20h58: Emmanuel Macron s'adressera aux Français demain à 20h à la télé. Après la chute du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron prendra la parole demain à 20 heures sur toutes les chaînes de télé, annonce ce soir l'Elysée. Il devrait expliquer quelles sont ses intentions pour l'avenir après la chute du gouvernement Barnier pour la première fois depuis 1962
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20h31: Mathilde Panot (LFI) demande maintenant à Emmanuel Macron de partir: "Il ne reste qu'une solution, ce sont des présidentielles anticipées"
La majorité requise étant atteinte (331 voix pour), la motion de censure a été adoptée selon les résultats énoncés par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. pic.twitter.com/c6HHgUKRoz
— CNEWS (@CNEWS) December 4, 2024
20h28: La motion de censure a été adoptée à la majorité des députés avec 331 voix (Majorité requise 288 voix) - Le gouvernement de Michel Barnier est dont renversé pour la première fois depuis 1962
L'Assemblée nationale fait chuter le gouvernement Barnier, une première depuis 1962 #AFP pic.twitter.com/VkbTH3ulDF
— Agence France-Presse (@afpfr) December 4, 2024
20h15: Emmanuel Macron est de retour à l'Elysée après son voyage en Arabie Saoudite
19h35: Le Premier Ministre termine son discours et le vote de la censure est ouvert
19h09: Michel Barnier prend la parole, une dernière fois, juste avant le vote : Avec ce budget, nous soutenons les agriculteurs à travers la réforme attendue du mode de calcul de leurs retraites et des dispositifs d'exonération de cotisations sociales", dit-il, citant également la prise en charge "des femmes victimes de violences" et "l'accès aux soins palliatifs. Voilà ce que que nous allons devoir payer chaque année : 60 milliards d'euros d'intérêts. C'est davantage que le budget de notre défense ou de notre enseignement supérieur. Et sans doute encore davantage demain, si nous ne faisons rien. Madame la présidente, mesdames et messieurs les députés, voilà la réalité.
Nous avions préparé le budget de la Sécurité sociale en quinze jours, et je redis, une dernière fois sans doute, que jamais un gouvernement depuis 1958 n'avait eu seulement quinze jours pour préparer un budget. Il n'était donc pas parfait, je l'ai moi-même dit, et il a été sérieusement amélioré par beaucoup de vos amendements, souvent pris dans tous les groupes.
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18h52: Gabriel Attal prend la parole et s'en prend violemment au RN, estimant qu'ils sont la "censure honteuse" : "Je crois que ce que demandent les Français, c'est en somme moins de bruit et plus d'actions. C'est précisément le projet que cherche à mettre en œuvre Michel Barnier. L'heure est venue de mettre de côté ce qui nous divise. L'heure est venue pour l'ensemble des députés de notre pays de se hisser à la hauteur du moment et à la hauteur de leurs responsabilités. (...) J'en appelle à toutes les bonnes volontés, d'où qu'elles viennent, pour qu'elles s'unissent enfin, non pour effacer nos différences, mais pour défendre ce que nous avons de plus cher : la France, notre pays et les Français."
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17h29 Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine , prend la parole à son tour, et commence par vivement critiquer l'addition des votes de la gauche et du Rassemblement national.
"Vous faites semblant de vous injurier et vous apprêtez à voter les uns avec les autres pour faire tomber un gouvernement". "Cette jonction de La France insoumise et du Rassemblement national était déjà à l'œuvre lorsque vous tentiez d'abroger la réforme des retraites sans la financer."
"Pour la première fois depuis 62 ans, un gouvernement risque d'être renversé. Alors oui, bien sûr, nous avons tous conscience de la situation politique extrêmement difficile (...) Mais le choix que vous avez à faire, il est parfaitement clair et il n'y en a pas trois. Il n'y a que deux choix possibles, l'intérêt du pays ou l'intérêt des partis, le choix de la responsabilité ou le choix du chaos, le choix de la solution ou le choix du désordre."
Laurent Wauquiez accuse le RN et LFI de préférer "le chaos" à "la responsabilité": "Aujourd'hui, c'est le chaos ou la responsabilité", lance-t-til.
"Ce que nous avons engagé est perfectible. Mais notre pays peut-il encore se payer le luxe de semaines d'instabilité gouvernementale ?", avant de «rendre hommage» à Michel Barnier.
"On ne peut pas expliquer, avec la légèreté avec laquelle vous le faites, que la censure n'aura pas de conséquences. On ne peut pas mentir aux Français en disant qu'il n'y aura pas des conséquences. Il y en aura et elles seront payées par les Français et tous ceux qui se prêtent à ce jeu minable aujourd'hui en rendront compte devant les Français."
"La censure, c'est l'augmentation de l'impôt sur le revenu. C'est la fin des aides d'urgence pour les agriculteurs. C'est la fin du plan d'urgence pour sauver nos maisons de retraite de la faillite. C'est renoncer aux augmentations d'effectifs de gendarmes, de policiers et de magistrats. C'est le coup d'arrêt à la loi de programmation militaire. C'est la dette qui va continuer à filer. C'est l'aggravation de la crise immobilière."
Et de dénoncer "le jeu minable" de Marine le Pen: "Vous en porterez la responsabilité devant les Français parce qu'ils se rappelleront qui a allumé la mèche", critique encore le président des députés LR à la tribune.
Laurent Wauquiez fait la liste des projets qui seraient laissés en suspens en cas de censure du gouvernement. "Nous dansons au-dessus d'un volcan et vous nous proposez de faire un pas supplémentaire en direction de l'instabilité institutionnelle qui a précipité l'agonie de la IVe République", lance le député. Il s'adresse particulièrement au Rassemblement national. "La réalité, Mme Le Pen, c'est que sans vos voix, la France Insoumise ne pourrait rien", dit-il.
"Par votre irresponsabilité, vous allez enfoncer la France dans une crise économique et financière", dénonce Laurent Wauquiez.
"Vous en porterez la responsabilité devant les Français. Et si encore vous aviez des solutions, mais vous proposez le blocage sans solution. Il ne peut pas y avoir de nouvelles élections législatives avant l'été."
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17h18: Boris Vallaud, président du groupe "Socialistes et apparentés à l'Assemblée Nationale prend la parole:
"Au moment de la constitution de votre gouvernement, vous aviez annoncé une nouvelle méthode. Que le projet de budget était perfectible. À aucun moment, vous nous avez laissé améliorer votre projet injuste", affirme-t-il. "Nous n'avons jamais été dans le tout ou rien, à aucun moment. Vous n'avez donné suite à aucune de nos propositions."
"Cette motion de censure, c’est d’abord votre échec, l’échec de la méthode Barnier qui n’aura été qu’un bruit qui court.", a-t-il lancé.
"Les députés (...) élus par l'élan démocratique de ce front républicain, n'étaient tenus que par une seule promesse, une seule loyauté, un seul engagement, ne rien céder à l'extrême droite", s'indigne-t-il.
"C'est avec le seul RN que vous avez engagé des discussions. Il est manifestement devenu plus convenable de parler avec l'extrême droite qu'avec la gauche. Et nous ne pouvons nous résoudre à cela, comme nous ne pouvons nous résoudre à la trahison du front républicain, qui justifie à elle seule cette motion de censure."
"Nous revendiquons, à gauche, de gouverner". "Le vote des Français n'a pas donné de majorité. Un chemin de dialogue avec les seules forces républicaines, c'est le contrat qui nous lie à nos électeurs. Un Premier ministre de gauche conduisant la politique de la Nation et une Assemblée qui cherche des compromis, c'est ce que nous appelons un accord de non-censure sans 49.3."
Et de lancer en direction des députés de la majorité: "La majorité de compromis que vous avez voulus s'est transformée en un sinistre gouvernement de connivence avec l'extrême droite que vous subissez et qui désormais vous achève à tout républicain authentique."
Et de demander s'ils préfèrent "négocier avec une gauche au pouvoir que certains jugent imparfaite, mais avec laquelle vous partagez la plupart des combats républicains ?"
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17h03: Marine le Pen prend la parole à son tour. La président du groupe RN à l'Assemblée Nationale déclare: «Nous voilà au moment de vérité (...) qui met fin à un gouvernement éphémère», a-t-elle débuté.
"Nous avons voulu croire, manifestement à tort, que vous seriez un bâtisseur sincère capable d'appréhender les nouveaux équilibres politiques. L'Assemblée nationale va très vraisemblablement censurer cette illusion d'optique."
"Au fil de ces trois petits mois, il est apparu que vous étiez en réalité à la tête d'un gouvernement dépourvu de toute assise démocratique, y compris au cœur de votre soi-disant socle commun","
Et d'estimer que "ce qui est surprenant dans cette affaire, c'est la surprise d'un Premier ministre qui sait mieux que nous que c'est dans ses rangs que l'intransigeance, le sectarisme et le dogmatisme lui ont interdit la moindre concession, ce qui aurait évité ce dénouement".
"Depuis 50 ans, la France a perdu le contrôle de ses finances publiques", a-t-elle dénoncé.
"Ce budget prend en otage les Français, singulièrement les plus vulnérables. Ils se posent tous une unique question : où va l'argent ? Toujours plus d'impôts, et pourtant toujours moins de services publics et de protection sociale. Nous avons proposé un contre-budget. Vous avez refusé jusqu'au bout de retenir une partie des mesures, vous n'avez apporté qu'une réponse : l'impôt, toujours l'impôt."
"Le budget que nous rejetons aujourd'hui ne fait pas que renier vos promesses. Il ne comporte ni cap ni vision. C'est un budget technocratique qui continue à dévaler la pente, en se gardant bien de toucher au totem qu'est l'immigration hors contrôle."
"Je voudrais rafraîchir la mémoire de certains députés. Messieurs Wauquiez et Attal nous affirmaient qu'il y aurait une règle d'or pour revaloriser les retraites à hauteur de l'inflation", lance-t-elle en direction des deux présidents de groupes appartenant au "socle commun". "Ce budget renie ces promesses."
"Les petits pas" obtenus "très tardivement" par le RN ces derniers jours "ne peuvent s'appeler des concessions, ce sont des miettes", fustige Marine Le Pen.
Et d'ajouter: "À ceux qui me croient animée de l'intention de choisir, par un vote de censure, la politique du pire, je veux leur dire que la politique du pire serait de ne pas censurer un tel budget, un tel gouvernement, un tel effondrement."
Avant de s'en prendre à Emmanuel Macron qui "s'est attaqué, depuis sept ans, à tous les murs porteurs de l'État et de la Nation et a terriblement affaibli la fonction présidentielle".
"Parce que nos logiques constitutionnelles le commandent, en attendant que le peuple reprenne la parole et la main, c'est au chef de l’État, et à lui seul, qu'il appartiendrait de sortir le pays de cette pathétique ornière."
Et d'évoquer les appels à la démission d'Emmanuel Macron: "J'ai trop de respect pour la fonction suprême, pour participer à une quelconque entreprise de demande de destitution". "C'est à l'intéressé lui-même de conclure s'il est en mesure de rester ou pas."
Marine Le Pen tacle également les députés insoumis. "Les institutions nous contraignent à mêler nos voix à celles de l'extrême gauche. Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous le faisons tant les idées de l'extrême gauche et de la gauche extrémiste sont dévastatrices pour l'unité, la sécurité et la prospérité du pays".
"Les institutions nous contraignent aujourd'hui à utiliser le NFP comme un simple outil pour éviter l'application d'un budget toxique", affirme Marine Le Pen. "Mais contrairement à ce que vous avez fait en juin dernier, nous, nous ne les envisagerons jamais comme des alliés."
"Quoi qu'il advienne, le Rassemblement national se tiendra prêt pour ouvrir au pays la voie du redressement qui l'attend. Le temps n'est plus très loin avant que ne se profile la grande alternance", a-t-elle conclu.
16h53: Le président de la commission des Finances et député LFI Eric Coquerel prend la parole en premier. "Nous faisons aujourd'hui l'Histoire. Vous allez être le seul Premier ministre à être censuré depuis 1962", déclare-t-il.
Et d'ajouter: "La majorité de nos concitoyens n'est ni derrière votre gouvernement, ni derrière le Président. La majorité du peuple est derrière la motion que je porte."
"La majorité du peuple est derrière la motion que je porte", lance-t-il évoquant "son honneur" de pouvoir la défendre.
Et de dénoncer "l'illégitimité absolue" de Michel Barnier "devant le suffrage universel".
"Votre échec était annoncé et il fut cuisant. Cette motion va vous emporter", a-t-il déclaré.
"Cette illégitimité provoque votre chute parce que vous n'avez pas tenu vos engagements. Les seuls compromis que vous étiez prêts à admettre étaient ceux négociés avec vous-même."
"Le vrai responsable de cette situation, c'est Emmanuel Macron", a-t-il lâché.
Et de poursuivre: "Votre échec était annoncé, il fut cuisant. Cette motion de censure va vous emporter".
"Vous avez tenté des compromis avec l'extrême droite, en violation du barrage républicain qui s'est exprimé majoritairement en juillet dernier", a-t-il dénoncé.
"Cette compromission n'empêchera pas votre chute dans le déshonneur. Jusqu'au bout, vous aurez invoqué des valeurs communes avec l'extrême droite. C'est une insulte vis-à-vis des électeurs."
"Le chaos est déjà là. Il est politique, économique et social", a-t-il poursuivi.
"C'est votre politique économique et fiscale qui a contribué à appauvrir le pays. La colère monte. Ces politiques échouent partout, il est vital de rompre avec elles. Après votre chute, il y aura tôt ou tard un budget pour l'État. Une loi spéciale permettra de passer la fin de l'année. Cela ne fera pas payer d'impôts de plus aux Français."
Et de proposer: "Il pourrait y avoir un gouvernement du NFP (...) Il semble que le chef de l'État ne veuille pas de cette solution. La sortie de crise passera par le suffrage populaire. Elle ne pourra attendre juillet et doit concerner le responsable de tous ces chaos. Nous sonnons le glas du mandat du Président."
16h52: L'Assemblée nationale ouvre sa séance sur l'examen des motions de censure.
Tous les groupes politiques vont avoir la parole, Eric Coquerel en premier, avant la réponse de Michel Barnier, puis le vote sur la motion déposée par le Nouveau Front populaire.
16h46: Le Premier ministre Michel Barnier a quitté Matignon, et vient d'arriver à l'Assemblée Nationale. La sonnerie vient de retentir, signifiant que le début des débats dans l'hémicycle devrait commencer incessament.
15h48: «Perdre un gouvernement aujourd'hui serait une vraie catastrophe» pour les agriculteurs, a estimé le président du syndicat des betteraviers, évoquant notamment la fragilisation du barrage de la France contre l'accord de libre-échange entre l'UE et des pays du Mercosur. «On a besoin aujourd'hui d'un ministre de l'Agriculture, on a besoin d'un gouvernement» pour «cranter» des mesures en faveur des agriculteurs contenues dans le projet de budget 2025 et dans celui de la sécurité sociale (PLFSS), a déclaré lors d'une conférence de presse le président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), Franck Sander.
«Perdre un gouvernement aujourd'hui serait une vraie catastrophe (...) pour nous, pour le monde agricole», a ajouté le président de cette association spécialisée du syndicat majoritaire FNSEA. «Quand il y a autant de manifestations partout, c'est pas pour rien. Et là, on avait quand même un début de solution», a-t-il estimé. Selon lui, un péril se profile à très court terme: la conclusion de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur. «La première des choses, c'est le Mercosur. [Le Premier ministre Michel] Barnier tombe... La Commission européenne va tracer, c'est sûr et certain. (...) C'est quand même Barnier qui a réussi à entraîner avec lui la Pologne, l'Italie dans une moindre mesure, les Pays-Bas, l'Autriche», a poursuivi Franck Sander.
«On a besoin d'un gouvernement fort qui aille trouver des alliances [dans l'UE]. Si ce n'est pas Barnier, il va falloir que le président de la République le fasse», a-t-il enchaîné. Les pays du Mercosur espèrent une finalisation «historique» de l'accord commercial avec l'Union européenne lors du 65e sommet qui s'ouvre vendredi à Montevideo, comme l'a encore réclamé avec insistance l'Allemagne, malgré l'opposition de la France et les réticences de la Pologne. «On a pu trouver quelques supports dans d'autres pays européens, mais ça risque d'être insuffisant pour enrayer la dynamique portée par la Commission européenne», a relevé le directeur général de la CGB, Nicolas Rialland.
15h08: Le groupe Écologiste et social à l’Assemblée nationale a présenté mercredi onze propositions sur lesquelles il espère obtenir des majorités parlementaires, s’engageant notamment à ne pas utiliser de 49.3 si la gauche accédait au pouvoir. Il faut «poser le quoi avant le qui», a affirmé le député Charles Fournier, alors que les stratèges des différents groupes politiques s’interrogent sur les suites politiques à donner à la chute annoncée du Premier ministre Michel Barnier.
Abrogation de la réforme des retraites, fin des licenciements boursiers, loi de programmation climat... «Ces onze propositions constituent une feuille de route gouvernementale que nous soumettons au débat», a déclaré la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale. Comment? En «étant chaque jour dans l’hémicycle pour créer les conditions du dialogue et obtenir sur celles-ci des majorités parlementaires», et en prenant «l’engagement de ne pas utiliser de 49.3 si la gauche et les écologistes sont au gouvernement», a-t-elle ajouté.
14h57: Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon est arrivé à l'Assemblée nationale, aux côtés de Mathilde Panot. Il sera présent dans les tribunes pour assister à l'examen des motions de censure du gouvernement Barnier.
14h32: "Nous assisterons très probablement à une convergence des luttes entre le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire », a déclaré Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement
Motion de censure : "Nous assisterons très probablement à une convergence des luttes entre le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire", déclare @MaudBregeon, qui dénonce des "ingénieurs du chaos".#DirectAN #QAG pic.twitter.com/q9zKKf5Ejm
— LCP (@LCP) December 4, 2024
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14h00: Le Premier ministre Michel Barnier vient d'arriver à l'Assemblée nationale pour les questions au gouvernement
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13h07: Le point sur ce que l'on sait à la m-journée
Moins de six mois après le coup de massue de la dissolution, l’Assemblée nationale s’apprête à censurer le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire. L’Assemblée examinera à partir de 16H00 les deux motions de censure déposées par le Nouveau Front populaire et l’alliance entre le RN et les ciottistes, pour faire chuter le Premier ministre, nommé le 5 septembre.
La motion du RN sera défendue par Marine Le Pen, selon une source au groupe RN, mais c’est celle de la gauche qui devrait être adoptée vers 20H00, le RN ayant l’intention de la voter.
Ces deux motions ont été déposées lundi dans la foulée du déclenchement par le Premier ministre de l’article 49.3 de la Constitution, pour faire adopter sans vote le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les responsables de l’exécutif et de la coalition gouvernementale ont voulu écarter l’inéluctabilité de ce scénario, en appelant à la « responsabilité » des députés.
Depuis Ryad, Emmanuel Macron a dit ne « pas croire au vote de la censure », pointant un « cynisme insoutenable » du RN s’il joignait ses voix à celles du NFP qui vilipende les lepénistes dans sa motion, et du côté du PS une « perte de repères complète ».
Michel Barnier a lui souligné sur TF1 et France 2, que chaque député avait « une part de responsabilité », espérant que prévale « l’intérêt supérieur du pays ». Si M. Macron a appelé à « ne pas faire peur aux gens » en évoquant un risque de crise financière, M. Barnier a lui dramatisé l’enjeu, répétant que la censure rendrait « tout plus difficile et plus grave », alors que les signaux sont déjà, selon lui, au rouge sur les plans budgétaire, financier, économique et social.
11h27: En cas de censure du gouvernement mercredi, la sous-indexation des retraites prévue dans le budget de la Sécu ne s’appliquera pas: les retraités verront leurs pensions revalorisées en étant indexées sur l’inflation, comme le prévoit la loi, a confirmé la ministre du Travail. En vertu du Code de la Sécurité sociale, les retraites de base sont chaque année augmentées au 1er janvier, indexées sur la hausse des prix à la consommation (hors tabac) constatée par l’Insee pour l’année précédente.
Pour économiser 3 milliards d’euros, le gouvernement et la droite sénatoriale avaient décidé de modifier ces règles en 2025. Les pensions ne devaient être augmentées que de la moitié de l’inflation au 1er janvier, soit +0,8% selon l’exécutif, avec un complément au 1er juillet pour les retraites inférieures à 1.500 euros bruts pour arriver à +1,6%.
Sans ce texte, la loi prévaut. Interrogée sur Franceinfo mercredi, la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet l’a confirmé: « les retraités seraient effectivement gagnants, si on peut dire qu’il y a des gagnants, parce qu’effectivement (...) ils verraient leurs pensions indexées sur l’inflation. »
Mais « il y a une forme de frilosité et de myopie de la classe politique qui considère les retraités comme un bloc homogène. (..) Il y a 75% des retraités qui sont propriétaires » et certains « peuvent, je pense, participer à l’effort de redressement de nos comptes publics, au même titre que les actifs », a poursuivi la ministre, jugeant que le budget de la Sécu aurait « protégé » les retraités précaires. « On ne peut pas se dire qu’il y a des perdants, des gagnants.
La situation de l’endettement, si elle s’emballe, elle ne sera bonne pour personne », a souligné Mme Panosyan-Bouvet. Sans budget, la France se retrouvera dans « un océan de difficultés » et « 17 millions de foyers » verront leurs impôts augmenter et « rien ne peut être fait pour éviter cette situation », a-t-elle ajouté.
10h14: En cas de censure, il reviendrait à M. Macron, élu en 2017 et réélu en 2022, de désigner un nouveau Premier ministre. Il lui avait fallu près de 50 jours pour nommer M. Barnier le 5 septembre, après moult rebondissements et polémiques.
Cette instabilité politique explique en partie la nervosité des marchés, dans un contexte de lourd endettement : le taux d’emprunt à 10 ans de la France est même passé très brièvement au-dessus de celui de la Grèce, traditionnel mauvais élève en la matière dans l’UE, mercredi dernier.
Le gouvernement français risque de tomber pour avoir prévu 60 milliards d’économies dans son projet de budget 2025. Son objectif est de ramener le déficit public par rapport au PIB d’abord autour de 5% - contre 6,1% en 2024 -, puis en dessous du plafond européen autorisé de 3% en 2029.
Cette nouvelle crise politique survient juste avant la réouverture ce week-end de la cathédrale Notre-Dame de Paris, cinq ans après son incendie le 15 avril 2019, avec de nombreuses personnalités attendues dont le président élu américain Donald Trump. La France avait déjà un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes quand elle a accueilli les JO l’été dernier.
09h40: Le point sur la situation
Moins de six mois après le coup de massue de la dissolution, l’Assemblée nationale françaie s’apprête à censurer mercredi le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire.
Le suspense paraît limité sur le papier: la censure du gouvernement de M. Barnier, un vétéran de la droite française de 73 ans, est d’ores et déjà demandée par une large majorité de députés issus de la gauche et de l’extrême droite, avant même le débat prévu à partir de 15h00 GMT, et le vote attendu vers 18h00 ou 19h00 GMT.
Les deux motions de censure déposées par l’opposition de gauche (Nouveau Front populaire) et par l’extrême droite (le Rassemblement national et ses alliés) sont soutenues par 325 députés, largement plus que les 288 nécessaires pour faire tomber le gouvernement, ce qui n’est plus survenu en France depuis 1962.
Un « réflexe de responsabilité » des députés est toutefois « possible » pour éviter la censure de l’exécutif, dans « l’intérêt supérieur du pays », a espéré mardi soir Michel Barnier, interrogé sur deux chaînes de télévision.
Le président Emmanuel Macron, en voyage en Arabie Saoudite, a de son côté affirmé qu’il ne pouvait « pas croire au vote d’une censure » du gouvernement, ajoutant que renverser l’exécutif serait « une dissolution des esprits ».
Cette possible censure fait suite à des mois d’une vie politique mouvementée, démarrée par la dissolution de l’Assemblée nationale décidée en juin par le chef de l’Etat, après des élections européennes qui avaient acté la déroute de ses troupes face à l’extrême droite.
S’en étaient suivies de longues discussions aboutissant à un fragile gouvernement de droite et du centre, quand la gauche représente la première force de la chambre basse, devant le centre macroniste et l’extrême droite, sans qu’aucune de ces forces ne dispose d’une majorité.
La gauche, dénonçant un « hold-up électoral », avait déjà présenté une motion de censure début octobre, que l’extrême droite s’était refusée à voter, permettant au gouvernement de survivre.
08h45: Bruno Retailleau est invité ce matin sur CNews et il dénonce le comportement du RN qui va se retrouver, selon lui à soutenir une motion de censure qui l'insulte : «C'est une "Mélenchonisation" de Marine Le Pen»
Selon Bruno Retailleau, «C'est une "Mélenchonisation" de Marine Le Pen» à propos de la censure du gouvernement Barnier dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/rQsaaJ8rbE
— CNEWS (@CNEWS) December 4, 2024
08h18: La réaction de Boris Vallaud aux déclarations de Michel Barnier dont "la méthode s'est révélée être une impasse". "Il n'a eu de mots et d'attentions que pour l'extrême droite. Je me désole de la situation. Nous avons attendu des gestes du Premier ministre."
"Il n'a eu de mots et d'attentions que pour l'extrême droite. Je me désole de la situation. Nous avons attendu des gestes du Premier ministre."
— Telematin (@telematin) December 4, 2024
La réaction de @BorisVallaud aux déclarations de Michel Barnier dont "la méthode s'est révélée être une impasse". #Les4V pic.twitter.com/wo8kf2Mspl
06h25: Mais pourquoi Michel Barnier est-il intervenu hier soir à la télé, sans faire la moindre proposition nouvelle ? Le Premier ministre Michel Barnier a en effet affirme affirmé mardi que "18 millions" de Français "verront leur impôt sur le revenu augmenter" si le budget 2025 n'était pas adopté. "L'impact de cette instabilité politique, vous la verrez immédiatement dans les taux d'intérêt", a également assuré le chef du gouvernement sur TF1 et France 2.
"On n'est pas dans du marchandage, on n'est pas dans du chantage" avec le Rassemblement national mais Marine Le Pen est entrée "dans une sorte de surenchère", a affirmé Michel Barnier.
"Il n'y a pas de marchandage, il y a eu une écoute", "une sorte de négociation", et la cheffe de file du RN "a essayé d'entrer dans une sorte de surenchère", a ajouté le Premier ministre sur TF1 et France 2. "J'ai toujours dit que ce texte (le budget) était perfectible" et "on a écouté tout le monde et on a donné des avancées, des progrès sur beaucoup de points", a-t-il fait valoir.
Michel Barnier prêt à faire un geste vers le RN sur la réindexation des retraites sur l'inflation ? "Il n'y a pas de marchandage, il y a un sujet qui a été débattu et amélioré et nous demandons un effort à tout le monde" répond le Premier ministre. #JT20h pic.twitter.com/ubu3Efh0nJ
— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) December 3, 2024
05h23: Marine Le Pen a déploré hier soir que Michel Barnier ait inscrit son budget "dans la continuité catastrophique d'Emmanuel Macron", estimant que dans ces conditions il "ne pouvait qu'échouer". "En inscrivant son budget dans la continuité catastrophique d'Emmanuel Macron, le Premier ministre ne pouvait qu'échouer", a réagi sur X la cheffe de file des députés RN, à la veille de la motion de censure que son groupe s'apprête à voter pour faire tomber le gouvernement.
Avec la nomination de Michel Barnier, les Français attendaient de l’apaisement pour nos institutions, une vision pour le pays et un espoir de redressement.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 3, 2024
En inscrivant son budget dans la continuité catastrophique d’Emmanuel Macron, le Premier ministre ne pouvait qu’échouer.…
05h02: Dans une tribune pour Le Figaro, le président du Sénat, Gérard Larcher, "appelle chacune et chacun à se dépasser pour la France et à refuser les conséquences d’une instabilité politique et les incohérences d’un vote de censure", appelant "au sursaut, pour dépasser les calculs politiques, les surenchères, les rancœurs et les velléités de revanche".
Voici les députés de la Nation devant leurs responsabilités. Et si nous faisions enfin preuve d’un vrai sens républicain ? https://t.co/BrtI3wnDhM
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) December 3, 2024
Vos réactions
Sous l'effet de la désinformation, inquiéter les français, scénario noir, certains politiques peu crédibles, sont les champions, pas besoin de Macron pour en rajouter une couche.....
Il va encore nous faire sa tête de circonstance celui là !!! et puis ça sera toujours pas de sa faute mais celle du RN etc etc... mais il devrait un jour se poser les bonnes questions ?? il est là depuis presque 8 ans et il a fait qu'endetter le pays ... et Brigitte qui raconte qu'on le mérite pas ?? je suis d'accord on ne mérite vraiment pas un président comme lui
Moi je demande celle de Panot et ses complices
et s'il démissionne ca changerait quoi?
Il y aura toujours la même assemblée qui ne peur être être dissoute avant juillet 2025...
Ca changerait pas mal de chose en fait. Comme il ne peut pas dissoudre l'assemblée, un nouveau président ne pourrait lancer sa politique et devrait attendre plusieurs mois. Mais comme il n'aurait plus la dynamique de l'élection, on risquerait d'avoir la même assemblée pour des années.
Il y a seulement 30% de la population active en France. Nous sommes 67 millions. II faut traiter les problèmes par les racines, si on supprime toutes les aides (sauf pour les personnes réellement malades...les vrais handicapés...) mettre tout le monde au travail car du travail il y en a. Il n'y a pas de saut métier. Fini les faux chômeurs, les faux malades...etc...et notre Pays ira mieux. Mais cela ne se fera jamais car les gauchistes, écolos, CGT...seront là pour descendre dans les rues, provoquer des grèves...bloquer le Pays...FOUTRE LA MERDE QUOI!.
Nous avons notre expert en démographie, économie et sociologie....
C'est drôle ce sens unique toujours pratiqué par ces professionnels de la politique qui, faute de solutions à proposer, essaient juste de sauver leurs places. Retailleau semble soudainement découvrir que des autres partis que le sien sont aussi capables de monter des alliances certes très temporaires (mais pour lui bien évidemment ce ne sont que des magouilles) et s'en offusquer dès lors que c'est à son désavantage. Alors que rien ne le dérange quand les LR, les socialos, les écolos et les communistes s'allient aux LFI, alors qu'ils n'ont rien en commun, pour constituer "leur" front républicain et ainsi exclure du jeu ceux qui les dérangent, parce que c'est ainsi qu'ils l'ont décidé et que eux seuls savent ce qui est bon pour nous. C'est un juste retour de bâton, et lorsque leurs propres pratiques se retournent contre eux, ils doivent aussi savoir l'accepter. Le niveau des politicards français est tellement bas qu'il ne faut pas attendre autre chose de leur part.
Bonsoir, tout à fait d accord. De plus, le RN ne s' est pas allié à LFI, mais comme ils sont contre le budget, ils étaient obligés de voter la censure de la LFI, pour un nombre plus grand. Seul, le RN ne pouvais pas censurer. Ce n'est pas une alliance, mais beaucoup se trompent sur le fondement.
Il y a seulement 30% de la population active en France. Nous sommes 67 millions. II faut traiter les problèmes par les racines, si on supprime toutes les aides (sauf pour les personnes réellement malades...les vrais handicapés...) mettre tout le monde au travail car du travail il y en a. Il n'y a pas de saut métier. Fini les faux chômeurs, les faux malades...etc...et notre Pays ira mieux. Mais cela ne se fera jamais car les gauchistes, écolos, CGT...seront là pour descendre dans les rues, provoquer des grèves...bloquer le Pays...FOUTRE LA MERDE QUOI!.
Il va nous sortir : " vous vous rendez compte pour NOS agriculteurs qui attendaient les aides promises..." SAUF QUE les agriculteurs ça fait des années qu'ils se plaignent et ça fait des années que Macron est président de la république. Il aurait pu s'occuper des problèmes des agriculteurs il y a déjà quelques années et non pas il y a 10 mois !!! Cet argument ne tient pas !
Tous ces socialistes, écologistes, extrêmes gauches maintenant RN, tous dans le même sac. Ils veulent aider comment ?. La France est ENDETTÉE, à force d'aider tous CES GLANDEURS, CES ASSISTÉS DE LA VIE, CES PARESSEUX et qui se permettent de donner des leçons aux autres !. On leur donne tout sur un plateau!. Pourquoi se lever le Q le matin ?.
Les lois sont là pour les protéger. Ces associations de M...On doit récupérer des milliards d'euros pour rembourser la dette et à côté on nous annonce que les primes ou aides seront versées pour ce Noël!. Mais un cauchemar.
Comme toujours le 5, Macron blablabla....
Et la Marine avec son attitude puante sur Tf1de sainte nitouche!quoi qu’ils auraient fait ça ne lui aurait pas plu! une calamité Vivement la prison pour elle je ne comprends pas un jugement si tardif! Une démission et puis quoi encore Macron a été élu! Moi je ne nommerai le premier venu jusque la dissolution en Juin
Elle n'a rien compris cette femme (Lepen) que dans les 11 millions d'électeurs, il y a une grosse partie des électeurs de droite et sans les électeurs de droite (déçus), il n'y aurait pas autant de députés dans son partie.
Il faut qu'elle arrête de parler au nom de ses électeurs...On ne l'a pas demandé de Censurer le gouvernement de Barnier!. Mais qu'elle est C...
S'il veut apaiser enfin le pays, qu'il démissionne !
Faut pas rêver, la soupe est trop bonne...
Bon que va encore dire Macron pour emm....r les français?
Je doute qu'il démissionne mais avec lui, plus rien ne m'étonne.
A moins qu'il nous fasse une domenech et dise qu'il veut divorcer de Brigitte pour se marier avec Panot ou soudais.
et s'il démissionne ca changerait quoi?
Il y aura toujours la même assemblée qui ne peur être être dissoute avant juillet 2025...
Le FN n'a aucun programme, aucune vision, sinon de foutre les muzz à la mer.
Alors si : il y a un gouffre entre les deux. Et pas un petit.
c'est clair
les suisses sont quand même bien moins débiles...
Je suis électeur du Rn, mais là honte à eux Quel déshonneur, on ne s'associe pas même sur une motion de censure avec le diable. LFI ne sont pas des adversaires politiques, mais de la pourriture islamique et antifrançais qu'il faut anéantir et exterminer. Lepen va regretter amèrement cette trahison idéologique .
Marine a le coeur à gauche et le portefeuille à droite, c'est une socialiste refoulée qui a fait un bel héritage.
Bon que va encore dire Macron pour emm....r les français?
Je doute qu'il démissionne mais avec lui, plus rien ne m'étonne.
A moins qu'il nous fasse une domenech et dise qu'il veut divorcer de Brigitte pour se marier avec Panot ou soudais.
Je suis électeur du Rn, mais là honte à eux Quel déshonneur, on ne s'associe pas même sur une motion de censure avec le diable. LFI ne sont pas des adversaires politiques, mais de la pourriture islamique et antifrançais qu'il faut anéantir et exterminer. Lepen va regretter amèrement cette trahison idéologique .
Une union Extrême Droite/Extrême Gauche... C est beau... C'est émouvant
En même temps le fossé n'est pas si énorme. C'est juste l'immigration et les musulmans le fossé !
j'entends Wauquiez, ce type est imbuvable, poursuivi par la justice, et ça donne des leçons aux autres, DEHORS tous ces LR que les français ont rejeté, moins de 50 sièges à l'assemblée....
... dit le mec qui n'aime pas les LR , les macronistes et leurs alliés , les RN , les LFI et qui rêve que de révolution !
Voilà où ça mène de faire copain copain avec les dégénérés d'extrême gauche! Et vous croyiez que les patriotes allaient vous suivre... Mais lol, les macronistes vous êtes vraiment des... Hum... je trouve pas de mot poli..
censure adoptée !!!
j'entends Wauquiez, ce type est imbuvable, poursuivi par la justice, et ça donne des leçons aux autres, DEHORS tous ces LR que les français ont rejeté, moins de 50 sièges à l'assemblée....
Wauquiez c'est un guignol de plus
j'entends Wauquiez, ce type est imbuvable, poursuivi par la justice, et ça donne des leçons aux autres, DEHORS tous ces LR que les français ont rejeté, moins de 50 sièges à l'assemblée....
Wauquiez n'a rien prouvé, c'est un planqué
"Je n'ai pas peur", mais j'aime bien faire peur aux autres. Cette dramatisation, cette mise en scène volontairement sur-jouée, comme si le pays allait basculer dès lundi dans un début de fin de monde, est tellement exagérée qu'elle en devient ridicule. Ces types ne sont pas capables de trouver les solutions pour améliorer le quotidien des français, mais ils sont toujours bien là pour donner leurs précieux et avisés conseils à tout le monde, conseils qu'ils ne sont d'ailleurs pas prêts à appliquer pour eux-mêmes. Un grand coup de pied dans cette fourmilière de politicards professionnels, et essayons de repartir sur de bonnes bases. Il est grand temps, cela urge de plus en plus, mais il n'est pas encore trop tard.
Une union Extrême Droite/Extrême Gauche... C est beau... C'est émouvant
j'entends Wauquiez, ce type est imbuvable, poursuivi par la justice, et ça donne des leçons aux autres, DEHORS tous ces LR que les français ont rejeté, moins de 50 sièges à l'assemblée....
quand on est convaincu par ses croyances....
Va chercher du travail, nuisible analphabète.
Et alcoolique.
C'est drôle ce sens unique toujours pratiqué par ces professionnels de la politique qui, faute de solutions à proposer, essaient juste de sauver leurs places. Retailleau semble soudainement découvrir que des autres partis que le sien sont aussi capables de monter des alliances certes très temporaires (mais pour lui bien évidemment ce ne sont que des magouilles) et s'en offusquer dès lors que c'est à son désavantage. Alors que rien ne le dérange quand les LR, les socialos, les écolos et les communistes s'allient aux LFI, alors qu'ils n'ont rien en commun, pour constituer "leur" front républicain et ainsi exclure du jeu ceux qui les dérangent, parce que c'est ainsi qu'ils l'ont décidé et que eux seuls savent ce qui est bon pour nous. C'est un juste retour de bâton, et lorsque leurs propres pratiques se retournent contre eux, ils doivent aussi savoir l'accepter. Le niveau des politicards français est tellement bas qu'il ne faut pas attendre autre chose de leur part.
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