L’opération «prison break» lancée dans près de 66 prisons en France, a permis la saisie de 164 téléphones dont 88 miniatures avec 500 gendarmes mobilisées

C'est le premier bilan qui vient d'être communiqué . L’opération «prison break» lancée  dans près de 66 prisons en France, a permis la saisie de 164 téléphones dont 88 miniatures, selon nos confrères du Figaro qui précisent que 367 perquisitions ont été réalisées en détention par plus de 500 gendarmes, 200 personnes détenues ont été entendues - dont 17 sous le régime de la garde à vue.

Près de 500 téléphones destinés à la vente et plus de 70.000 euros en espèces ont été saisis dans un local de stockage, poursuit le parquet dans son communiqué qui ajoute avoir aussi mis la main sur 14.000 euros sur un compte bancaire.

Ces téléphones particulièrement petits «étaient vendus comme indétectables aux portiques d’entrée dans les lieux de détention», avait souligné la procureure de Paris dans un premier communiqué. Ils étaient «mis en circulation par une société chinoise et revendus en France par le fournisseur Oportik»

L’enquête a été ouverte en octobre 2024 par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris. Cette enquête judiciaire est née du constat commun que des infractions étaient commanditées par téléphone depuis la détention.