bfm tv Mise à jour 20h16: Benoît Jacquot était en garde à vue depuis lundi à la Brigade de protection des mineurs, tout comme le cinéaste Jacques Doillon. Ce dernier a lui vu sa garde à vue levée mardi soir «pour des raisons médicales» et a été relâché sans poursuites à ce stade - le ministère public devant encore définir «les modalités des suites à donner» le concernant.
Le cinéaste français Benoît Jacquot, accusé de violences sexuelles par l’actrice Judith Godrèche, sera présenté aujourd'hui à la justice française au terme de 48 heures de garde à vue, tandis que Jacques Doillon, également accusé par l’actrice, a été relâché sans poursuites, a appris mardi l’AFP de sources proches du dossier.
Les deux cinéastes, qui contestent les accusations, avaient été convoqués avec leurs avocates lundi matin à Paris à la Brigade de protection des mineurs (BPM) et placés en garde à vue. L’avocate de Jacques Doillon, Me Marie Dosé, a confirmé à l’AFP qu’il avait été relâché sans poursuites. Elle n’a pas souhaité commenter cette décision. Benoît Jacquot passera donc une deuxième nuit en garde à vue, avant d’être présenté à un juge en vue d’une éventuelle inculpation mercredi matin, a précisé une source proche du dossier.
Les deux cinéastes ont été entendus dans une enquête du parquet de Paris ouverte pour viol sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité, viol, violences par concubin et agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité. Les avocates de Benoît Jacquot et de Jacques Doillon ont dénoncé l’atteinte à la présomption d’innocence de leurs clients lors de leur audition.
M. Doillon « aurait dû être entendu dans le cadre d’une audition libre au vu de l’ancienneté des faits, de leur prescription acquise depuis plus de deux décennies, et de l’inéluctable classement sans suite qui clôturera cette enquête », avait souligné Me Dosé.
Pour M. Jacquot, Me Julia Minkowski a déploré « l’ensemble de ces dysfonctionnements de la justice, à la faveur d’une ultra-médiatisation qui emporte des dérives inadmissibles ».
Vos réactions
Vive la gauche.
on ne peux pas les condamner , ils sont de gauche , ils ont la carte
À gauche toute.
La présomption d'innocence n'a plus aucune valeur de nos jours.
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