
11h45: Au lendemain d’une rixe mortelle entre adolescents lundi soir devant le lycée Louis-Armand à Yerres (Essonne), le maire et les jeunes interrogés par l’AFP sur place redoutaient que ce meurtre conduise à une escalade des violences entre quartiers rivaux. La victime, âgée de 17 ans et originaire du quartier des Hautes-Mardelles de Brunoy (Essonne), a été poignardé aux alentours de 17H00 alors qu’il se trouvait devant le lycée professionnel, où il n’était pas scolarisé, avait précisé le procureur de la République Grégoire Dulin. Le jeune homme a succombé à ses blessures. Une enquête pour homicide volontaire et violences volontaires en réunion a été ouverte et six personnes ont été placées en garde à vue, selon le magistrat.
10h01: Mardi matin, le maire de Yerres a indiqué à la presse que dix interpellations avaient eu lieu, ce que ne confirme pas le parquet d’Evry. Après une « nuit calme, même si quelques jeunes rôdaient », selon l’édile, l’heure est désormais à l’appel au calme. Une vingtaine de policiers nationaux et municipaux ont été déployés devant l’établissement et des fonctionnaires de la Brigade régionale de sécurité (BRS) fouillaient mardi matin les sacs des élèves à l’entrée.
Lundi soir, une réunion a eu lieu à la préfecture de l’Essonne entre maires du département et services de police et de gendarmerie sur la question des rixes. « La semaine dernière ça s’est pas mal agité sur les rixes, notamment sur ce secteur là, à Brunoy... On a voulu monter une réunion pour remobiliser un peu tout le monde », a indiqué à l’AFP la préfète Frédérique Camilleri.
Interrogé sur BFMTV dans la foulée du drame, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a lui pointé du doigt « un ensauvagement des mineurs » et une politique pénale « trop laxiste » les concernant.
06h00 : Le point complet sur le meurtre d'un jeune homme devant un lycée - Un adolescent de 17 ans est décédé hier après avoir été poignardé devant le lycée Louis-Armand de Yerres dans l'Essonne dans un contexte de rixe entre quartiers. La CRS8 a été envoyé sur place hier soir pour éviter des actes de vengeances et alors que 6 personnes sont en garde à vue.
Une enquête pour homicide volontaire et violences volontaires en réunion a été ouverte, a précisé Grégoire Dulin, sollicité par l'AFP. Le nombre d'interpellations est passé de quatre à six suspects, a-t-il également précisé.
Le jeune homme, originaire du quartier des Hautes-Mardelles de Brunoy (Essonne), a été poignardé aux alentours de 17H00 alors qu'il se trouvait devant le lycée professionnel Louis-Armand de Yerres, où il n'était pas scolarisé, a indiqué le magistrat, confirmant des informations du journal Le Parisien. Le jeune homme est décédé des suites de ses blessures.
Selon les premiers éléments de l'enquête, ce décès intervient dans un contexte d'affrontement entre bandes rivales. Contacté par l'AFP, le maire de Yerres Olivier Clodong s'est dit "effondré" par ce drame qui survient alors que les deux communes essoniennes faisaient face à une "montée en puissance des invectives" entre bandes rivales.
Selon lui, plusieurs bagarres opposant des jeunes issues des deux communes auraient eu lieu ces derniers jours. La dernière d'entre elles, qui opposait "une quinzaine" de jeunes, "aurait débuté dans un bus" avant de s'achever mortellement devant le lycée. L'élu a souhaité lancer "un cri d'alarme" après ce drame "inhabituel" dans cette commune "très sûre" de l'Essonne, exhortant les jeunes "à ce qu'il n'y ait pas de match retour".
05h11 : Interrogé sur BFMTV, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a quant à lui pointé du doigt "un ensauvagement des mineurs" et une politique pénale "trop laxiste" les concernant. Une réunion était en cours lundi en début de soirée à la préfecture de l'Essonne entre maires du département et services de police et de gendarmerie sur la question des rixes "La semaine dernière ça s'est pas mal agité sur les rixes, notamment sur ce secteur là, à Brunoy... On a voulu monter une réunion pour remobiliser un peu tout le monde", a indiqué à l'AFP la préfète de l'Essonne Frédérique Camilleri. "Je les ai informés qu'on avait engagé des CRS pour +saturer+ le terrain" après l'annonce de la mort de l'adolescent.
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