François Bayrou : "Le gouvernement doit-être présenté, dans le week-end, en tout cas avant Noël. Je souhaite que Bruno Retailleau reste dans le gouvernement." - LFI appelle ce soir à la censure de François Bayrou

21h37: Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, a appelé sur X le NFP « à se rassembler » pour censurer François Bayrou et son nouveau gouvernement. Il qualifie notamment de « naïfs » ceux (le PS, notamment) qui « se sont aventurés vers une grande coalition ».

Résumons : Bayrou refuse d’abroger la retraite à 64 ans, de faire contribuer les plus riches et les grandes entreprises et d’abandonner le 49.3. Il soutient la politique de Retailleau sur l’immigration.

Les naïfs qui se sont aventurés vers une grande coalition en ont pour leur…

— Manuel Bompard (@mbompard) December 19, 2024

20h35: François Bayrou prend la parole sur France 2 : " A propos de Mayotte, l'Etat est présent et sera présent. C'est la pire catastrophe depuis des années. Il y a pour l'instant 31 morts. 

Dans le week-end, le gouvernement doit-être présenté, en tout cas avant mardi soir, c'est à dire avant Noël. Je dis aux forces Républicaines, nous ne pouvons pas nous en sortir, si nous ne sommes pas ensemble. Tout le monde spécule sur le chaos. Moi, je dis, on doit essayer et je crois qu'on peut arriver. Si on ne réussit pas, c'est la dernière station avant la falaise."

 Au sujet de la réforme des retraites, François Bayrou dit "ne pas croire" à l'abrogation de la loi promulguée l'an dernier, qu'il qualifie de "question inflammable". "Le débat aurait pu être porté au milieu des Français (...) dans les familles", regrette-t-il.

Et d'ajouter : "J'ai honte en pensant que ce sont les plus jeunes, ce qui ne travaillent pas encore, qui vont avoir la charge de payer les retraites. 

Je souhaite que Bruno Retailleau reste dans le gouvernement, car il répond à une demande de ce que souhaitent les Français.

«Ce n’est pas par l’impôt qu’on fait la bonne marche d’une société», a martelé François Bayrou ce jeudi soir sur France 2. «On a un modèle social unique au monde. Les autres pays, c’est le modèle du chacun pour soi. Aux États-Unis, on vous demande la carte bleue sur le lit d’hôpital. La solidarité nationale, c’est ceux qui travaillent qui paient pour ceux qui sont assurés. Je dis que le système est malade», a déclaré le premier ministre.

Il a indiqué ne pas être en faveur d’une taxation supplémentaire sur les «grosses entreprises». Elles «sont le tissu économique de la France, a-t-il assuré. «Nous allons reprendre avec chacun des groupes parlementaires la question du financement. J’espère qu’on aura un budget à la mi-février».

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18h35: Le Premier ministre affirme qu'il n'entend pas « écarter » le Rassemblement national et la France insoumise de la « vie nationale », lors d'une réunion des forces politiques à Matignon, à laquelle ces partis n'étaient pas conviés, selon Matignon. « Ce n'est pas une raison de les écarter de la vie nationale. Je trouverai les moyens de les faire participer au travail que nous avons à faire », a affirmé le Premier ministre, selon des propos rapportés par ses services.

17h57: François Bayrou sera l'invité de France 2 ce soir à 20H40, a annoncé Matignon. Cette interview télévisée a lieu après une réunion au sommet à Matignon des forces politiques, auxquelles le Premier ministre a proposé d'entrer au gouvernement et de rouvrir des discussions sur les retraites.

17h11: A la sortie de la réunion à Matignon, Cyrielle Chatelain balaie la proposition de François Bayrou sur les retraites. « La censure est toujours clairement sur la table », affirme la présidente du groupe Écologiste et Social à l'Assemblée nationale

16h51: François Bayrou a annoncé vouloir nommer le gouvernement "avant Noël", rapportent plusieurs participants à la réunion qui s'est tenue à Matignon

16h47: Stéphane Peu, député du groupe Gauche Démocrate et Républicaine, indique après la réunion à Matignon avec François Bayrou: "Nous lui avons demandé de ne pas recourir au 49.3, ce qu'il refuse.". "Il y a une petite ouverture sur la réforme des retraites", même si l'abrogation n'a pas été mise sur la table.

16h16: Sur le réseau social X, Jean-Luc Mélenchon réagit: Heureux d'avoir refusé d'entrer dans le jeu des palabres avec la macronie en déroute. Fin de l'école buissonnière pour nos partenaires. Il serait sage de revenir à la maison : opposition sans concession et censure pour ne pas perdre notre temps à des débats sans issue."

15h07: François Bayrou a proposé aux chefs de partis présents à une réunion au sommet à Matignon jeudi de rentrer au gouvernement qu’il est en train de constituer, a appris l’AFP auprès de participants.

"Il a invité les uns et les autres à se positionner en fonction des objectifs de leurs formations", précise cette source.

14h03: La réunion autour du Premier ministre François Bayrou vient de débuter à Matignon

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13h50: Dans les prochaines minutes, la réunion autour du Premier ministre François Bayrou débute à Matignon. Les Écologistes et le Parti socialiste iront à la réunion des forces politiques jeudi à Matignon, mais ils appellent François Bayrou à ne pas poursuivre « à l’identique » une politique « désavouée par les électeurs » et à « trouver le chemin d’une sortie de crise », ont-ils annoncé dans des communiqués.

11h44: Le point sur ce que l'on sait

Les Écologistes et le Parti socialiste iront à la réunion des forces politiques jeudi à Matignon, mais ils appellent François Bayrou à ne pas poursuivre « à l’identique » une politique « désavouée par les électeurs » et à « trouver le chemin d’une sortie de crise », ont-ils annoncé dans des communiqués.

« La poursuite à l’identique d’une politique déjà désavouée par les électeurs dans les urnes, mais aussi par les députés au moyen de la censure, ne pourra conduire qu’aux mêmes effets. Il est de la responsabilité du camp présidentiel de l’éviter », préviennent les Écologistes dans un communiqué.

Le Parti socialiste rappelle pour sa part au Premier ministre que c’est à lui qu’« il appartient de proposer le chemin d’une sortie de crise et de construire les conditions de la stabilité, sans compromission avec l’extrême droite et avec ses idées ».

Près d’une semaine après sa nomination, au terme d’une première série de consultations, François Bayrou a convié les forces politiques et les présidents de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du Sénat Gérard Larcher à 14H00 à Matignon, mais pas LFI ni le RN, avant de finaliser son gouvernement avec Emmanuel Macron.

Le parti de Marine Tondelier rappelle que le choix d’Emmanuel Macron de nommer François Bayrou « ne constitue manifestement pas une alternance politique ». « Dans ce contexte, les Écologistes ne peuvent que demeurer dans l’opposition au Parlement ».

« Même si nous avons exprimé notre disponibilité à d’éventuels compromis utiles au pays, il nous semble important de préciser que nous ne participerons ni au gouvernement que vous formerez, ni aux discussions relatives à sa composition », précisent de leur côté les socialistes.

Le parti d’Olivier Faure fait également part de sa « profonde inquiétude » après les premiers jours de François Bayrou comme Premier ministre. « À ce jour, vous n’avez esquissé aucune méthode, proposé aucun calendrier ni aucun chemin permettant la stabilité dans la justice. Vous n’avez pas évoqué le moindre compromis auquel vous seriez disposé », déplore-t-il.

Les Écologistes, comme le PS, disent aussi attendre de cette réunion « qu’elle soit l’occasion de faire un point de situation sur le drame que traversent les habitantes et les habitants de Mayotte », dévastée samedi dernier par le cyclone Chido.

Enfin, le PS se dit « surpris » du périmètre de participants proposé, qui « pré-sélectionne ceux "qui ont eu la responsabilité des affaires du pays à une période ou à une autre de la Ve République" », excluant de fait La France insoumise et le Rassemblement national.

Le président du Parti radical de gauche Guillaume Lacroix a aussi annoncé sur X qu’il irait à cette réunion, même s’il juge que cette convocation « dans l’improvisation et des conditions rocambolesques traduit une fébrilité qui n’est pas à la hauteur de la gravité de la situation ».

« Sans majorité, sans moyens, il ne peut y avoir de Premier ministre de plein exercice », insiste-t-il, « la France a besoin d’un gouvernement pour être protégée et administrée de manière temporaire et exceptionnelle ».

07h18: Invités à Matignon, Les Ecologistes ont confirmé qu’ils iraient bien à la réunion des forces politiques convoquée par le premier ministre, François Bayrou, tout en émettant un avertissement. « La poursuite à l’identique d’une politique déjà désavouée par les électeurs dans les urnes, mais aussi par les députés au moyen de la censure, ne pourra conduire qu’aux mêmes effets. Il est de la responsabilité du camp présidentiel de l’éviter », affirme ainsi le parti de Marine Tondelier dans un communiqué.

« C’est le message que nous viendrons solennellement rappeler au premier ministre et aux autres participants de la réunion cet après-midi », ajoutent Les Ecologistes. Près d’une semaine après sa nomination, au terme d’une première série de consultations, François Bayrou a convié les forces politiques et les présidents de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et du Sénat, Gérard Larcher, à 14 heures à Matignon, mais pas La France insoumise ni le Rassemblement national, avant de finaliser son gouvernement avec Emmanuel Macron.

Le parti de Marine Tondelier rappelle que le choix d’Emmanuel Macron de nommer François Bayrou « ne constitue manifestement pas une alternance politique ». « Dans ce contexte, Les Ecologistes ne peuvent que demeurer dans l’opposition au Parlement. » 

06h11: Le nouveau premier ministre François Bayrou a proposé dans un courrier aux partis de réunir les forces politiques aujourd'hui à 14hà Matignon. Le Rassemblement national et la France insoumise ne sont pas conviés. «Avant de proposer au Président de la République une composition de gouvernement, je veux vous rencontrer pour vous éclairer et vous écouter sur les orientations que nous devons suivre», est-il écrit. 

Après leurs deux entrevues mardi à l’Elysée, le chef de l’Etat a de nouveau reçu le premier ministre mercredi après-midi pour évoquer la formation du gouvernement, a fait savoir l’Elysée. Dans la matinée, le président du groupe MoDem à l’Assemblée, Marc Fesneau, avait affirmé que les échanges sur la composition de l’équipe ministérielle étaient « quand même très avancés ».

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"Ça fait 30 ans qu’il attend pour être Premier ministre et à la fin on a ça ? Aucune réponse… J’avais l’impression d’avoir Joe Biden en face de moi"

@Benjam1Lucas au sujet des réponses de François Bayrou face aux députés cet après-midi pic.twitter.com/3YpFvADiL6<