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Joe Biden a jugé "honteux" l'arrêt des activités de fact-checking de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) aux Etats-Unis, tandis que le patron de la société, Mark Zuckerberg, a déploré la "brutalité" passée du président

Joe Biden a jugé "honteux" l'arrêt des activités de fact-checking de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) aux Etats-Unis, tandis que le patron de la société, Mark Zuckerberg, a déploré la "brutalité" passée du président démocrate à son égard. Le démocrate de 82 ans a jugé "vraiment honteuse" cette volte-face du géant de la tech. "La vérité compte", a déclaré le président américain lors d'un échange avec des journalistes à la Maison Blanche.

"C'est totalement contraire à tout ce qui constitue l'Amérique. Nous voulons dire la vérité", a encore insisté Joe Biden. Un peu avant, sa porte-parole avait décliné tout commentaire. La sortie du président américain rappelle que son administration a souvent adopté un ton sévère en ce qui concerne la responsabilité des réseaux sociaux dans la propagation des fausses informations et des discours de haine.

Le démocrate lui-même avait par exemple lâché en juillet 2021 que les plateformes telles que Facebook "tuaient des gens", en référence à la circulation d'informations mensongères sur les vaccins contre le Covid-19. Les propos sont restés en travers de la gorge de Mark Zuckerberg, qui a de son côté à nouveau accusé les équipes de Joe Biden de censure, dans la dernière émission du podcast de Joe Rogan, publiée vendredi. -

Il a raconté qu'au début de la pandémie il faisait confiance à l'administration et aux autorités sanitaires, mais qu'il était ensuite devenu "difficile de suivre" quand le gouvernement démocrate mettait en place son programme de vaccination.

"Ils ont aussi essayé de censurer tous ceux qui s'y opposaient, et ils nous ont poussés à supprimer des choses qui étaient honnêtement vraies (...) et des vidéos humoristiques", a-t-il affirmé à l'animateur conservateur et ultra populaire. "Des personnes du gouvernement de Biden appelaient nos équipes et leur criaient dessus", a raconté le fondateur de Facebook, qui multiplie les avances à Donald Trump depuis son élection.

Mark Zuckerberg a ajouté que les propos du président démocrate, affirmant que les réseaux sociaux "tuaient des gens", avaient représenté un tournant pour lui.

 

 

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Vos réactions

Portrait de Réric
11/janvier/2025 - 19h02

De quoi a t'il peur ?

Le retrait de la censure va probablement le décoiffer

Portrait de Arthur4000
11/janvier/2025 - 13h49

Quand il était vice président les démocrates l'appelaient déjà "Joe la boulette", alors tenir compte de son avis en 2025...