
17h57: Bras de fer à gauche, désunion au sein du camp présidentiel: cinq jours après le vote massif aux législatives en France, les partis peinent à faire émerger une majorité de gouvernement et un leader.
L'union des gauches, arrivée en tête contre toute attente mais sans majorité absolue, vit l'épreuve du feu en raison des désaccords entre les Insoumis de l'ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon et les socialistes.
Au cinquième jour de tractations, ils ne se hasardent plus à promettre de s'entendre rapidement sur un nom pour le poste de Premier ministre. « Ce n'est pas parce que la question du Premier ministre n'est pas tranchée que rien n'avance », a tempéré la cheffe des écologistes Marine Tondelier. « C'est normal que ça prenne un peu de temps », veut-elle croire.
Le calendrier pourrait même s'étirer jusqu'au 18 juillet, quand les députés reviendront à l'Assemblée pour élire leur président. Le Nouveau Front populaire s'estime vainqueur, bien qu'avec 195 députés il lui manque une centaine de sièges pour atteindre la majorité absolue. Cette situation l'expose à un risque immédiat de censure s'il parvient à former un gouvernement. En outre, le camp présidentiel, qui a réussi à préserver quelque 160 élus, reste en embuscade et n'a pas renoncé à former une majorité au centre.
Les législatives anticipées, convoquées par le président français après l'échec de ses candidats aux élections européennes du 9 juin, ont cependant laissé des traces. Le camp présidentiel cache péniblement certaines dissensions et vendredi, lors d'une réunion à l'Élysée, le président Emmanuel Macron a déploré le « spectacle désastreux » donné ces derniers jours par son camp, qui peine à s'unir derrière Gabriel Attal, Premier ministre depuis janvier 2024 et chef de la campagne éclair aux législatives. Il est le seul candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée. Il s'est engagé vendredi à « protéger les Français de tout gouvernement qui compterait des ministres issus du RN ou de LFI », dans sa profession de foi pour cette présidence de groupe, en évoquant le parti d'extrême droite et le mouvement de gauche radicale.
La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a progressé aux législatives avec 140 députés mais moins que prévu, a prévenu que son parti « censurera tout gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles ».
15h19: Emmanuel Macron compte accepter la démission de Gabriel Attal et du gouvernement mardi 16 juillet après le dernier Conseil des ministres, a appris franceinfo auprès d'un participant à une réunion à l'Elysée. Rappelons que Gabriel Attal avait présenté sa démission au lendemain du second tour des élections législatives anticipées, lundi, mais le chef de l'État l'avait refusée. Il avait demandé à son Premier ministre de rester "pour le moment afin d'assurer la stabilité du pays".
15h17: Emmanuel Macron a déploré ce vendredi lors d'une réunion à l'Elysée le "spectacle désastreux" donné par son camp lors d'une semaine marquée par des divergences internes sur la ligne ou la gouvernance du groupe fraîchement élu à l'Assemblée, ont indiqué des participants à l'AFP.
Lors de cette rencontre, à laquelle ont notamment participé Gabriel Attal, Gérald Darmanin ou Elisabeth Borne, le chef de l'Etat a également appelé ses troupes à "oeuvrer à un rassemblement", en privilégiant "la Nation plutôt que les ambitions prématurées", a fait savoir un proche de M. Macron.
Alors que le camp macroniste a réussi à sauver les meubles à l'issue du deuxième tour des élections législatives dimanche dernier, en préservant quelque 160 élus dont une petite centaine chez Renaissance, ces derniers jours ont été marqués par des dissensions autour du futur chef de file des députés - Gabriel Attal est finalement seul candidat - et sur la stratégie politique, entre mains tendues à droite ou à gauche.
Emmanuel Macron s'est d'abord entretenu une vingtaine de minutes en tête à tête avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui ne s'est finalement pas porté candidat à la présidence de groupe mais a diffusé un message auprès de ses collègues députés durant la réunion à l’Élysée appelant à un "examen critique" de l'action menée.
Auprès des leaders de Renaissance, Emmanuel Macron a fait part de sa "volonté d'apaisement et d'unité" et de la "nécessité de loyauté au projet" initié il y a 7 ans, selon un proche.
Figuraient également autour de la table les ministres Stéphane Séjourné et Aurore Bergé, l'ex président du groupe de députés Renaissance Sylvain Maillard ou encore la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet, candidate à sa succession jeudi prochain.
De sources concordantes, les convives ont eu "une longue discussion" sur les futures élections pour les postes clés de l'Assemblée, à commencer par le perchoir, qui vont "donner la tonalité".
Pour Emmanuel Macron, le vote pour la présidence "sera une clarification réelle" des rapports de force au Palais Bourbon, selon un participant, alors que le gauche, arrivée en tête dimanche dernier, cherche toujours à s'entendre pour proposer un gouvernement.
Vos réactions
Macron vous a eut. Il a divisé et il va reigner. Droite ou gauche il l’a réussi
Et vous ? Avec vos fautes d'orthographe, il ne vous a pas eu(e) ?
Vous êtes extra-terrestre ? mieux que les autres ?
Macron vous a eut. Il a divisé et il va reigner. Droite ou gauche il l’a réussi
Oui ce sont les Français qui n'ont pas compris ce sont eux les meilleurs ..... C'est honteux !!!!!
Long live Bruxelles.
Si je peux le rassurer, de plus en plus de français (ceux du peuple) déplorent tout aucun le spectacle offert par lui-même, son gouvernement et la "majorité" faite de bric et de broc par des alliances entre gens qui n'ont rien en commun et qui se sont entendus, juste pendant une semaine, pour se liguer tous contre un seul (entre parenthèses, ce n'est pas très glorieux et cela donne peu de raison de se pavaner). Pour quand même donner un petit coup de pouce à macron qui, on le comprend, n'en sort vraiment pas, je lui conseille Hollande comme 1er Ministre, ce serait rigolo...
Si j'ai bien tout compris, le premier ministre peut démissionner, macron accepte la démission mais le premier ministre reste en poste pour gérer les affaires courantes sans aucune obligation de délai pour être remplacé.
à 10 jours des JO il va nommer un nouveau gouvernement ? Ce serait (encore) se tirer une balle dans le pied.
(Je ne réponds pas aux gauchistes, ne perdez pas votre temps si précieux)
Bonjour,
Moi personnellement je ne comprends rien. On est dans un tel bourbier à cause de ce psychopathe-sociopathe de l'Elysée.
Il méprise son peuple et je me demande bien ce qu'il va encore sortir de son chapeau.
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