07/10/2024 14:03

Condamnée pour l’accident mortel d’un bus scolaire à un passage à niveau à Millas en 2017, la conductrice n’entend pas changer de version à son procès en appel qui s’ouvre cet après-midi

Condamnée pour l’accident mortel d’un bus scolaire à un passage à niveau à Millas (Pyrénées-Orientales) en 2017, la conductrice n’entend pas changer de position: à son procès en appel, qui s’ouvre cet après-midi, à Aix-en-Provence, elle devrait maintenir qu’elle n’a pas percuté les barrières.

« Pour elle, et je pense qu’on va le démontrer, les barrières étaient levées », a expliqué son avocat, Me Jean Codognès, à l’AFP. Jugée responsable de ce drame, dans lequel six collégiens avaient perdu la vie, Nadine Oliveira avait été condamnée à cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, pour homicides et blessures involontaires, en novembre 2022, à Marseille.

Dix-sept enfants avaient aussi été blessés, dont huit grièvement, dans cette collision avec un TER si violente qu’elle avait coupé le car en deux. Mais Mme Oliveira avait aussitôt fait appel et, sauf surprise, elle ne devrait donc pas changer de ligne de défense: pour elle, le passage à niveau était bien ouvert quand elle a tenté de le traverser avec son bus.

Avant le drame, Nadine Oliveira avait emprunté ce passage à niveau N.25 presque 400 fois et elle ne l’avait jamais vu fermé. « Si les barrières avaient été baissées, elle n’aurait évidemment jamais franchi ce passage à niveau », a insisté Me Codognès auprès de l’AFP.

La question de savoir si la conductrice avait forcé ou pas la barrière du passage à niveau, en ramenant un groupe de 23 adolescents vers la commune de Saint-Feliù-d’Avall, dans la région de Perpignan, avait été au cœur des débats du procès en première instance.

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