 m pour 35 kg) partie courir le 10 avril au matin depuis le domicile de ses parents à Vivonne, à 20 km au sud de Poitiers. Cette adepte de trail n’avait pas donné signe de vie depuis lors.

Le corps de la jeune femme « se trouvait dans un sous-bois en périphérie des zones de recherches », avait alors indiqué le parquet, ajoutant que l’autopsie n’avait « pas permis de déterminer, à ce stade, les causes du décès ». Le parquet n’avait pas mentionné d’éventuelles traces de violences ou d’agression.

L’examen de la géolocalisation de la montre connectée de la joggeuse a permis d’établir que le corps avait été déplacé, accréditant la piste criminelle.

Le 10 avril, le père d’Agathe Hilairet avait donné l’alerte en ne la voyant pas revenir alors que son téléphone ne répondait plus.

Un important dispositif de recherches avait été levé le 17 avril, après une semaine de ratissages ayant mobilisé plus d’une centaine de gendarmes, appuyés par un hélicoptère, des chiens et une équipe de plongeurs, au sein d’une large zone de 100 km2 où la jeune femme avait l’habitude de courir.

Sur l’application de géolocalisation sportive Strava, où elle diffusait ses relevés de course, Agathe Hilairet se décrivait comme « adorant la course à pied », pratiquée « depuis (ses) 17 ans », se lançant sur des distances de 15 à 20 km à chacune de ses sorties.

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Vos réactions

Portrait de Benji CORNU
12/septembre/2025 - 13h48

Le profil de cet homme, au lourd passé judiciaire, interroge. Né en 1965, l’individu était inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions se*uelles ou violentes (Fijaisv). Il avait été condamné à deux reprises, en 1994 à 12 ans de prison pour des faits de «viol sous la menace d’une arme», puis en 2004, à 30 ans de réclusion criminelle, avec une peine de sûreté de 20 ans, également pour des faits de «viol commis sous la menace d’une arme», ainsi que pour «agression se*uelle».

À la suite de sa dernière condamnation, il avait été condamné en Corse, puis avait bénéficié d’un aménagement de peine, dans la Vienne depuis avril 2024, sur décision d’un juge d’application des peines. Dans le cadre de cette décision, il était sous surveillance judiciaire depuis le 5 octobre 2024, avec «injonction de soins, résidence dans un lieu déterminé, interdiction de contact avec les victimes, interdiction de détenir une arme et obligation de travail», précise encore le parquet de Poitiers.

 

Les juges rouges veulent tuer vos mères, vos compagnes, vos filles.

Portrait de Val64
12/septembre/2025 - 12h47 - depuis l'application mobile

Incroyable, quand est ce que la justice va faire son travail et surtout le faire correctement et justement !!!
Encore un drame qui aurait pu être évité !!!

Portrait de djelloul
12/septembre/2025 - 12h11

c est ballot....Il sortait juste de prison   ...Peut etre qu il s y trouve bien