
Les députés se penchent aujourd'hui sur des mesures visant à freiner la « fast fashion », avec un « malus » environnemental et une interdiction de la publicité pour la vente de ces vêtements à prix cassés, le plus souvent importés.
La proposition de loi sera le deuxième texte examiné dans l’hémicycle lors de la journée réservée à Horizons, l’un des trois groupes de la majorité présidentielle. Soutenue par le gouvernement, elle avait été validée en commission dans un climat de rare concorde.
Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, l’inondation du marché par des vêtements peu coûteux et constamment renouvelés, a ébranlé le secteur, où les fermetures de boutiques et les redressements judiciaires se multiplient.
Mais c’est l’angle environnemental que met en avant le texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland: « L’industrie textile est la plus polluante, elle représente 10% des émissions de gaz à effet de serre et si on fait rien, on atteindra les 26% en 2050 », fait-elle valoir.
Avec dans le viseur, des pratiques poussées à leur paroxysme par l’emblématique entreprise chinoise Shein, et ses « 7.200 nouveaux modèles de vêtements par jour » en moyenne.
La proposition de loi prévoit notamment de renforcer un système existant de « bonus-malus » dans le secteur textile, pour tenir compte des « coûts environnementaux » d’une production excessive.
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