12/06 19:18

Meurtre de Mélanie à Nogent : Le collégien de 14 ans poursuivi pour avoir poignardé la surveillante de 31 ans est mis en examen et placé en détention provisoire, annonce le procureur de Dijon.

19h18: Le collégien de 14 ans poursuivi pour avoir poignardé la surveillante de 31 ans est mis en examen et placé en détention provisoire, annonce le procureur de Dijon. Le parquet avait requis la mise en examen de ce collégien de 14 ans pour « meurtre d’une personne chargée de mission de service public » ainsi que pour « violences volontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours » contre un gendarme blessé lors de son interpellation, avait annoncé dans un communiqué le procureur de Dijon, Olivier Caracotch. Son placement en détention provisoire avait également été requis.

12h58: Le collège de Nogent (Haute-Marne), comme des établissements scolaires de toute la France, a observé jeudi midi une minute de silence en hommage à sa surveillante tuée mardi, tandis que le collégien auteur des coups de couteau doit être mis en examen.

Le parquet a requis la mise en examen de ce collégien de 14 ans pour « meurtre d’une personne chargée de mission de service public » ainsi que pour « violences volontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours » contre un gendarme blessé lors de son interpellation, a annoncé dans un communiqué le procureur de Dijon, Olivier Caracotch.

Son placement en détention provisoire a également été requis. En raison de sa minorité, le suspect encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d’une peine de prison à perpétuité. Il est présenté jeudi à un juge d’instruction de Dijon à l’issue de deux jours de garde à vue.

Le collège Françoise-Dolto de Nogent a rouvert ses portes jeudi matin, mais seules quelques dizaines d’élèves y sont retournés en matinée, a constaté l’AFP sur place.

Ils y ont respecté à midi une minute de silence en mémoire de Mélanie, la surveillante de 31 ans poignardée, un hommage demandé par la ministre de l’Education Elisabeth Borne dans tous les établissements scolaires du pays.

11h11: Le parquet de Dijon a requis jeudi la mise en examen pour « meurtre d’une personne chargée de mission de service public » de l’adolescent de 14 ans qui a tué mardi de plusieurs coups de couteau une surveillante de son collège à Nogent (Haute-Marne).

Le parquet requiert également sa mise en examen pour « violences volontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours » contre un gendarme blessé lors de son interpellation et son placement en détention provisoire, a annoncé dans un communiqué le procureur de Dijon, Olivier Caracotch.

En raison de sa minorité, le suspect encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d’une peine de prison à perpétuité.

L’adolescent est présenté jeudi à un juge d’instruction de Dijon à l’issue de deux jours de garde à vue, alors que le collège Françoise-Dolto de Nogent a rouvert ses portes jeudi matin.

De premiers élèves sont arrivés au collège peu après 08H00 dans un silence de marbre, escortés par un membre de l’établissement, a constaté un journaliste de l’AFP.

A 09H00, seuls quelques dizaines d’élèves étaient entrés dans le collège, ainsi que des gendarmes.

« On va avoir un temps d’échange, on va parler », explique Jade, 15 ans. « Ce qui va faire bizarre, c’est de ne plus voir la surveillante ».

« J’ai dit à mes filles d’aller à la cellule d’écoute, pour parler », assure Danièle Quentin, 52 ans, mère de trois enfants inscrits au collège dont deux filles. « Ça va être dur d’avancer pour les filles, qui aimaient beaucoup » la surveillante, craint-elle.

Une minute de silence en mémoire de Mélanie, la surveillante de 31 ans poignardée, doit être observée à midi dans tous les établissements scolaires du pays, à la demande de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.

Pendant sa garde à vue, le collégien de 14 ans a dit vouloir tuer une surveillante, « n’importe laquelle », a rapporté mercredi le procureur de Chaumont Denis Devallois, dressant le portrait glaçant d’un adolescent « fasciné par la violence » et « en perte de repères ».

Il avait été interpellé mardi matin juste après les faits, lors d’un contrôle inopiné des sacs des élèves par des gendarmes devant son établissement.

10h24: Le parquet de Dijon a requis la mise en examen pour "meurtre d'une personne chargée de mission de service public" de l'adolescent de 14 ans soupçonné d'avoir tué mardi une surveillante de son collège à Nogent (Haute-Marne).

Le parquet de Dijon requiert également sa mise en examen pour "violences volontaires" contre un gendarme lors de son interpellation et son placement en détention provisoire, a-t-il annoncé dans un communiqué.

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10h13: Le point sur ce que l'on sait

Le collège de Nogent (Haute-Marne) a rouvert ses portes jeudi matin, deux jours après le meurtre d’une surveillante, alors que la justice s’oriente vers une mise en examen de l’élève de 14 ans en garde à vue pour l’avoir poignardée.

De premiers élèves sont arrivés au collège Françoise-Dolto peu après 08H00 dans un silence de marbre, escortés par un membre de l’établissement, a constaté un journaliste de l’AFP.

A 09H00, seules quelques dizaines d’élèves étaient entrés dans le collège, ainsi que des gendarmes.

« On va avoir un temps d’échange, on va parler », explique Jade, 15 ans. « Ce qui va faire bizarre, c’est de ne plus voir la surveillante ».

« J’ai dit à mes filles d’aller à la cellule d’écoute, pour parler », assure Danièle Quentin, 52 ans, mère de trois enfants dont deux filles au collège. « Ça va être dur d’avancer pour les filles, qui aimaient beaucoup » la surveillante, craint-elle.

Une minute de silence en mémoire de Mélanie, la surveillante de 31 ans tuée, doit être observée à midi dans tous les établissements scolaires du pays, à la demande de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.

Pendant sa garde à vue, le collégien de 14 ans a dit vouloir tuer une surveillante, « n’importe laquelle », a rapporté mercredi le procureur de Chaumont Denis Devallois, dressant le portrait glaçant d’un adolescent « fasciné par la violence » et « en perte de repère ».

Il avait été interpellé mardi matin juste après les faits, lors d’un contrôle inopiné des sacs des élèves par des gendarmes devant son établissement.

Au terme de deux jours de garde à vue, le suspect est « actuellement transporté à Dijon pour comparaître devant un juge du pôle de l’instruction », a déclaré jeudi à l’AFP le procureur de Chaumont Denis Devallois.

09h26: La garde à vue du jeune agresseur est terminée. Il va être présenté à un juge d'instruction, annonce BFMTV

08h41: Le drame de Nogent a eu un énorme retentissement dans les sphères éducatives et politiques. Sur la grille du collège de Nogent, des familles, passants ou proches, ont déposé des roses blanches, des bouquets, et parfois un message de soutien. Une cellule psychologique y est activée au moins jusqu’à la fin de la semaine, a indiqué le rectorat.

08h35: Interrogé sur France info ce matin, Antoine Chateau, avocat de l’adolescent, a tenu à «se dissocier» du portrait de son client fait par le procureur hier. «L’usage est de faire procéder aux expertises psychologiques et psychiatriques au plus tôt de l’enquête», ce sont elles qui trancheront sur le sujet de la santé mentale de son client, a-t-il insisté.

«Face à l’effroi du décès d’une jeune femme par la main d’un enfant», il est nécessaire «de disposer de l’ensemble des éléments pour avoir une vue d’ensemble sur cette procédure (...) C’est par le biais de celle-ci que seront résolues les interrogations, notamment, de nature médicale, personnelle, environnementale et scolaire», a souligné Me Chateau.

Et de rappeler : «Le temps est à la douleur face à un drame absolu, et pour la justice, à celui de l’enquête, dans le calme et la sérénité.»

07h01: Les cours doivent reprendre ce matin à Nogent, alors que l'émotion est toujours très vive. L'élève de 14 ans en garde à vue pour le meurtre, mardi, d'une surveillante de son collège à Nogent en Haute-Marne a indiqué aux enquêteurs qu'il voulait tuer une surveillante, "n'importe laquelle", expliqué,  le procureur de Chaumont, Denis Devallois. Il n'avait pas de "grief particulier" envers la victime et "indique avoir agi ainsi parce qu'il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général, qui auraient eu, selon lui, une attitude différente selon les élèves", a déclaré le procureur de la République lors d'une conférence de presse.

L'adolescent ne présente "aucun signe évoquant un possible trouble mental", mais il apparaît "en perte de repères quant à la valeur de la vie humaine, à laquelle il ne semble pas attacher d'importance", a poursuivi le procureur.

En garde à vue, il "n'exprime pas de regret, ni aucune compassion pour les victimes". Le collégien, sans pouvoir expliquer "précisément" ses "sentiments d'injustice subie et de colère", a confié avoir formé samedi "le projet de tuer une surveillante et, selon ses propres termes, 'n'importe laquelle'" après un incident la veille.

Une autre surveillante que celle tuée mardi l'aurait "sermonné vendredi (...) alors qu'il embrassait sa petite amie au sein du collège", rapporte le procureur. Mardi matin, après le petit-déjeuner, il dit avoir "pris le plus gros couteau qui se trouvait à son domicile pour, selon ses propres termes, 'faire le plus de dégâts'", a détaillé Denis Devallois. Il a utilisé "un couteau de cuisine de 34 cm avec une lame d'une longueur de 20 cm".

La victime était chargée de "vérifier les carnets de correspondance des élèves" à l'entrée de l'établissement, poursuit le magistrat.

Il n'y a "pas de corrélation" entre ce projet "et la présence des gendarmes et ce contrôle inopiné à l'entrée du collège ce jour-là", a estimé le procureur : "On ne peut que s'imaginer avec effroi ce qui aurait pu advenir si les gendarmes n'avaient pas été présents" mardi devant l'établissement.

05h23: La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a annoncé avoir demandé une minute de silence dans tous les établissements scolaires jeudi midi en hommage à la surveillante tuée. Par ailleurs, l'interdiction de la vente de couteaux aux mineurs sera mise en œuvre par un arrêté "pris dans les 15 jours", a précisé Matignon.

Par ailleurs, l'interdiction de la vente de couteaux aux mineurs sera mise en œuvre par un arrêté "pris dans les 15 jours", a précisé mercredi Matignon après l'annonce de François Bayrou. La liste des armes de catégorie D (armes en vente libre sauf pour les mineurs) sera complétée par un arrêté qui est en cours de finalisation et sera pris dans les 15 prochains jours, a-t-on expliqué de même source.

Sur TF1, François Bayrou avait indiqué mardi soir que cette mesure rentrait en vigueur "tout de suite". Cette liste inclura "tout couteau qui peut constituer une arme", selon le Premier ministre. Elle ne comprend actuellement que les poignards et les couteaux-poignards, selon l'article R311-2 du code la Sécurité intérieure.

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Vos réactions

Portrait de Touché01
12/juin/2025 - 20h45
Sandor SZAVOST a écrit :

Il faut urgemment rétablir la peine de mort.

Mais du genre bien sale, en place publique, avec exposition des charognes.

Je serai à l'inverse partisan d'une peine de mort ultra propre, CHIRURGICALE !

L'idée serait de le tuer de façon à pouvoir prélever dans de bonnes conditions tous ses organes (foie, coeur, reins, moelle, etc....). Peut être générer une mort cérébrale pour pouvoir réaliser ces prélèvements.

Ainsi la vie qui s'en va, sauverait ensuite plusieurs autres vies. smiley

Accessoirement c'est un peu terrifiant aussi.

Portrait de Bibi94
12/juin/2025 - 19h46

J'ai écouté le Procureur de la République hier, et tous le monde a indiqué qu'il voulais tué une surveillante mais ce qui ma choqué dans les déclarations du Procureur de la République et le terme "faire un carnage" et ce terme ne s'applique pas pour l’assassinat d'une personnes, une surveillante, mais s'applique a assassinat de de plusieurs personnes, et cela pourrais s'appliqué a l’assassinat de plusieurs personnes comme des surveillant, professeur et élèves.

Je pense que ci il n'y aurais pas eu le contrôle a l'entrer du collège, le nombre de victime aurais était supérieur.

Portrait de ResterVivant
12/juin/2025 - 15h02 - depuis l'application mobile
LFI cette chance pour la france a écrit :

le vieux discours entendu et réentendu....

Pour meurtre ?? C’est un assassinat puisqu’il a prémédité son acte.. Il y a réfléchi.. et à agit..

Portrait de Azrael68
12/juin/2025 - 13h07 - depuis l'application mobile

Pour la peine de mort !

Portrait de KERCLAUDE
12/juin/2025 - 11h37

La préméditation n'a pas été retenue par le magistrat pour qualifier les faits d’assassinat. 

Portrait de Touché01
12/juin/2025 - 11h34

Sans oublier que les innombrables tueurs effectivement récidivistes (Dutroux, Chanal, Fruminet, Heaulme, Allegre, Fournirert, etc... ) ne sont juridiquement pas comptabilisés comme des récidives légales car tous leur meurtres sont jugés en une fois.

Dans ces confitions vos chiffres montrent effectivement très peu de récidives chez les tueurs !

Portrait de Touché01
12/juin/2025 - 11h18

les récidives homicides restent exceptionnelles (moins de 1 %).

C'est beaucoup parce que ces statistiques sont bâties sur des décennies ou il y avait la peine de mort puis des décennies de perpétuité réelle.

Aujourd'hui si vous relâchez un tueur dérangé après seulement 5 ans alors qu'il a seulement 19 ans, vous croyez vraiment qu'il n'a que 1% de chance de re-tuer des innocents ?

Portrait de colmart18
12/juin/2025 - 11h00
Touché01 a écrit :

Plutôt que de songer à protéger d'abord la vie de l'agresseur on doit plutôt protéger la vie des futures innocentes victimes en ne relâchant plus un meurtrier clairement dérangé.

L'abolition avait un sens quand la perpétuité réelle existait. Là il sera désormais relâché au maximum dans 5 ans (excuse de minorité + réduction de peine + liberté conditionnelle)

Il ne s'agit pas de protéger l'agresseur , mais simplement de réfléchir à ce que l'on peut faire de plus pour éviter ces drames . La peine de mort n'est évidemment pas la solution . Libérer prématurément les auteurs de tels actes ou considérer que leurs minorités les protègent , non plus .

Portrait de Touché01
12/juin/2025 - 10h51
Le forum a écrit :

j'adore votre humour, et vous souhaite d'être tiré au sort pour un juré d'assises qui siègerait   pour assassinat

 

 

 

J'ai l'impression que si vous étiez juré (anti peine de mort) et que vous condamniez un meurtrier pour quelques années de prison, vous ne ressentiriez aucun culpabilité ou remords quand une fois libéré il récidivera sur des innocents.

Portrait de Touché01
12/juin/2025 - 10h48
colmart18 a écrit :

Pour les adeptes de la peine de mort , juste un mot pour dire que ça fait un mort de plus , et prémédité , par un jury qui est obligé de décider du sort d'un homme . J'en frémis rien qu'à penser être tiré au sort . Même les pays ou il y a la peine de mort sont touchés par des atrocités pareilles . Malgré ça , les solutions ne sont pas évidentes , l'éducation des parents est la première selon moi . 

Plutôt que de songer à protéger d'abord la vie de l'agresseur on doit plutôt protéger la vie des futures innocentes victimes en ne relâchant plus un meurtrier clairement dérangé.

L'abolition avait un sens quand la perpétuité réelle existait. Là il sera désormais relâché au maximum dans 5 ans (excuse de minorité + réduction de peine + liberté conditionnelle)

Portrait de colmart18
12/juin/2025 - 10h18

Pour les adeptes de la peine de mort , juste un mot pour dire que ça fait un mort de plus , et prémédité , par un jury qui est obligé de décider du sort d'un homme . J'en frémis rien qu'à penser être tiré au sort . Même les pays ou il y a la peine de mort sont touchés par des atrocités pareilles . Malgré ça , les solutions ne sont pas évidentes , l'éducation des parents est la première selon moi . 

Portrait de Touché01
12/juin/2025 - 09h49
Le forum a écrit :

et ca résoudrait quoi?

Qu'il ne sorte pas dans 5 ans ou moins à 19 ans avec un risque de récidive énorme. (bien sur pour lui c'est trop tard, les peines ne peuvent pas être rétroactives)

Aucun condamné à mort exécuté n'a récidivé, nulle part.

Portrait de Touché01
12/juin/2025 - 08h30

Il nous faut un referendum pour le retour de la peine de mort !

Elle n'est pas interdite par les traités d l'UE, mais par le conseil de l'europe (mais qu'importe, la Turquie fait partie du conseil de l'europe et sa peine de mort est toujours en vigueur) 

Portrait de Touché01
12/juin/2025 - 08h26

S'il prend le maximum, 20 ans, la peine sera divisée par 2 car il est mineur, ce sera donc 10 ans.

Plus les réductions de peine pour bonne conduite : passer un diplôme égale moins 3 ans, soit 7 ans. Vient ensuite la libération conditionnelle aux 2/3 de la peine, soit après 5 ans.

Dans 5 ans il pourra donc sortir de prison s'il a pris le maximum (mais c'est sa 1ere infraction, son jugement etait peut être altéré...)

Portrait de nina83
12/juin/2025 - 08h18

jamais une seule fois on ne parle de ses parents ni de sa famille.... son entourage familial n'est jamais mentionné.

pourtant : ceux qui auraient pu se rendre compte de l'état psychique de cet ado, ce sont bien eux, il devait avoir un comportement très étrange chez lui, personne ne s'est inquiété visiblement.