
L'avocat d'Owen Cenazandotti, alias NarutoVie, dénonce "le déchaînement médiatique et politique" contre son client après la mort en direct du streamer Jean Pormanove, estimant que "l'affaire devrait s'arrêter là" après l'autopsie ayant exclu l'intervention de tiers.
"Un homme qui meurt en direct à la télévision, en ligne, c'est terrible, c'est dramatique. Mais en soi, ce n'est pas un scandale. Ce qui est scandaleux en revanche, c'est que directement, il y ait un déchaînement médiatique et politique en pointant du doigt directement des gens, en disant +ils sont la cause de la mort de ce monsieur+, sans avoir aucun élément pour étayer ça, sans attendre que les investigations soient faites, sans attendre le rapport de l'autopsie", a déclaré à l'AFP Me Philippe-Henry Honegger.
"Le monde entier s'est ému de la possibilité que des gens aient pu être la cause de la mort de ce monsieur, et on a une autopsie qui vient vous dire que ce n'est pas le cas (...). En fait l'affaire devrait s'arrêter là", a-t-il estimé.
Selon les conclusions des médecins légistes, rendues publiques jeudi par le procureur de Nice, le décès de Raphaël Graven, alias Jean Pormanove ou JP, après douze jours de vidéo live sur la plateforme Kick pendant lesquels il apparaissait systématiquement humilié et frappé, est probablement "d'origine médicale et/ou toxicologique".
Des analyses doivent encore être pratiquées.
Selon Me Honegger, JP et NarutoVie étaient "des amis qui, en dehors des deux-trois heures de fiction qu'ils faisaient par jour dans lesquelles ils se donnaient les rôles qu'on connaît, le reste du temps étaient de très bons amis qui entretenaient d'excellentes relations, très apaisées et qui partageaient leur quotidien comme des gens extrêmement proches".
"Sur la question de savoir +est-ce que c'était de la fiction ou pas?+, il y a des enquêteurs qui ont enquêté au début de l'année 2025, ils ont visionné les vidéos, ils ont réuni tous les éléments qu'ils pouvaient rassembler, ils ont entendu l'ensemble des protagonistes, ils ont entendu le principal intéressé, monsieur Graven, ils ont tous dit que c'était de la fiction, ils ont tous expliqué pourquoi c'était de la fiction, comment c'était de la fiction, et à l'issue des gardes à vue qui ont eu lieu, ils ont été remis en liberté, on les a laissé continuer leurs activités", a-t-il souligné.
Pour Me Tom Michel, défenseur de Safine Hamadi, 23 ans, lui aussi visé en décembre 2024 dans le cadre d'une enquête judiciaire sur ces vidéos, "quand JP a été entendu, les policiers ont été frappés, de ce que je sais, par le contraste entre ce qu'on a pu voir sur les vidéos où il apparaît très faible et très démuni, et la réalité de ce monsieur qui était très loin du cliché de la victime séquestrée".
"Il y a des gens qui pendant des mois, des années, ont adoré ces contenus-là et la plateforme a encouragé ça pour la simple et bonne raison qu'a priori, il n'y avait rien - même si on peut le regretter - d'illégal",
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Ils ont torturé un blancs jusqu'à la mort, c'est leur manière de faire le jihad: Ils s'embrigadent et s'entrainent à transformer les blancs en dhimmis.
Quand on comprend ça tout s'éclaire, y compris le succès du concept avec des centaines de milliers de viewers.
Tu es très torturé, Schlomo.
Ils ont torturé un blancs jusqu'à la mort, c'est leur manière de faire le jihad: Ils s'embrigadent et s'entrainent à transformer les blancs en dhimmis.
Quand on comprend ça tout s'éclaire, y compris le succès du concept avec des centaines de milliers de viewers.
Avocat : mercenaire juridique.
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