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EXCLU - Bruno Retailleau prend finalement ses distances avec l'association Némésis - Alice Cordier, la présidente, réagit: "Il s'est peut-être fait taper sur les doigts par son camp" - VIDEO

Ce matin, Alice Cordier, la présidente du collectif Némésis, était l'invitée de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. En exclusivité, elle a réagi aux déclarations du ministre de l'Intérieur.

Bruno Retailleau a récemment salué le "combat" dont il s'est dit "très proche" de la présidente du collectif identitaire Némésis, provoquant l'indignation de députés de La France insoumise.

Mais, face à Sonia Mabrouk ce matin sur CNews, le ministre a finalement pris ses distances. "Némésis ne m'a rien dit sur le moment. J'ai vu après que c'était une association qui avait des positions très radicales. Je ne me sens pas du tout proche de cette association en tant que telle. J'ai répondu sur les combats [contre l'islamisme, contre l'antisémitisme] qui me semblaient importants", a-t-il précisé.

"Je pense que le ministre de l'Intérieur s'est peut-être fait taper sur les doigts par son camp du fait qu'on a été parfois critiques sur un certain nombre de Républicains. Il a dû subir des pressions internes du fait qu'il est ministre de l'Intérieur et que plusieurs de ses collègues ne nous apprécient pas, comme Gérald Darmanin [ministre de la Justice, ndlr]", a réagi Alice Cordier.

Et d'ajouter : "Je pense qu'il était obligé en tant que ministre de l'Intérieur. Je pense que c'est quelqu'un qui partage peut-être 80% de nos combats".

Face à l'indignation de députés de La France insoumise, Alice Cordier leur a répondu : "Ils ont peur car ils voient que des groupes comme nous commencent à monter, à prendre de la place et à être écouté par les pouvoirs publics".

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Vos réactions

Portrait de GLGD
24/janvier/2025 - 18h06

Les filles de Némésis ont plus de courage que tous les antifas réunis.

Il ne faut pas trop espérer de Retailleau : il reste un LR dans le fond qui se couchera devant la Commission Européenne, la Cour Européenne des droits de l'homme et la Cour de Justice Européenne, instances supérieures qui peuvent au moins sanctionner financièrement la France pour nous contraindre à garder des violeurs, des assassins et des terroristes.

Portrait de Bigpower
24/janvier/2025 - 15h41

Le soufflé se sera vite effondré...   smiley