
La présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) Valérie Pécresse s’est dite « confiante » sur le rétablissement d’ici mars du niveau de service dans les transports publics de la région, grâce à un grand effort de recrutement des opérateurs. « Les opérateurs se sont retroussé les manches, et mouillent le maillot », a assuré Mme Pécresse devant des journalistes, après un conseil d’administration extraordinaire de l’autorité organisatrice des transports franciliens.
Les PDG de la RATP, Jean Castex, et de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, notamment, avaient été convoqués pour faire le point sur leurs plans d’actions contre les problèmes de recrutement et d’absentéisme du personnel, qui ont largement nui à la dégradation de la ponctualité ces deux dernières années.
La RATP a mis le paquet pour recruter des conducteurs et des employés de maintenance, et elle met maintenant l’accent sur les agents en station. La SNCF a également renforcé ses effectifs.
« Je suis confiante car je vois quand même d’énormes progrès, et notamment cette arrivée massive de forces vives », s’est enthousiasmée Mme Pécresse, qui avait exigé un retour à la normale d’ici mars - à temps pour les Jeux olympiques et paralympiques de l’été.
L’offre de transports a peu à peu remonté la barre depuis 2022 pour retrouver progressivement ses niveaux d’avant-Covid, en particulier pour les bus. Trois lignes de métro restent toutefois en grande difficulté: la 6, la 8 et la 13.
Autre fléau rencontré par les deux opérateurs: l’absentéisme et l’explosion de faux arrêts maladies. Ils représentent 50% des « pertes de production » des transports franciliens, c’est-à-dire de la différence entre l’offre réelle et l’offre prévue dans les contrats avec IDFM.
La RATP a multiplié les contrôles des arrêts maladie, et a recruté quatre médecins dans cet objectif. Plus d’une centaine de licenciements ont été décidés à la suite de la découverte de certains de ces faux arrêts.
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