
Trois semaines après le rejet d'un précédent projet, le Royaume-Uni et le Rwanda ont signé au Rwanda un nouveau traité visant à ressusciter un accord controversé pour expulser dans ce pays des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique s'efforce de sauver cette mesure phare de sa politique contre l'immigration illégale, après le camouflet infligé mi-novembre par la Cour suprême britannique qui a confirmé que son projet était illégal en l'état. Le nouvel accord a été signé à Kigali, la capitale du Rwanda, par le ministre de l'Intérieur britannique James Cleverly et le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta. «Nous avons poursuivi ce partenariat avec le Royaume-Uni parce que nous pensons que nous avons un rôle à jouer dans cette crise de l'immigration clandestine», a assuré Vincent Biruta lors d'une conférence de presse, quand James Cleverly a déclaré avoir «une immense admiration pour le gouvernement rwandais, qui a reçu de nombreuses critiques». Ce nouveau traité «répondra aux préoccupations de la Cour suprême en garantissant notamment que le Rwanda n'expulsera pas vers un autre pays les personnes transférées dans le cadre du partenariat», avait assuré un peu plus tôt un communiqué du ministère de l'Intérieur, en réponse à l'une des principales inquiétudes des magistrats. Après la décision de la Cour suprême, James Cleverly avait assuré qu'un «traité juridiquement contraignant», serait signé avec Kigali pour apporter des garanties sur le sort des migrants expulsés du Royaume-Uni. Une fois signé, ce texte devra être ratifié par les Parlements britannique et rwandais.
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