07/01/2024 16:31

Les émissions de gaz à effet de serre poursuivent leur recul en France, enregistrant une baisse de 4,6% sur les neuf premiers mois de 2023 par rapport à la même période de 2022

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) poursuivent leur recul en France, enregistrant une baisse de 4,6% (hors puits de carbone) sur les neuf premiers mois de 2023 par rapport à la même période de 2022, a annoncé le Citepa.

« Trois secteurs participent le plus à cette baisse: l’industrie (-9,3%), la production d’énergie (-9,4%) et les bâtiments (-7,5%). Les transports contribuent plus modestement à cette tendance à la baisse (-1,8%) », indique l’organisme mandaté pour réaliser l’inventaire français des émissions et qui en publie une pré-estimation pour la période.

Sur le premier semestre, la baisse était déjà de 4,3%, après un repli de 2,7% sur l’ensemble de l’année 2022. En mai, la France a annoncé vouloir réduire ses émissions GES de 50% (-55% en « net », si l’on inclut les puits de carbone que sont sols et forêts) en 2030 par rapport au niveau de 1990, conformément aux engagements européens, ce qui implique de doubler le rythme de baisse des émissions.

Par secteurs, c’est l’industrie et la production d’énergie qui contribuent le plus à la baisse sur neuf mois. Le secteur industriel est « fortement impacté par la crise énergétique en 2023 », souligne le Citepa dans un communiqué.

Pour la production d’énergie, le repli des GES résulte notamment de la progression des moyens de production électrique décarbonés, notamment les centrales nucléaires ("11,4% liée à la remise en service progressive de centrales) et hydroélectriques, couplée à une baisse de la production des centrales thermiques (-23%), souligne le Citepa.

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Vos réactions

Portrait de PhilRAI
8/janvier/2024 - 10h12

Il n'y a pas de gaz  à effet de serre ! 

Le CO2 est un gaz indispensable dans le cycle du carbone et la vie des végétaux. Son taux dans l'atmosphère était trop bas, c'est une chance qu'il remonte.

Le CO2 n'a rien à voir dans les variations climatiques qui sont naturelles. La théorie radiative de l'effet de serre est fausse, contraire aux principes fondamentaux de la thermodynamique. C'est une escroquerie destinée à nous imposer des taxes et des contraintes inutiles.

Il n'y a aucune augmentation des évènements climatiques extrêmes qui ont toujours existé.

La forte réduction d'activité lors de l'épidémie covid, l'arrêt de la circulation aérienne des passagers pendant 2 ans n'ont eu strictement aucun effet, pas une coupure, pas un frémissement, sur la concentration du CO2 dans l'atmosphère qui continue de croître comme si de rien n'était. Nos rejets sont infimes par rapport aux mouvements naturels.