L'examen de la demande de non-lieu contre les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, inculpés de viol en Argentine, ajourné à une prochaine audience le 25 octobre

L'examen de la demande de non-lieu, autrement dit d'abandon des poursuites, contre les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, inculpés de viol en Argentine en juillet, a été ajourné à une prochaine audience le 25 octobre, ont annoncé les avocats.

Lors d'une brève audience, les avocats de la plaignante ont soumis des éléments additionnels de nature médicale, qui ont été «incorporés» au dossier, a expliqué aux médias l'avocate de la plaignante, Natacha Romano. Les plaidoiries à proprement parler sur le non-lieu ont été reportées au 25, ont confirmé les avocats des deux parties.

Le long feuilleton qui a débuté cet été n'est donc pas terminé. Les deux jeunes internationaux, tous deux âgés de 21 ans, avaient été inculpés de viol aggravé (car commis en réunion) pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d'hôtel de Mendoza, où le XV de France venait de jouer un test-match contre l'Argentine.

D'abord détenus puis placés en résidence surveillée, le deuxième-ligne palois et le troisième-ligne rochelais avaient été libérés mi-août, puis autorisés à quitter l'Argentine dans l'attente de la fin de l'instruction. Le parquet avait relevé «l'existence de contradictions notoires, d'incohérences, de zones grises et même d'explications insuffisantes» dans les déclarations de la plaignante. 

Les deux joueurs avaient regagné la France le 4 septembre puis, dans la foulée, repris l'entraînement dans leurs clubs respectifs. Auradou a rejoué en Top 14 avec la Section Paloise, à chaque fois comme titulaire, contre Perpignan et Castres. Jégou a retrouvé le chemin de l'entraînement avec le Stade Rochelais mais n'a pas encore refoulé les pelouses du championnat.