
Une exposition sur la censure a été... censurée en Andorre, après que la maire de la commune d'Escaldes-Engordany a interdit d'y présenter la "Une" que Charlie Hebdo avait publiée juste après l'attentat jihadiste qui a décimé sa rédaction le 7 janvier 2015. La maire Rosa Gili a mis en avant sa "crainte pour la sécurité nationale d'Andorre" et son refus d'avoir "des gouttes de sang" sur la conscience.
"Je ne voulais prendre aucun risque", a-t-elle déclaré vendredi devant la presse. "J'ai préféré censurer plutôt que de devoir aller à un enterrement", a-t-elle ajouté, précisant que son "parcours personnel" lui avait donné une "sensibilité particulière" envers certaines représentations comme celle du prophète Mahomet.
Le petit Etat pyrénéen a la particularité d'avoir un religieux à sa tête: l'évêque de La Seu d'Urgell, qui est coprince d'Andorre avec le président français. La mairie a donc décidé jeudi soir de retirer la "Une" de Charlie Hebdo représentant une caricature de Mahomet de l'exposition, intitulée "La censure est le commissaire de cette exposition".
Cette décision a conduit son organisateur, le Musée d'Art interdit de Barcelone, à annuler l'événement. Un porte-parole du musée a souligné son engagement "total en faveur de la liberté d'expression".
"Le musée ne peut pas permettre qu'une oeuvre particulière soit interdite sans affecter l'ensemble de la collection. Il ne se laissera pas censurer", a-t-il précisé à l'AFP.
Vos réactions
Les collabos ne veulent jamais prendre le moindre risque et ce sont ceux qui pleurent le plus plus bruyamment le jour venu. Bande d'enc .....
Excellente réaction de l'organisateur catalan de retirer la totalité de l'exposition de ce micro-état fantoche dont le PIB repose principalement sur la domiciliation fiscale de complaisance, et alcool et cigarettes détaxés.
La maire woke a fait allégeance...
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