
Une enquête a été ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) à la suite de la diffusion sur internet de messages haineux et de données personnelles en lien avec la mort du jeune Thomas à Crépol (Drôme), a indiqué le parquet de Paris.
Des militants d'ultradroite se sont emparés du décès du jeune Thomas, appelant à des rassemblements notamment à Lyon et à une expédition punitive à Romans-sur-Isère (Drôme), émaillée de heurts.
Selon plusieurs médias, certains de ces militants étaient en possession des identités des suspects mis en cause dans la mort de l'adolescent et les ont publiées sur leurs réseaux en ligne.
L'enquête, ouverte vendredi, porte sur "des propos publics et diffusés en ligne susceptibles de revêtir les qualifications de doxxing (divulgation de données personnelles avec mise en danger) et d'autres propos publics et en ligne pouvant être qualifiés de menaces de mort, provocation directe à commettre une atteinte à la vie, provocation à la haine", a détaillé le parquet de Paris, sollicité par l'AFP et confirmant une information du Canard enchaîné.
Les investigations ont été confiées à l'Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH) et la direction zonale de la police judiciaire Sud-Est.
L'enquête a été ouverte après des signalements de la plateforme Pharos "et partiellement sur les plaintes transmises par le parquet de Valence", a-t-on précisé.
"Les propos transmis non publiquement, ou transmis à titre privé, les courriers postaux et les appels téléphoniques malveillants" ne sont pas concernés par les investigations car "ne relèvent pas de la compétence du PNLH". Le parquet de Valence reste saisi de ces faits, a ajouté le parquet de Paris.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé mercredi la dissolution d'un groupuscule d'ultradroite, la Division Martel, qui est impliquée dans les actions violentes consécutives à la mort de l'adolescent.
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Pauvres chouchous, ils n'ont plus le droit de poignarder des gens tranquillement, maintenant leur identité est révélée sur les réseaux.
Pourtant sur twitter les "terroristes" de cité ne se sont pas privés de reveler les noms adresses lieux de travail de certains des 80 résistants qui sont venus manifester en Mémoire de Thomas. Visiblement là cela n'a pas posé de problèmes à la justice
Pauvres chouchous, ils n'ont plus le droit de poignarder des gens tranquillement, maintenant leur identité est révélée sur les réseaux.
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