03/05/2024 16:04

Mobilisation des facs : La police a procédé à l'évacuation de 91 jeunes pro-palestiniens à Sciences Po Paris - Matignon met en garde : "La fermeté est et restera totale"

16h03: "J’ai demandé l’intervention des forces de l’ordre" sur le campus de Sciences Po Paris, écrit dans un mail adressé aux étudiants de Sciences Po, l'administrateur provisoire de l'école, Jean Bassères, relayé par FranceInfo."Je mesure la portée de cette décision difficile et l’émotion qu’elle peut susciter", reconnaît-il, disant "regrette[r] vivement que les multiples tentatives de dialogue n’aient pas permis de l’éviter." "Ma priorité demeure que cette année universitaire puisse s’achever normalement et que les examens (...) se tiennent dans les conditions prévues."

15h00: Des étudiants de Sciences Po Paris, mais également de la Sorbonne se sont donnée rendez-vous devant le Panthéon pour une nouvelle mobilisation. Environ 200 personnes sont sur place selon des journalistes de France Télévisions

 

 

 

 

14h41: Les forces de l'ordre sont entrées vendredi avant midi à l'école d'enseignement supérieur Sciences Po Paris pour évacuer les militants pro-Gaza qui l'occupent depuis la veille: l'établissement de renom et ses campus restent l'épicentre en France d'une mobilisation étudiante en faveur des Palestiniens, qui enflamme le débat politique.

Le mouvement de protestation s'inspire de la situation aux Etats-Unis, où les campus d'une quarantaine d'universités connaissent une vague de mobilisation, avec des interventions musclées de la police.

« La fermeté est et restera totale », a fait savoir vendredi le gouvernement français. « S'agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d'autres, des réquisitions par les présidents d'université ont été faites et les forces de l’ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie : 23 sites perturbés ont été évacués hier », a-t-on indiqué de même source.

Selon un étudiant de Sciences Po qui s'est exprimé auprès de la presse, « une cinquantaine d'étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume », dans le centre de Paris, au moment où les forces de l'ordre sont entrées vendredi dans l'école, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.

Depuis le début de la matinée, la rue était bloquée par les forces de l'ordre. « Une réponse disproportionnée et sécuritaire », ont estimé deux étudiantes du Comité Palestine, qui regrettent par ailleurs l'absence d' »aide médicale » auprès des sept étudiants ayant entamé la veille une grève de la faim.

Les actions menées par des étudiants en soutien à Gaza ont lieu principalement dans des établissements Sciences Po à travers la France, mais peu au sein des universités.

« Table du dialogue » tenue par des étudiants juifs

Place de la Sorbonne, à quelques centaines de mètres de Science Po Paris, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) devait tenir pendant une bonne partie de la journée une « table du dialogue », avec plusieurs invités, dont le dessinateur de BD Joann Sfar (« Le chat du rabbin »). « Nous voulons prouver qu'il n'est pas vrai qu'on ne peut pas parler du conflit israélo-palestinien. Pour cela, il faut mettre de côté ceux qui pointent du doigt les étudiants juifs comme complices du génocide », a déclaré le président de l'UEJF, Samuel Lejoyeux, sur Radio J.

Jeudi soir, la direction de Sciences Po Paris - qui accueille dans la capitale 5.000 à 6.000 étudiants - avait annoncé la fermeture de ses principaux locaux et invité étudiants et salariés à faire du télétravail.

Après un débat interne sur le Proche-Orient organisé jeudi par la direction, que les étudiants du Comité Palestine ont jugé « décevant », ces derniers effectuent un « sit-in pacifique » dans le hall de l'école et six d'entre eux ont entamé une grève de la faim, « en solidarité avec les victimes palestiniennes ».

A l'issue de ce débat de deux heures, auxquels ont participé professeurs et étudiants, l'administrateur provisoire de l'école, Jean Bassères, a répété qu'il n'était pas question, comme le réclament certains étudiants, d' »investiguer » les relations de Sciences Po avec des universités israéliennes.

13h35: A Sciences Po Paris, 91 personnes ont été évacuées sans incident. L'opération est toujours en cours, indique la préfecture de police de Paris

12h21 : Matignon met en garde contre le blocage des universités : "La fermeté est et restera totale. Avec le ministre de l’Intérieur, nous avons systématiquement ordonné l’intervention des forces de l’ordre pour libérer les abords des universités dès que des blocages ou rassemblements s’y installaient. Une présence policière sera maintenue aux abords de Sciences Po pour éviter tout nouveau blocage".

11h22: Une intervention de la police est en cours à l'école Sciences Po Paris pour évacuer des militants propalestiniens.

Selon un étudiant de Sciences Po qui s'est exprimé auprès de CNews sur place, "une cinquantaine d'étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume" au moment où les forces de l'ordre sont entrés dans le bâtiment, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.

08h02: Science Po Paris une nouvelle fois occupée ce matin par plusieurs dizaines de jeunes pro-palestiniens

 

07h55: Le Comité Palestine Sciences Po revendique des mobilisations dans 17 Instituts d'Études politiques et campus universitaires dans le pays ces derniers jours. Plusieurs des blocus ont pris fin après l'intervention des forces de l'ordre, comme à Rennes mardi 30 avril. "On veut rejoindre le mouvement de solidarité avec la Palestine, en soutien aux mobilisations aux États-Unis", a plaidé sur les réseaux sociaux un étudiant lyonnais, dont la vidéo a été relayée par Révolution permanente, parti d'extrême gauche.

06h32: Nouvelle occupation de Science Po Paris, cette nuit avant une nouvelle évacuation. Hier soir, l’occupation du campus a été votée par une centaine d’étudiants réunis en assemblée générale, a indiqué à l’AFP une membre du comité Palestine, qui n’a pas donné son nom. L’occupation des locaux a donc démarré hier soir à 19 heures. Entre 70 et 80 étudiants étaient présents, selon le comité Palestine, qui demande la « création d’une commission d’enquête et la publication d’un rapport sur les partenariats universitaires et économiques vis-à-vis des violations du droit international et des droits de l’Homme en Palestine d’ici le prochain conseil ». 

Une demande qui aurait été « refusée » par l’administration.

La direction de l’établissement a annoncé jeudi soir la fermeture vendredi de ses principaux locaux à Paris, en raison d’une nouvelle occupation par des étudiants mobilisés pour la cause palestinienne, dans un message envoyé aux salariés. « Suite au vote de l’occupation des étudiants, les bâtiments du 25, 27, 30, rue Saint-Guillaume et du 56, rue des Saints-Pères, resteront fermés demain, vendredi 3 mai. Nous invitons à rester en télétravail », indique ce message, envoyé par la direction des Ressources humaines de Sciences-po.

05h52: Au moins six étudiants ont "commencé une grève de la faim jusqu'à ce que Sciences Po. Les grèves de la faim continueront jusqu’à « la tenue d’un vote officiel non anonyme au conseil de l’Institut pour l’investigation des partenariats avec les universités israéliennes », a déclaré Hicham, du comité Palestine.

05h21: À Lille, l'Institut d'études politique était fermé et les accès à l'École supérieure de journalisme (ESJ) bloqués. À Sciences Po Lyon, des dizaines de personnes ont occupé jeudi soir un amphithéâtre, tandis qu'à Saint-Étienne, une poignée d'étudiants réclamant un cessez-le-feu à Gaza ont bloqué les accès à un site universitaire, avant d'être évacués par la police. "En soutien aux mobilisations aux États-Unis" Le Comité Palestine Sciences Po revendique des mobilisations dans 17 Instituts d'Études politiques et campus universitaires dans le pays ces derniers jours. Plusieurs des blocus ont pris fin après l'intervention des forces de l'ordre, comme à Rennes mardi 30 avril.

 

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Vos réactions

Portrait de Greenday2013
3/mai/2024 - 12h35

Ces personnes se mobilisent pour les droits d'une population qui ne leur en reconnaîtrait jamais en retour.

La situation de la Palestine n'est peut-être pas juste, mais je préfère le mode de vie des Israéliens et des juifs. Je ne me battrai jamais en faveur du mode de vie arabo-musulman.

Portrait de Bdhy
3/mai/2024 - 12h27

Une solution, on laisse pourrir la situation, on coupe le chauffage, l'électricité, les salaires des profs et employés et on attend. Cà fera des économies sur le fonctionnement et sur le salaire des forces de l'ordre qui interviennent.

A mon avis les employés, profs et quelques 1950 élèves qui eux n'en ont rien à faire des terroristes du Hamas se bougeront pour mettre un terme à ce foutoir.

Il restera les lycées où les décérébrés d'ados boutonneux continueront sans même savoir le pourquoi de leurs revendications tout çà pour sécher les cours et espérer avoir un Bac au rabais ...

Portrait de Blondissime
3/mai/2024 - 12h13

Pourquoi ne pas supprimer les bourses à ceux qui bloquent mais qui en bénéficient. Pour les autres le prix de la scolarité (relativement cher mais c'est (c'était ?) une école relativement prestigieuse) ne doit pas être un problème. Je parle de Paris bien sur

Portrait de garlaban
3/mai/2024 - 12h11

Sience Po Paris = 2000 étudiants. Bloqués par 50 cancres, dont peut-être certains ne sont pas étudiants.

Le plus inquiétant est de penser que ces "étudiants" sont supposés cultivés et semble pourtant totalement ignorer l'hsitoire de la Palestine, donc les causes véritables du problème. Heureusement qu'ils ne font pas Médecine, leurs diagnostiques et les soins seraient catastrophiques.

Portrait de YVESM
3/mai/2024 - 08h38

Les combattants des amphis :

”Tu peux me passer ta gomme, je me suis trompé sur le premier QCM”.

Portrait de MICMAH458
3/mai/2024 - 09h45

Mais foutez-leur la paix à ces décérébrés qui prennent fait et cause pour un conflit dont ils ne connaissent pas grand chose (c'est surtout l'occasion, une de plus, pour sécher les cours et foutre le bordel).  Et laissez-les faire leur grève de la faim, dans quelques semaines le calme reviendra de lui-même, faute de protagonistes...  Cela fera de la place pour ceux qui veulent étudier.