
Hier soir, Amélie Mauresmo était sur le plateau de "Clique" sur Canal Plus. Face à Mouloud Achour, l'ex-joueuse de tennis a été bouleversée suite à une question de l'animateur.
"J'aimerais que l'on parle d'une déclaration qui m'a interpellé : vous avez dit 'mon père est mort en mars 2004. Je suis devenue n°1 mondial en septembre 2004. Ce n'est certainement pas anodin'. Qu'est-ce vous y voyez comme relation de cause à effet ?", a demandé Mouloud Achour.
"Je ne m'attendais pas à celle-là [à cette question]. Je voyais tout autrement en fait après. Plus de 20 ans et...", a répondu Amélie Mauresmo, en larmes. "Ça a été un événement qui a été évidemment très difficile à accepter, mais ça m'a donné cette distance, je crois, dans mon tennis, dans mes objectifs, dans ce que je voulais faire. C'était ma vie et mon parcours", a-t-elle poursuivi, avec émotion.
Et de se souvenir : "Pour moi, le but, c'était de me concentrer sur le jeu. J'avais de la chance parce que, moi, je jouais vraiment sur un cours. C'était un peu mon ADN et ma marque de fabrique. Je jouais vraiment, j'essayais de jouer avec l'adversaire pour la sortir de sa zone".
"Du coup, j'ai réussi de plus en plus souvent, après ça, à être dans le jeu et à faire abstraction de l'enjeu qu'il pouvait y avoir. Toutes mes plus grandes réussites sont arrivées après mars 2004", a conclu Amélie Mauresmo.
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