
Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait un nouveau numéro de "Morandini Live" en direct sur CNews. Au cours de l'émission, un échange tendu s'est produit entre Matthieu Valet, porte-parole du Rassemblement national, et Didier Maïsto autour du thème de la police.
"La gauche a tué notre police. Ils ont mis en place la plateforme de signalement de la police nationale, parce qu'on croyait plus les voyous que les policiers. Ils nous ont obligés à porter un numéro de matricule qu'on appelle RIO...", a déclaré Matthieu Valet, ancien policier, en évoquant la situation des policiers aujourd'hui.
Et d'ajouter : "A force, nos forces de l'ordre sont lâchées parce qu'il faut être, aujourd'hui, sadomasochiste pour défendre la population quand, vous-même, vous n'êtes jamais défendu, y compris dans la présomption d'innocence qui est aujourd'hui une présomption de culpabilité qui pèse sur nos policiers".
Le journaliste Didier Maïsto lui a alors répondu. "La police ne peut pas être la voiture-balai de la société. Il faut refaire la police de fond en comble (...) Il n'y a pas de systématisme à avoir, il n'y pas de super citoyenneté de la police. Pendant les gilets jaunes, j'ai vu des actes de policiers fort répréhensibles. J'ai vu des ordres donnés par le préfet Lallement [ancien préfet de police de Paris, ndlr] pour casser les gilets jaunes et que ça dégénère. J'ai vu des comportements de policiers qui étaient condamnables", a-t-il déclaré.
"Vous avez un discours d'extrême gauche avec le problème c'est la police, pas les voyous. Chassez le naturel, il revient au galop ! Vous retrouvez vos rêves de première jeunesse...", a réagi l'ancien policier. Et d'ajouter : "Vous dites des conneries ! Vous insultez les policiers (...) Vous critiquez une institution que vous ne connaissez pas...".
"J'ai toute ma famille dans la police ! Ma famille a payé un lourd tribut. Donc ne me donnez pas de leçon ! Laissez-moi parler. Vous n'allez pas m'impressionner ! Je vous dis que je soutiens les policiers quand il faut les soutenir. Je vous ai dit que la police ne devait pas être la voiture-balai de la société. Quand il y a des actes condamnables, il faut les condamner", a répondu Didier Maïsto.
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