
Ancien conseiller de Bill Clinton et journaliste politique chevronné, George Stephanopoulos est surtout un intervieweur très efficace, pilier de la chaîne ABC News qui s'est vu confier la tâche de poser certaines questions brûlantes au président et, ce faisant, de jauger l'acuité cérébrale de celui que désormais les trois quarts des électeurs aimeraient voir remplacé avant l'élection.
La chaîne ABC a été choisie par la Maison Blanche en raison de son taux d'audience élevé et de l'image d'impartialité qu'elle projette, a précisé le New York Times. M. Stephanopoulos, 63 ans, est habitué aux face-à-face à fort enjeu. Il a interviewé Barack Obama, Benjamin Netanyahu, Mahmoud Ahmadinejad ou encore Vladimir Poutine. Mais vendredi seront au premier plan les interrogations sur l'état de santé de Joe Biden, qui se sont imposées ces derniers jours.
Après être apparu bredouillant et perdant le fil de ses pensées face à Donald Trump, le président devra prouver qu'il n'est pas tant usé par le poids de ses 81 années.
Né de parents d'origine grecque à Fall River, une petite ville du Massachusetts, George Stephanopoulos grandit à Cleveland, dans l'Ohio.
Son père est alors un responsable du clergé orthodoxe américain et sa mère occupe également des responsabilités au sein de cette Eglise. Une fois diplômé de la prestigieuse université new-yorkaise Columbia, il s'installe à Washington et commence à travailler en tant qu'assistant parlementaire. Il retrouve ce double lien avec la Grèce et le Massachusetts en s'impliquant en 1988 dans la campagne pour la Maison Blanche de Michael Dukakis, le gouverneur de l'Etat, d'origine grecque.
Mais George H. W. Bush remporte le scrutin. A la présidentielle suivante, en 1992, on voit George Stephanopoulos jouer un rôle central dans la campagne de Bill Clinton, victorieuse cette fois.
Il devient l'un des principaux conseillers du président démocrate à la Maison Blanche, faisant même office de porte-parole.
Encore quatre ans plus tard, nouveau virage: il démissionne de l'exécutif et n'accompagne donc pas Bill Clinton dans son second mandat, marqué par l'affaire Lewinsky.
Dans un livre publié en 1999, le conseiller se confie sur sa déprime et la pression subie pour porter la parole présidentielle. Mais l'homme rebondit comme expert politique sur ABC, dont il devient la figure respectée de deux fleurons de la grille des programmes: l'émission matinale "Good Morning America" et le "talk show" dominical "This Week".
Il épouse Ali Wentworth, une actrice qu'il a rencontrée lors d'une "blind date", un rendez-vous arrangé.
Le couple a aujourd'hui deux filles. Le journaliste à la chevelure poivre et sel toujours bien peignée est désormais riche et célèbre.
Dans un épisode de "Friends", les héros de cette série au succès planétaire se voient livrer une pizza en fait destinée à George Stephanopoulos. Cette erreur de livraison plonge toute la maisonnée dans la frénésie.
Vos réactions
non mais quel crédit peut on apporter a cela, déjà il a été conseillé de Bill Clinton, donc le mec est quand mm politisé, et du mm bord que Joe Biden, et le plus important, il n'est pas médecin, seul un médecin pourra dire si oui ou non il a toujours les capacités, surement pas un journaliste
Je ne suis pas d’accord.
Si les présentateurs télé, en France, appelés « journalistes », parce qu’ils ont une carte avec une photo, où s’est écrit dessus, voir pas ou plus du tout, ont raison sur tout, alors qu’est ce que cela doit être avec les américains.
non mais quel crédit peut on apporter a cela, déjà il a été conseillé de Bill Clinton, donc le mec est quand mm politisé, et du mm bord que Joe Biden, et le plus important, il n'est pas médecin, seul un médecin pourra dire si oui ou non il a toujours les capacités, surement pas un journaliste
Pour rappel, c’est le pays où on a tué un président, sans que l’on ait eu les commanditaires.
Donc, un mensonge de plus ou de moins.
Quant à nous, on ne vaut pas mieux.
Les médias sont, là, pour endormir les masses, travestir, déformer ou cacher la vérité.
Faire élire des soutiens du terrorisme, qui flirtent avec l’antisémitisme, en 2024, c’est remarquable.
Notre pays est foutu, mais peut-être le monde entier, aussi. Sauf pour les Indiens, les Chinois et les Russes.
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