16/07/2024 14:41

OFFICIEL : Les démissions de Gabriel Attal et de son gouvernement viennent d'être acceptées par Emmanuel Macron mais ils restent en place "pour assurer les affaires courantes"... pendant une durée indéterminée

18h14: Emmanuel Macron a "accepté" la démission du gouvernement Attal Le Premier ministre a remis la démission de son gouvernement au président, qui l'a accepté. Gabriel Attal assure, avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement, comme l'a annoncé l'Élysée. «Afin que cette période s'achève le plus rapidement possible, il appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français», a affirmé la présidence de la République.

Lors d’un dernier Conseil des ministres, ce mardi matin, Gabriel Attal avait salué son mandat de six mois à Matignon auprès du président de la République, évoquant sa « reconnaissance » auprès d’Emmanuel Macron. L’équipe actuelle va continuer à gérer « les affaires courantes », notamment pendant la période très sensible des Jeux olympiques de Paris (26 juillet - 11 août). Cette nouvelle configuration permettrait d’assurer « au nom de la continuité, le fonctionnement minimal de l’État », explique une note du secrétariat général du gouvernement (SGG) datée du 2 juillet.

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17h52: Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialise, annonce au micro de LCI que les composantes du Nouveau Front populaire ont abouti à un "accord" sur une candidature unique à la présidence de l'Assemblée nationale. "Nous sommes d'accord pour une candidature unique au perchoir (...) je ne donnerai pas de nom à ce stade", a-t-il annoncé.

14h40 : Emmanuel Macron a estimé en Conseil des ministres qu'il était de la «responsabilité» de son camp de «mettre une proposition sur la table en vue d'une coalition majoritaire ou d'un large pacte législatif», a rapporté un participant. «Il faut travailler sur les axes programmatiques autour de la préservation des acquis économiques, l'accent sur une réponse régalienne forte, des mesures en faveur de la justice sociale», a dit le chef de l'État, qui a fait savoir qu'il accepterait mardi soir la démission du gouvernement de Gabriel Attal, qui sera ensuite chargé de gérer les affaires courantes.

14h28: En Conseil des ministres, le premier ministre Gabriel Attal a assuré que le gouvernement assurera «la continuité de l'État», aussi longtemps qu’Emmanuel Macron le jugera «nécessaire, à la veille d'événements majeurs pour notre pays.» «Nous aurions pu disparaître. Nous avons évité le pire. L'avenir est à écrire», a encore martelé le premier ministre, qui avait remis sa démission au chef de l’État au lendemain du deuxième tour des élections législatives.

13h18: Après l'avoir refusée une première fois dans la foulée des élections législatives, cette fois-ci le président va l'accepter en fin de journée, selon les informations de RTL. Le chef de l'État a l'annoncé ce mardi 16 juillet lors du Conseil des ministres.

 

 

12h45: Le Premier ministre et son gouvernement sont arrivés à l'Elysée pour le premier Conseil des ministres convoqué par Emmanuel Macron depuis les élections législatives. Selon plusieurs sources concordantes, le président devrait accepter à cette occasion la démission de Gabriel Attal.

10h01: Dans un sms adressé aux députés Ensemble, et relayé par Cnews, Gérald Darmanin écrit: Bonjour à tous,

Les propositions législatives du groupe de la Droite Républicaine sont très intéressantes et méritent que nous en discutions. Il faudrait en connaître davantage mais il est certain pour moi que les axes évoqués sont en grandes partie ceux qu’il faut travailler à la demande des Français et que nous avons pu entendre pendant cette campagne. 
Nous devons travailler avec les LR sur le fond."

09h53: La cheffe des écologistes Marine Tondelier appelle ses partenaires de gauche à la raison et au calme. «Je vois passer des propos qui me font honte. Vous avez le droit de ne pas être d’accord. Mais entre partenaires (et de manière générale d’ailleurs) on se respecte», a-t-elle clamé sur les réseaux sociaux.


09h30: Invité sur RTL, François Ruffin regrette: "On ne fait qu'entériner le découragement, entériner le ressentiment aujourd'hui dans le cœur des gens. (...) C'est une honte."

Et d'ajouter que pour lui, la longue négociation entre partis de gauche pour Matignon "donne raison évidemment à Emmanuel Macron qui peut se dire 'franchement, s'ils ne sont pas capables de se donner un nom de Premier ministre, comment vont-ils gouverner le pays'".

08h48: Sur RMC, Fabien Roussel évoque son inquiétude et appelle LFI à revenir à la table des négociations. "Nous avons du mal à trouver une solution qui fait consensus", explique-t-il. "Si on ne parvient pas à trouver une solution dans les jours qui viennent, ce serait un naufrage."

08h03: Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a jugé "pas sérieuse" l'idée des autres membres du Nouveau Front populaire de proposer la spécialiste du climat Laurence Tubiana pour Matignon car cela ferait "rentrer par la fenêtre les macronistes".

"Si c'est effectivement ce profil sur lequel travaillent nos partenaires, je tombe de ma chaise", a déclaré sur France 2 M. Bompard qui reproche à Mme Tubiana d'avoir "signé il y a quatre jours une tribune dans laquelle elle appelait à constituer une coalition et un programme commun avec les macronistes".

"L'objectif est bien de constituer un gouvernement du Nouveau Front populaire pour appliquer le programme du Nouveau Front Populaire et certainement pas de préparer une coalition avec les macronistes", a martelé M. Bompard.

Ensuite, "chaque député au sein de l'Assemblée nationale aura la responsabilité de nous laisser ou non dérouler la politique qui est la nôtre. Et je mets au défi les députés à l'Assemblée nationale, par exemple, de censurer un gouvernement qui s'engagerait pour augmenter le Smic, pour augmenter le point d'indice des fonctionnaires ou pour abroger la réforme des retraites", a-t-il ajouté.

M. Bompard a répété que LFI ne souhaitait pas "perdre davantage de temps dans des discussions qui sont infructueuses", pour se concentrer sur "une candidature commune" pour la présidence de l'Assemblée jeudi qui est "une étape décisive".

"S'il faut que les insoumis renoncent à occuper cette fonction ou à proposer leur candidature à la présidence de l'Assemblée nationale pour permettre cette candidature commune, nous serons prêts à le faire", a-t-il assuré.

07h45: Qui est Laurence Tubiana, cette femme que les socialistes, le communistes et les écolos veulent en cheffe du gouvernement ?  La semaine dernière, dans la foulée des résultats du second tour des élections législatives, Laurence Tubiana faisait partie des signataires – avec José Bové, Marisol Touraine, Noël Mamère ou encore Aurélie Filippetti – d’une tribune publiée dans « Le Monde » appelant le Nouveau Front populaire à « tendre la main aux autres acteurs du front républicain pour discuter d’un programme d’urgence républicaine ».

Née à Oran en 1951, elle s’installe en France avec ses parents en 1962, après la guerre d’Algérie. Quelques années plus tard, elle est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et décroche un doctorat en sciences économiques à l’université Paris I.

Ancienne militante à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), elle devient, dans les années 1970, l’assistante de Lionel Jospin, alors professeur d’économie à l’IUT de Sceaux.

De 1997 à 2002, quand il est nommé Premier ministre, elle devient sa conseillère sur les questions de développement durable à Matignon.

En 2012, elle fait partie des signataires de l’appel lancé par plusieurs économistes à soutenir la candidature de François Hollande à l’élection présidentielle.

Rompue à l’exercice délicat de la diplomatie, Laurence Tubiana a été ambassadrice des négociations pendant la COP21 en 2015, et est présentée comme l’architecte de l’Accord de Paris qui a été signé à cette occasion.

Professeure à l’Institut d’études politiques de Paris, elle est titulaire de la chaire de développement durable. Depuis 2017, elle dirige la Fondation européenne pour le climat. Elle est également présidente du directoire de l’Agence française de développement.

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Vos réactions

Portrait de tomy
17/juillet/2024 - 09h08

donc cela veut dire qu'on n'a plus de gouvernement pour une durée indéterminée 

de mieux en mieux

 

Portrait de Marc Avel
16/juillet/2024 - 20h57

Je reste persuadé que Macron va continuer à n'en faire qu'à sa tête. Il ne choisiras personne qui lui sera imposé. S'il commence à demander à sa majorité de préparer une coalition avec les républicains, c'est bien, à mon avis, pour ne pas avoir à répondre aux propositions de la gauche.

Portrait de bergil
16/juillet/2024 - 20h44
iceman a écrit :

Le front populaire a simplement à lui donner un nom. Apparemment c'est trop compliqué pour cette fausse coalition... Taper sur Macron ici est ridicule.

" Taper sur Macron ici est ridicule. " il me semble que c'est quand bien même lui qui a mis la France dans cet état !  Maintenant il lance presque un ultimatum aux parlementaires pour qu'ils se mettent d'accord et ce pour " le service des Français et Françaises " il est un peu gonflé !

Portrait de DK Dent
16/juillet/2024 - 16h34
maudav a écrit :

Excusez-moi d'être très con mais pourquoi macron devrait nomme une personne de LFP pour être premier ministre ?

Rien ne l'y oblige et surtout en attendant un peu, il voit jour après jour cette coalition bidon se déchirer.

Dans deux jours les socialos, les verts et les communistes auront quitté cette entente de façade.

Mais alors question : Pourquoi les médias ne mettent pas les lfi face à la réalité ?

Quand on entend bompard ou aubry qui réclament la légitimité des urnes, ils ont 70 députés, pourquoi ne pas mettre en face d'eux un connaisseur de la constitution les envoyer à la réalité ?

Excusez-moi d'être très con...

On ne peut rien contre la nature.

Portrait de MICMAH458
16/juillet/2024 - 13h23

Un seul à mes yeux pour être Premier ministre : hollande.  Il a été nul comme président, il peut également l'être comme chef du gouvernement, et ça au moins cela aurait l'avantage d'être rigolo.  Tant qu'à être gouvernés par des incompétents, des menteurs et des manipulateurs,  autant y aller à fond dans le délire politico-clownesque-ubuesque de ce pays.

Portrait de MICMAH458
16/juillet/2024 - 10h20

Cette communiste révolutionnaire (déjà deux raisons pour qu'elle ne soit jamais 1er Ministre), vient de perdre définitivement toute chance d'accéder à ce poste : elle est soutenue par marine tondelier, la négation même de la politique (il suffit de se rapporter à ses dernières déclarations, qui sont très éloquentes quant à son combat pour servir efficacement le pays).

Portrait de tomy
16/juillet/2024 - 09h26

une communiste révolutionnaire, prof d'économie,  à part continuer a faire des déficits publics et de la dette, je ne vois pas ce qu'elle pourrait faire d'autre ! 

Portrait de GLGD
16/juillet/2024 - 08h01

Avec des cartes de séjours climatiques pour tous ceux qui ont chaud en Afrique (mais avec la canicule chez nous et interdiction de la clim, ils seront mieux c'est sûr), avec un carburant à 3 euros le litre plein de taxes, avec de la taxe carbone partout y compris pour aller en vacances à moins de 50 km autour de chez nous, avec des squatteurs dans nos propriétés protégés par l'état, et des policiers armés de pistolet à eau et des peluches à veste verte, les idées de gauche ont l'avantage qu'elles accéléreront la chute de la France soit pour en finir soit pour qu'on règle leur bordel ensuite au plus vite.