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Cyclone à Mayotte - "Certainement plusieurs centaines de morts sont à déplorer" annonce le préfet de Mayotte alors que le bilan officiel fait état de 14 victimes recensées pour l’instant

17h50: « Je pense qu’il y aura certainement plusieurs centaines, peut-être approcheront nous le millier, voire quelques milliers » de morts, a déclaré ce dimanche le préfet du territoire ultramarin, François-Xavier Bieuville, sur la chaîne publique Mayotte la 1ère. Il sera « très difficile d’avoir un bilan final » étant donné que la tradition musulmane, très ancrée dans les quartiers d’habitat précaire entièrement détruits, veut que les personnes soient enterrées « dans les 24 heures ».

17h29: « Certainement plusieurs centaines » de morts sont à déplorer a annoncé le préfet de Mayotte ce dimanche aux alentours de 17 heures alors que le bilan officiel fait état de 14 victimes recensées pour l’instant. D’après le maire de Mamoudzou Ambdilwahedou Soumaila, neuf personnes blessées ont été prises en charge au Centre hospitalier de Mayotte (CHM) en urgence absolue, et 246 en urgence relative.

 

15h48: Les autorités mettent un oeuvre un "pont" aérien et maritime pour acheminer depuis l'île de La Réunion des personnels et matériels de secours, mais aussi de l'eau et de la nourriture jusqu'à Mayotte, archipel presque coupé du monde après le passage du cyclone Chido.

L'aéroport de Mayotte-Dzaoudzi, en Petite-Terre, où des rafales ont atteint 226 km/h samedi selon Météo-France, a subi de gros dégâts, notamment dans sa tour de contrôle, et est fermé jusqu'à nouvel ordre aux vols commerciaux. Il n'est "pas question" d'y poser des avions de ligne à ce stade, mais un "pont aérien" à partir de La Réunion va permettre de faire atterrir à Mayotte, à 1.700 km de là, des appareils militaires et de la sécurité civile, avait expliqué samedi soir à la sortie d'une réunion de crise le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.

12h23: Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau est attendu à Mayotte dans la journée de lundi. Il « faudra sans doute des jours » pour « affiner » le bilan humain, a-t-il dit samedi soir à la sortie d’une réunion interministérielle de crise à laquelle assistait le nouveau Premier ministre, François Bayrou.

09h28: Un bilan encore provisoire fait état de 14 morts. Selon le maire de Mamoudzou Ambdilwahedou Soumaila interrogé par l'AFP, neuf personnes blessées ont été prises en charge au Centre hospitalier de Mayotte (CHM) en urgence absolue, et 246 en urgence relative.

08h24: Un nouveau bilan fait état d'au moins 11 morts et plus de 250 blessés. Maisons en tôle envolées, poteaux électriques à terre, arbres arrachés : le cyclone Chido s’est abattu samedi 14 décembre matin sur Mayotte, où les habitants barricadés, coupés du monde, ont été touchés par des vents dévastateurs. « La situation est catastrophique », a déploré auprès de l’AFP Madi Madi Souf, le président de l’association des maires de ce département français d’outre-mer, le plus pauvre de France.

 

07h32: Le point sur la situation ce matin - Le cyclone tropical Chido s'est abattu, hier, sur Mayotte, balayant l'archipel français de l'océan Indien avec des vents extrêmement violents. Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a estimé samedi soir à la sortie d'une réunion interministérielle de crise qu'il "faudra sans doute des jours" pour "affiner" le bilan humain. Mais "nous craignons qu'il soit lourd", a-t-il prévenu, parlant d'une "situation dramatique".

Bruno Retailleau, qui a mis en avant la "mobilisation exceptionnelle" des services de l'État, a évoqué un "habitat précaire complètement détruit" à Mayotte. Cet habitat concerne au moins un tiers de la population.

Le ministre démissionnaire, qui va se rendre à Mayotte où il arrivera lundi, a annoncé l'envoi en "cinq vagues successives jusqu'à mercredi de renforts pour la sécurité civile", soit environ "800 personnes ainsi que du matériel (...) mais aussi du personnel médical".

À Kawéni, un quartier situé sur la commune de la "capitale" mahoraise Mamoudzou, "tout a été emporté, tout a été rasé", s'est désolée auprès de l'AFP Mounira, une habitante du plus grand bidonville français, dont la maison a été détruite.

Deux personnes sont décédées dans le secteur de Petite-Terre, la petite île de l'archipel où se situe l'aéroport de Pamandzi, à l'est du chef-lieu du territoire d'outre-mer Mamoudzou, a appris l'AFP de source sécuritaire.

Fermé jusqu'à nouvel ordre aux vols commerciaux, l'aéroport, où des rafales ont atteint 226 km/h selon Météo-France, a subi de gros dégâts, notamment la tour de contrôle.

La ministre démissionnaire de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a indiqué sur le réseau social X que "le système de santé est gravement touché et l'accès aux soins fortement dégradé", ajoutant que "le centre hospitalier de Mayotte a subi d'importants dégâts matériels".

La Croix-Rouge française a envoyé des renforts de personnel à Mayotte depuis La Réunion et l'Hexagone juste avant le confinement, a précisé dans un communiqué l'association d'aide humanitaire, craignant des "besoins immenses" et prépositionnant des réserves d'eau potable et de vivres sur place.

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Vos réactions

Portrait de totoche17000
16/décembre/2024 - 09h57

y a t-il des gens qui ont entendu parler de la resolution de l'ONU qui demande a la france (etat colonisateur) de rendre mayotte aux comores ?

Portrait de babaorohm
15/décembre/2024 - 20h05
Decenale a écrit :

Non

Je suis désolé mais ce sont les seuls qui ont voulu rester français, et qui se plaignent de l'immigrration.

J'en ai rien à faire des commores, ils ont voulu leur indépendance. Mais Mayotte est française.

Portrait de totoche17000
15/décembre/2024 - 18h42

on ne va pas payer pour Mayotte

mais pour toutes les comores ....

il y en a encore qui s'imagine que non ?

 

Portrait de babaorohm
15/décembre/2024 - 13h09
Decenale a écrit :

Les français paieront la factures, comme toujours

Mayotte est française, c'est normal.

Portrait de babaorohm
15/décembre/2024 - 10h37

J'espère que Bayrou va vite nommer un gouvernement pour qu'on aide au plus vite nos compatriotes mahorais.

Il va falloir voir plus grand pour le futur, préparer pour d'autres cyclones, créer des structures en béton, changer les normes de constructions, enterrer les réseaux. Bref faire de l'ile un futur pour la France.