
La Chancellerie a demandé le regroupement à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris de l’ensemble des enquêtes menées sur les conséquences des défaillances des airbags Takata, rendus dangereux par des composants défectueux, selon un document consulté par l’AFP.
« Il apparaît opportun d’envisager, dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice, un regroupement auprès de la Jirs de Paris des procédures en lien avec la mise et le maintien en circulation des airbags défectueux de la marque Takata », écrit le ministère de la Justice aux procureurs dans cette note.
La Chancellerie souligne que cette jonction peut intervenir « qu’il s’agisse de faits de tromperie aggravée et pratiques commerciales trompeuses mais également de mise en danger délibérée, de blessures involontaires ou d’homicide involontaire ou toutes autres infractions connexes ».
Cette nouvelle était attendue par certains avocats des victimes, qui demandaient que l’ensemble des procédures soient centralisées dans un seul parquet par souci d’efficacité.
En France, au moins 29 accidents liés à ces airbags ont été recensés, provoquant 11 décès outre-mer et un en métropole, selon le ministère des Transports.
Le scandale des airbags du fabricant japonais secoue le secteur de l’automobile depuis 2014: à cause d’un gaz qui vieillit mal, ils risquent d’exploser en projetant des pièces sur les conducteurs.
De nombreux constructeurs ont lancé ou vont lancer des vagues d’immobilisation de véhicules concernés, qui se comptent par millions: Citroën (groupe Stellantis), Volkswagen, Nissan, BMW...
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