07/03/2024 13:01

Une enquête a été ouverte après la plainte de l’association L214 pour "mauvais traitements" sur animaux dans une exploitation porcine du Morbihan, indique le parquet de Vannes

Une enquête a été ouverte après la plainte de l’association L214 pour « mauvais traitements » sur animaux dans une exploitation porcine du Morbihan, a annoncé mercredi soir à l’AFP le parquet de Vannes.

Cette annonce intervient quelques jours après la condamnation à une amende 60.000 euros, dont 20.000 avec sursis de deux sociétés constituant l’un des plus gros élevages de porcs breton, dans l’ouest de la France, à la suite d’une plainte de l’association de défense des animaux L214.

L214 a cette fois déposé plainte contre un éleveur possédant deux élevages à Malansac et Trédion, dans le Morbihan, dont « l’état catastrophique laisse penser qu’(ils sont) à l’abandon », indique l’association dans un communiqué.

« Une enquête a été ouverte », a déclaré à l’AFP le procureur de la République Maxime Antier, confirmant « le dépôt de plainte » par L214.

Sur les photos et vidéos transmises par L214, on peut voir des cochons aux plaies béantes, des morceaux de cadavres gisant dans une mangeoire mais aussi des truies cohabitant avec leurs porcelets morts et portant encore des sondes d’insémination artificielle dans leur système reproducteur.

« La préfecture (du Morbihan) est au courant de la situation depuis presque deux ans », accuse L214, qui exige la fermeture immédiate de l’exploitation, évoquant « l’horreur » dans ce « mouroir ».

L’association L214, qui aspire à un monde sans exploitation animale et donc sans viande, s’est faite connaître en diffusant des images choc tournées en cachette dans des élevages ou abattoirs. Elle a été créée en 2008 et compte aujourd’hui une centaine de salariés à plein temps.

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Attention images pouvant choquer

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Vos réactions

Portrait de enero
7/mars/2024 - 16h07

« La préfecture (du Morbihan) est au courant de la situation depuis presque deux ans »

C'est systématique, à chacune de ces situations les services de l’État tournent la tête, ne font rien et protège l'éleveur. Pareil en Haute Marne la semaine dernière avec 40 vaches/veaux morts de soif et de faim, le pire est que le gars touchait des aides PAC pour le bien être animal.

Portrait de beaugégé34
7/mars/2024 - 15h12

Cest marrant  mais pour s'insurger contre  l'abattage rituel  y'a plus personne :::