
Un homme accusé d’avoir brûlé un Coran dans une mosquée près de Lyon sera jugé le 30 juillet pour dégradation commise « en raison de la religion », a indiqué jeudi le parquet à l’AFP.
Cet homme de 27 ans, « suivi depuis plusieurs années pour des troubles psychiatriques », a reconnu les faits lors de sa garde à vue, a-t-il précisé. Il a été placé en détention et une expertise psychiatrique a été ordonnée dans l’attente de son jugement, selon le parquet.
Lundi, vers 03H45, peu avant la première prière du matin, un homme avait pris un Coran destiné aux fidèles de la mosquée Errahma, à Villeurbanne, et l’avait incendié à l’extérieur de l’édifice. Un témoin avait éteint les flammes mais avait attendu le lendemain pour signaler les faits aux responsables des lieux.
Ces derniers avaient alors porté plainte et transmis des images de vidéosurveillance aux enquêteurs qui ont arrêté le soir-même le suspect. L’incendie a été dénoncé comme un acte « islamophobe » par plusieurs responsables religieux, ainsi que des élus locaux.
Les trois premiers mois de 2025 ont été marqués par une recrudescence des actes antimusulmans, en hausse de 72% par rapport à la même période en 2024, avec 79 cas recensés, selon un décompte du ministère de l’Intérieur.
Un jeune Malien Aboubakar Cissé, a été tué de 57 coups de couteau le 25 avril dans la mosquée Khadidja de La Grand-Combe, dans le Gard, et un Tunisien a été tué par balles samedi à Puget-sur-Argens, dans le Var.
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La France qui punit le blasphème ? Top idée, on va pouvoir échanger des bons plans avec l’Iran et le Pakistan. Vive la modernité !
Il va prendre cher lui !
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