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La campagne de prévention des bébés français contre le principal virus à l'origine de la bronchiolite va démarrer le 1er septembre en métropole et dans une large partie de l'Outre-mer et durer jusqu'au début de l’année prochaine

La campagne de prévention des bébés français contre le principal virus à l'origine de la bronchiolite va démarrer le 1er septembre en métropole et dans une large partie de l'Outre-mer et durer jusqu'au début de l’année prochaine, a annoncé  le ministère de la Santé.

Entamée environ deux semaines plus tôt que l'année dernière, la campagne s'articulera autour des deux mêmes traitements : pour les nouveau-nés et enfants de moins d'un an, le Beyfortus, un anticorps de synthèse injectable développé par AstraZeneca et commercialisé par Sanofi, et pour les femmes enceintes, le vaccin Abrysvo de Pfizer, qui s'administre en fin de grossesse. Ce ne peut être que l'un ou l'autre, sauf pour une mère qui aurait reçu le vaccin Abrysvo mais accouché beaucoup plus vite que prévu sans avoir eu le temps de transmettre les anticorps à son bébé.

La bronchiolite est due principalement au virus respiratoire syncytial (VRS), saisonnier. Généralement bénigne, la maladie peut entraîner des complications graves nécessitant une hospitalisation. Elle reste la première cause d'hospitalisation des nourrissons de moins d'un an. L'arrivée des traitements préventifs a cependant contribué à changer la donne ces dernières années.

Pour la saison 2024-2025 dans l'Hexagone, l'épidémie de bronchiolite, de mi-novembre à mi-janvier, a été «de plus courte durée (8 semaines) et de plus faible intensité que les précédentes épidémies, avant la mise en place de l'immunisation des enfants et de la vaccination maternelle, notamment chez les nourrissons de moins de 3 mois», note ainsi le ministère. Fin février 2025, environ 352.000 doses de Beyfortus avaient été prises en charge par l'Assurance Maladie et plus de 91.000 vaccins Abrysvo, marque d'«une forte adhésion», selon son communiqué.

Pour la nouvelle saison, les enfants nés à partir du 1er septembre et jusqu'à la fin de la campagne pourront recevoir une dose de Beyfortus en maternité quelques jours après la naissance. Le traitement sera alors pris en charge intégralement et sans avance de frais. Pour les enfants nés entre février et août 2025, un rattrapage sera possible en médecine de ville. Dans ce cas, le traitement n’est remboursé qu'à 30% par l'Assurance Maladie mais peut l'être intégralement avec la C2S (complémentaire santé solidarité) ou l'AME. Le reste à charge varie selon la mutuelle si les parents en ont une.

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