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La justice rouvre l'enquête sur le suicide en 2010 de l'ex-femme de Bertrand Cantat, Krisztina Rady, pour violences physiques et psychologiques volontaires sur conjoint qui auraient pu provoquer son geste

La justice rouvre l'enquête sur le suicide en 2010 de l'ex-femme de Bertrand Cantat, Krisztina Rady, pour violences volontaires sur conjoint. Krisztina Rady a épousé le chanteur de Noir Désir en 1997. Ils ont eu deux enfants avant de divorcer en 2002. Elle avait été retrouvée morte le 3 janvier 2010 à son domicile.

L'autopsie avait conclu à l'époque à la mort par pendaison, mais une plainte avait mis en cause le comportement violent de Bertrand Cantat.

L'enquête avait été brièvement rouverte en 2018, avant d'être classée.

Krisztina Rády, née le 23 août 1968 à Budapest et morte le 10 janvier 2010 à Bordeaux, est une femme de lettres, traductrice, organisatrice d'événements artistiques hongroise et ancienne directrice culturelle de l'Institut hongrois de Paris.

Des allégations de violences physiques et psychologiques ont été formulées à l'encontre de Cantat, mais Krisztina Rády a toujours affirmé publiquement n'avoir jamais subi de violences de la part de celui-ci.

En 2018, une nouvelle enquête a été ouverte à la suite de ces accusations, mais elle n'a pas établi de lien entre son suicide et des violences présumées. La question de savoir si sa mort est liée à un suicide forcé reste débattue.

Une lettre d'adieu est retrouvée, dont le contenu n'est pas rendu public par le parquet de Bordeaux « par respect pour ses proches et sa famille ».

Cette lettre, consultée par L'Obs, mentionne Bertrand Cantat en évoquant ses « cris incessants » et ses accusations. La lettre, rédigée en français malgré les origines hongroises de Krisztina Rady, est principalement centrée sur ses enfants et sa famille. Elle mentionne également deux personnes qui l'auraient trahie, dont la femme d'un ancien membre de Noir Désir.

Krisztina Rády est inhumée dans le cimetière de Moustey.

Le 22 novembre 2012, les parents de Krisztina Rády déclarent dans un entretien à l'hebdomadaire Paris Match que leur fille aurait subi des violences de la part de Bertrand Cantat, à sa sortie de prison.

Le lendemain, Bertrand Cantat, par l'intermédiaire des avocats Olivier Metzner et Aurélien Hamelle, porte plainte contre le magazine pour « propos diffamatoires » ainsi que pour la publication de photographies de sa fille, encore mineur.

Le 30 novembre 2017, Le Point, repris par Le Figaro, fait état d'accusations par des membres de Noir Désir de violences conjugales du chanteur, notamment à l'égard de Krisztina Rády.

À la suite de cet article, Bertrand Cantat attaque le journal en diffamation, mais Le Point n'est pas condamné au titre de l'excuse de bonne foi. (Source Wikipedia) 

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Vos réactions

Portrait de normi
25/juillet/2025 - 07h13

il faut que Netflix s'en mêle pour qu'enfin la justice se questionne à ce sujet .... Minable !!!!

Portrait de ajc21
24/juillet/2025 - 19h09
Compte.censuré a écrit :

La justice n'a t'elle pas assez de travail ?

Il y a des gens qui attendent des années un procès, parfois criminel, genre Cédric Jubillar, mais la justice préfère ré-ouvrir un dossier classé qui a 15 ans. 

Vive la république, vive la France !

 

et alors, autant lever le doute, ce mec a massacré une femme à coup de poings, jusqu'a la tuée, et une autre femme meurt quand il dort dans la pièce a coté, alors que celle ci avait peur de lui, il était peut être temps de s'assurer que cette meurt est bien un vrai suicide

Portrait de djelloul
24/juillet/2025 - 17h42

2010-2015..Ils n ont mis que 15 ans pour agir...???

Portrait de neidi1
24/juillet/2025 - 13h20 - depuis l'application mobile

Enfin.......