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Incapable de parler en raison de la maladie de Charcot, le journaliste sportif Charles Biétry va pourtant répondre aux questions d'Audrey Crespo-Mara grâce à l’Intelligence Artificielle sur TF1, dimanche dans "Sept à Huit" - Regardez

Aujourd'hui dans l'impossibilité de parler en raison de la maladie de Charcot dont il souffre, le journaliste sportif Charles Biétry accorde pourtant une interview à Audrey Crespo-Mara dans "Sept à huit". TF1 indique avoir eu recours à la technologie pour permettre au journaliste de s'exprimer. En effet, sa voix a été reconstituée grâce à l’intelligence artificielle. Une première dans le magazine «Sept à huit» qui va ainsi diffuser « un témoignage courageux et lumineux, une ode à la vie », précise la chaîne dans son communiqué. 

Au cours de cet entretien, le journaliste reviendra sur sa carrière, sa lutte quotidienne pour « continuer à rire avec les siens » et évoquera sa déception concernant le projet de loi sur la fin de vie. 

Il se confiera également sur son combat contre la maladie de Charcot, affection incurable ne lui laissant « quelques semaines ou mois à vivre », a-t-il confié durant l’entretien.

En avril 2023, atteint de la maladie de Charcot, un mal incurable, le journaliste sportif et ex figure du Canal+  Charles Biétry, avait confié au quotidien L'Equipe avoir organisé son suicide assisté en Suisse. "On a tout organisé avec ma femme et mes enfants. Je ne veux pas être branché sur une machine pour respirer alors qu'il n'y a plus rien, plus d'avenir. Je ne veux pas souffrir et surtout faire souffrir ma famille (...) Je me suis inscrit en Suisse pour le suicide assisté, tous les papiers sont signés", avait-il confié.

"Tu dois prendre toi-même le dernier cachet. Ce geste-là, c'est facile de dire +je vais le faire+ quand je suis au bord de la mer à Carnac (où il vit, ndlr). Quand on te tend le cachet en te disant que deux minutes après, tu seras mort, ce n'est pas si simple. Mais en tout cas, tout est prêt", avait-il développé, après que le président Macron ait annoncé un projet de loi sur la fin de vie "d'ici la fin de l'été".

Dans ce long entretien, l'ancien journaliste sportif avait raconté la progression de sa maladie qui se caractérise par une paralysie progressive des muscles, et une espérance de vie n'excédant pas trois à cinq ans, une fois le diagnostic posé.

"Les étapes, je les connais: membre inférieur, membre supérieur, gorge et larynx... J'en suis là", déclare-t-il. "Ensuite, tu passes aux étapes de col de première catégorie avec la difficulté, voire l'impossibilité, d'avaler (...) L'étape d'après, c'est l'attaque des poumons. (...) Quand cela n'ira plus, je veux arrêter".

 
 
 
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Vos réactions

Portrait de Aquarelle 34
25/janvier/2025 - 18h06

"Quand on te tend le cachet en te disant que deux minutes après, tu seras mort, ce n'est pas si simple."

C'est impossible pour une personne atteinte de la SLA d'avaler... du moins une fois arrivé au stade proche de la fin ..

Ma mère disait vouloir en finir vite ... elle a fini ses jours en soins palliatifs entant très sédatée

Portrait de breizhald
24/janvier/2025 - 22h40
BREIZ Mike a écrit :

C'est racoleur de faire parler une personne malade par l"IA

C'est surtout un témoignage proche de la fin qui expliquera bien ses pensées.

Pour avoir rencontré une personne qui n'avait qu'une main de touchée puis avoir vu la maladie évolué jusqu'à son décès et sa hargne de vivre sachant sa destiné, entendre une personne expliquer ce qu'il vit peut nous remettre en place.

Portrait de BREIZ Mike
24/janvier/2025 - 20h46

C'est racoleur de faire parler une personne malade par l"IA