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L'association de défense des consommateurs Familles rurales a écrit au Premier ministre François Bayrou pour critiquer les tarifs pratiqués par la SNCF et "la qualité de service offerte à ses usagers"

L'association de défense des consommateurs Familles rurales a annoncé vendredi avoir écrit au Premier ministre François Bayrou pour critiquer les tarifs pratiqués par la SNCF et "la qualité de service offerte à ses usagers", dans un communiqué.

"L'avion, lorsqu'on voyage seul, ou la voiture, à plusieurs (dès 2), constituent trop souvent une [option] alternative plus abordable d'un point de vue économique pour nos concitoyens, et ce malgré une conscience écologique de plus en plus marquée", estime Familles rurales dans un communiqué, dans lequel l'association critique la tarification pratiquée par la SNCF.

Elle déplore également qu'en 2023 "près de 178 millions d'usagers ont dû faire face à l'impossibilité de voyager conformément aux conditions initialement contractées avec la SNCF", tous services confondus (TER, Transilien, Intercités, TGV hors trains grandes lignes non conventionnés et International).

En outre, "la qualité de service peut également se mesurer par la ponctualité des trains", note Familles rurales, qui calcule que, "en 2023, la proportion de trains arrivant en retard à destination (retard supérieur à 5 minutes) atteint 12%, soit 169 millions de voyageurs sur 1,35 milliard, tous services confondus".

"Notre analyse montre que le rapport qualité-prix s'est dégradé pour les voyageurs", relève encore l'association, estimant que "le train est inaccessible pour nombre d'entre nous, particulièrement les plus jeunes".

L'association demande donc au gouvernement la mise en place de tarifs "socialement plus justes, conformément à l'esprit du contrat de performance 2021-2030", en repensant la politique "sociale et tarifaire au regard des ressources de chacun", dans un courrier à M. Bayrou signé de sa présidente Guylaine Brohan et consulté vendredi par l'AFP.

Elle appelle aussi à "respecter et appliquer le règlement européen en automatisant les indemnisations dues en cas de retard et d'annulation", rappelant qu'"être indemnisé est un droit qui ne saurait être soumis à une demande préalable du consommateur comme l'exige aujourd'hui la SNCF".

 

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