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Mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahu émis par la Cour pénale internationale: Le premier ministre Michel Barnier affirme que la France "appliquera ses obligations"

Les pays du G7 ont fait savoir qu'ils respecteraient leurs obligations «respectives» vis-à-vis du mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. «Nous réitérons notre engagement envers le droit international humanitaire et respecterons nos obligations respectives», ont déclaré les chefs de la diplomatie dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion près de Rome. Contrairement aux autres membres du groupe (Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon et Italie), les États-Unis ne reconnaissent pas la CPI.

Le premier ministre français Michel Barnier a aussi réaffirmé que la France «appliquera rigoureusement (...) les obligations qui lui incombent» vis-à-vis du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sans dire toutefois de façon explicite si Paris procéderait à l’arrestation du dirigeant israélien s’il se rendait sur le territoire français.

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a estimé mardi qu’en tant que signataire du statut de la Cour pénale internationale, la France «doit appliquer les règles» et arrêter le premier ministre israélien s’il venait sur le territoire hexagonal. «Cette Cour opère (...) de manière indépendante, une indépendance à laquelle nous sommes, nous, République française, très attachés», a ajouté Michel Barnier. «Nous n’avons donc pas à commenter ces décisions, ni pour soutenir, ni pour condamner».

Paris avait «pris acte» jeudi de ces mandats d’arrêt, rappelant «son attachement au travail indépendant de la Cour», mais sans dire explicitement si la France procéderait à l’arrestation de ces personnes si elles venaient en France. L’Italie et le Royaume-Uni ont en revanche immédiatement annoncé qu’ils respecteraient leur engagement auprès de la CPI. À l’inverse, la Hongrie a invité le chef du gouvernement israélien en signe de défiance.

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Vos réactions

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barnier et macron veulent faire un geste amical envers les LFI, juste avant de se retirer l'un et l'autre sur la pointe des pieds.  Un cadeau d'adieu, en quelque sorte, c'est une charmante attention.

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26/novembre/2024 - 17h26

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la dangereuse antisémite Yaêl Braun Pivet ...

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26/novembre/2024 - 17h14

ses obligations ou ces obligations ???