nicolas sarkozy          17h48: Le Premier ministre, Gabriel Attal, recevra les députés Renaissance à Matignon demain soir, a appris franceinfo auprès de sources parlementaires.
15h53: Manuel Bompard (LFI) prend la parole "C'est une défaite sévère pour Emmanuel Macron et La France Insoumise. Le maintien de Gabriel Attal ne peut pas effacer notre victoire. Nous nous préparons à gouverner pour appliquer notre programme. Nous pouvons demain supprimer la retraite à 60 ans, bloquer les prix, annuler les prix... "
15h04: Jordan Bardella prend la parole: "Nous sommes la première force politique de France mais Emmanuel Macron a fait le choix de jeter la France à l'extrême gauche. J'assume ma part de responsabilité dans la victoire aux Européenes mais aussi dans la défaite d'hier.
Mais les arrangements électoraux privent les Français d'une alternance. Nous espérions avoir une majorité absolue (...) le RN est aujourd'hui la première force politique en nombre de voix et les accords électoraux passés entre Monsieur Mélenchon et Macron nous ont empêché d'obtenir la majorité, donc je comprends la frustration de millions de Français
"Nous n'entendons pas remettre en cause la double nationalité", souligne Jordan Bardella pic.twitter.com/42Nhd6BTRM
— BFMTV (@BFMTV) July 8, 2024
14h38: Jean-Luc Mélenchon est arrivé au QG de la France insoumise aux côtés de ses proches Manuel Bompard, Mathilde Panot et Clémence Guetté, sans s'exprimer, mais l'objectif de la réunion est d'évoquer le nom du futur Premier Ministre qui a être proposé à Emmanuel Macron.
.@JLMelenchon arrive, avec @MathildePanot, @Clemence_Guette et @mbompard, au QG de La France insoumise.#DirectAN #ElectionsLegislatives2024 pic.twitter.com/ozIjcGoLcK
— LCP (@LCP) July 8, 2024
12h46: Dans un message posté sur X , Bruno Le Maire met en garde contre un risque de «crise financière» et de «déclin économique».
Le ministre de l'Economie écrit:
"Les Français sont allés massivement aux urnes le 7 juillet. Ils ont dit non à l’arrivée du Rassemblement national au pouvoir. C’est une excellente nouvelle. La France reste la France, hostile à toute discrimination et à toute distinction entre les citoyens. Je veux adresser à tous nos élus mes félicitations les plus chaleureuses. Ils ont résisté dans des circonstances difficiles. Nous revenons moins nombreux à l’Assemblée nationale : cela doit nous conduire à une grande humilité.
Plus que jamais, restons unis. La nouvelle donne politique issue de la dissolution présente trois risques majeurs. A nous de les conjurer. Le risque le plus immédiat est une crise financière et le déclin économique de la France.
L’application du programme de rupture du Nouveau Front populaire détruirait les résultats de la politique que nous avons conduite depuis sept ans et qui a donné à la France du travail, de l’attractivité et des usines. Ce projet est exorbitant, inefficace et daté. Sa légitimité est faible et de circonstances. Il ne doit pas s’appliquer.
Le deuxième risque est une fracture idéologique de la nation, emportant avec elle des querelles incessantes et un épuisement collectif. Nous devons tout faire pour prévenir ce risque. Nous devons apporter des réponses à la colère et aux inquiétudes légitimes de nos concitoyens, notamment les 10 millions qui ont voté pour le Rassemblement national. Nous devons agir autrement. Nous devons écouter, entendre, répondre sans délai, en associant toutes les forces de la nation. Sans quoi nous irons droit au blocage et à la crise de régime. C’est le dernier risque. Les forces de l’Assemblée nationale sont éparpillées. Leurs idées le sont encore plus. Nous avons un besoin impérieux de cohérence et de lucidité.
Plus que jamais par conséquent, revenons au réel. Passées les élections législatives, il reste le monde. Il reste la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-Orient, la compétition économique et technologique farouche entre les nations, l’accélération du réchauffement climatique. La France ne peut pas rester spectatrice de ces bouleversements.
Elle doit en être un acteur majeur. Toutes les forces politiques qui croient dans l’économie de marché, dans le redressement des finances publiques, dans la transition énergétique, dans la construction européenne et dans le rétablissement sans faille de l’autorité de l’Etat doivent donc se dégager de leurs intérêts partisans, pour poursuivre l’indispensable transformation de notre modèle économique et social et affirmer notre puissance. La place de la France au XXIème siècle se joue maintenant. Elle est à ce prix. Le prix du réel."
12h45: Le gouvernement allemand a fait part lundi d'un «certain soulagement» après les résultats des élections législatives en France, alors que Berlin craignait les conséquences d'une victoire du Rassemblement national (RN).
«Pour l'instant, je crois qu'il y a un certain soulagement qui prévaut, car les choses que l'on craignait ne se sont par réalisées», a indiqué le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit, lors d'une conférence de presse. Nous observerons comment (...), dans cette situation très inhabituelle, un gouvernement se formera».
Le chancelier «aura l'occasion de discuter de la situation» avec le président français Emmanuel Macron à Washington, lors du sommet de l'Otan organisé de mardi à jeudi dans la capitale américaine, a encore déclaré Steffen Hebestreit.

12h21: Emmanuel Macron vient de refuser la démission de Gabriel Attal, qui lui demande de rester Premier ministre "pour le moment" afin "d'assurer la stabilité du pays". Le chef de l'État a également remercié Gabriel Attal pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées.
12h01: Le Kremlin a affirmé lundi n'avoir ni "l'espoir" ni "l'illusion" d'une amélioration des relations entre Paris et Moscou, particulièrement tendues par le conflit ukrainien, au vu des résultats des élections législatives anticipées en France.
"Pour la Russie, le mieux serait une victoire des forces politiques prêtes à faire des efforts pour restaurer nos relations bilatérales. Mais pour l'instant, nous ne voyons chez personne une telle volonté politique clairement exprimée, donc nous ne nourrissons pas d’espoir ni d'illusion particulière à ce sujet", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
11h40: Gérald Darmanin vient d'arriver à l'Elysée pour s'entretenir également avec Emmanuel Macron, en tête à tête
11h15: Le convoi de Gabriel Attal quitte Matignon en direction l'Elysée.
09h53: La Bourse de Paris orientée à la baisse après le score de la gauche avec le Front Populaire. Le Figaro écrit ce matin : "Les investisseurs tablaient sur un palais Bourbon divisé mais n'avaient pas anticipé, comme bon nombre d'observateurs politiques, un tel résultat du Nouveau Front populaire. La majorité relative de l’union de la gauche pourrait, en conséquence, faire souffler un vent d’incertitude sur les cours. La Bourse de Paris perdait 0,49% à l’ouverture."
09h31: La cheffe de file sortante des députés LFI Mathilde Panot sur RTL estime que "Jean-Luc Mélenchon n'est absolument pas disqualifié" pour occuper les fonctions de Premier ministre. Proche du leader insoumis, elle estime que ce dernier "est celui qui a réappris à la gauche à gagner et celui qui a redonné de l'espoir à des millions de personnes, notamment en faisant 22% à l'élection présidentielle. Et celui grâce à qui a pu exister non seulement la Nupes, mais aujourd'hui le Nouveau Front populaire."
09h08: Le premier secrétaire du Parti socialiste estime qu'il faudra aller chercher des majorités "texte par texte", mais rappelle que le gouvernement du Nouveau Front populaire pourra également revenir sur certaines réformes par décret, comme sur la réforme des retraites. "Il faut que le Parlement redevienne le cœur battant de la démocratie", affirme-t-il.
Réforme des retraites "Ce qui a été imposé par le 49-3, peut être éventuellement aussi, défait par un 49-3", dit Olivier Faure. pic.twitter.com/cZzYTPQKWT
— franceinfo (@franceinfo) July 8, 2024
08h25: Manuel Bompard de LFI ne ferme pas la porte à un Premier ministre issu d'un autre parti composant le Nouveau Front populaire, mais estime qu'il est d'usage que celui-ci soit issu du groupe le plus important au sein de la coalition, en l'occurrence La France insoumise.
Il faut respecter la parole que nous avons donnée devant les électrices et les électeurs.
— Manuel Bompard (@mbompard) July 8, 2024
Nous appliquerons le programme du NFP : abrogation de la réforme des retraites, augmentation du SMIC, rétablissement de l’ISF.
Chaque groupe politique devra prendre ses responsabilités. pic.twitter.com/WrAbgrClYl
06h43: Voici les résultats définitifs des élections publiés cette nuit. Selon les résultats définitifs des législatives publiés par le ministère de l'Intérieur, la coalition de gauche du Nouveau Front populaire arrive en tête avec 178 sièges (182 en comptant les dissidents), devant Ensemble (156) et le Rassemblement national avec ses alliés (143 sièges).
Du côté du NFP (25,7 % des voix), La France insoumise est toujours le premier parti de la coalition, mais stagne autour de 75 députés tandis que le PS double quasiment ses troupes (59), contre 28 pour les Écologistes et 9 pour le Parti communiste français.
Toutes les formations sont loin de la majorité absolue (289), une situation qui ouvre une période d'incertitude et de tractations. Gabriel Attal doit remettre lundi matin sa démission à Emmanuel Macron, mais il s'est dit prêt à rester Premier ministre aussi longtemps que nécessaire, à l'approche des Jeux olympiques.
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06h01: À l’issue d’une journée tendue marquée par un taux de participation dépassant les 65%, le Nouveau Front populaire (NFP) est arrivé en tête de ces élections législatives de 2024 et devrait avoir entre 190 et 205 sièges. La coalition de gauche est suivie de la majorité présidentielle, auparavant en majorité relative au sein de l’Hémicycle avec 169 sièges avant sa dissolution, qui devrait récolter, elle, entre 160 et 180 sièges.
On retrouve ensuite le Rassemblement national (RN) et ses alliés avec, selon cette première estimation, entre 130 et 150 sièges. Le vote a par ailleurs été marqué par une forte hausse de la participation, de l'ordre de 67%.
Les Républicains, qui n’ont pas fait alliance avec le RN, ont suivi en 4e position avec un nombre de sièges compris entre 50 et 60 sièges. À la suite de désistements qui se sont succédé tout au long de la semaine, le second tour a réuni 1.094 candidats en lice dans 501 circonscriptions après l’élection de 76 députés au premier tour, dimanche 30 juin.
Dans les circonscriptions restantes, les candidats ont été départagés dans le cadre de 410 duels, 89 triangulaires et 2 quadrangulaires.
Vos réactions
Quand on vote n importe quoi, on arrive à une assemblée qui ressemble à n importe quoi. Au final il y a 577 gagnants qui auront 6000 euros d indemnite par mois , et 69 millions de perdants .......
Si vous êtes juifs, gays, trans ou blond, il est conseillé de FUIR la France au plus vite.
Des PURGES sont organisées actuellement, sur le modèle du 7 octobre.
La drogue...
Je trouve que c’est une bonne leçon pour les gens de droite.
ils doivent faire barrage aux gens du centre. Ils seront toujours là pour aller à gauche.
absurde, ce sont les résultat de l'élections de juin qui ont conduit à cette décision. S'il l'avait fait en octobre, ce serait tombés de nullepart.
D'autres part, le pays accueille en juillet/aout un évènement mondial, les regards de tous sont sur nous, c'est pas le moment nommer un nouveau gouvernement qui sera potentiellement incapable de gouverner et de prendre des décision (de toute façon ils sont en vacances en aout). C'est juste la décision la plus sage, et en septembre/octobre, de potentiel alliances et accord auront eu le temps de se faire pour trouver à qui donner les clés du gouvernement. si ça se trouve on aura une alliance Macron-LR qui deviendra un groupe majoritaire face au NFP qui aussi des chances d'éclater d'ici là.
Parler de psychiatrie quand on a du mal à comprendre ce genre de chose...
" absurde, ce sont les résultat de l'élections de juin qui ont conduit à cette décision " Faux il l'avait dit à son père 2 mois avant ! Faut vous renseigner !
Il faudrait que Bardella fasse des conférences dans les lycées parce que la jeunesse c'est l'avenir de la France et leurs démontrer les problèmes de la France immigration , assistance publique , insécurité etc...
Mélenchon et ses 80 députés , il est pas un peu léger ? C'est pas avec ça qu'il va aller loin , personne n'est dupe , même si on compte tout ses ( faux ) amis !
Bravo Macron ! toujours un coup d'avance !!! Moi ou le chaos ... Maintenant on a les deux
Parce que le pays est stable ?
J'espère qu'une grande vague d'immigration va arriver vite pour remplacer et pour moins cher ceux qui ont voté pour eux ; humour bien entendu
pour "assurer la stabilité du pays", c'est de l'humour macronien?
Macron était pressé de dissoudre, maintenant il dit qu'il faut attendre.... N' aurait il pas été plus simple d' attendre Octobre pour organiser des élections ? Il aura tout fait pour qu'après sont départ ce soit le chaos ....
je pense que sont cas relève de la psychiatrie...
Quelle surprise alors... personne l'avait vu venir ce refus
(les nazis sont parti d'ici aussi, ça va être + calme jusqu'au prochaine élection)
Non c'est pas vrai, on s'y attendait pas.
Et oui comme je dis, Macron reste grand gagnant avec son parti Ensemble ! et ses sous partis LR-UDI-DVD. La combinaison de tout ça fait plus de 230 sièges. Et oui la politique...
Pauvre M. Melenchon qui croyait être le roi..hier soir
C'était sur ! Macron n'allait pas donner le pouvoir à un parti minoritaire.
Bah si il est disqualifié, puisque il a pas assez de sièges pour contrer Ensemble + LR-UDI-DVD, si c'est 2 là fusionnent adieu..
Sur ce coup là le RN a mieux réfléchi en obligeant la majorité absolue
Melanchon 1er à la tête du gpuvernement ! quelle horreur !
Il faut réécouter les gauchos hier soir :" les Français ne veulent pas du RN et demandent le NFP". Le RN a largement plus de voix, donc les Français veulent plus de sécurité et moins d'immigration. Le système électoral leur enverra l'inverse.
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