
Vacances scolaires, jours fériés: une proposition de loi est examinée mardi au Sénat pour limiter les grèves dans les transports sur certaines périodes, un débat houleux en perspective à trois mois des Jeux olympiques.
Mesures nécessaires pour « assurer la continuité du service », ou « attaques délibérées contre le droit de grève » ? La discussion promet d’être agitée entre la gauche, farouchement opposée au texte, et la majorité sénatoriale de la droite et du centre, déterminée à le faire passer.
« Il faut tirer la sonnette d’alarme » face à des grèves « excessives et répétées », souligne le chef des sénateurs centristes Hervé Marseille, auteur de cette proposition de loi déposée en février en pleine mobilisation des contrôleurs de la SNCF qui avait perturbé les départs en vacances d’au moins 150.000 voyageurs.
Le texte du patron de l’UDI, largement élargi la semaine passée en commission à l’initiative de la droite, octroie au gouvernement un quota de 30 jours par an durant lesquels les « personnels des services publics de transports » seraient privés de leur droit de grève, avec une limite de 7 jours d’affilée par période d’interdiction.
Ces jours sanctuarisés ne concerneraient que certaines périodes: vacances scolaires, jours fériés, élections et référendums ainsi que des événements « d’importance majeure ». Et l’interdiction de faire grève serait limitée aux seules heures de pointe et aux personnels indispensables au fonctionnement du service.
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