
L'épidémie de bronchiolite, qui touche essentiellement les bébés, a poursuivi sa progression ces derniers jours et la tendance sur le front du Covid est elle aussi à la hausse, a indiqué l'agence Santé publique France.
La semaine dernière, "l'activité liée à la bronchiolite chez les enfants de moins de deux ans était en augmentation en ville et à l'hôpital", a résumé l'agence sanitaire dans son bilan hebdomadaire.
Sur les 13 régions hexagonales, 12 sont en phase épidémique et la Corse en pré-épidémie.
Parmi les 7.019 enfants de moins de 2 ans vus aux urgences pour bronchiolite, 6.381 (91%) étaient âgés de moins de 1 an et 2.163 (31%) ont été hospitalisés.
La bronchiolite, causée principalement par le virus respiratoire syncytial (VRS), provoque des difficultés respiratoires chez les bébés. Généralement sans gravité, elle peut néanmoins déboucher sur des passages aux urgences et des hospitalisations.
L'an dernier, elle a ainsi été à l'origine d'une épidémie sans précédent depuis plus de dix ans, conduisant des dizaines de milliers de nourrissons à l'hôpital.
L'une des grandes questions est l'effet qu'aura un nouveau traitement préventif, le Beyfortus de Sanofi, qui a rencontré une vive adhésion des parents au point d'être victime de son succès.
Une tendance à la hausse de la plupart des indicateurs était également observée pour le Covid-19.
La semaine dernière, la couverture vaccinale du Covid lors de la campagne d'automne pour les personnes âgées de 65 ans et plus s'établissait à 21,9%, a précisé l'agence.
Les indicateurs grippe/syndrome grippal étaient aussi en légère augmentation dans l'Hexagone.
Outre les infections respiratoires aiguës virales, plusieurs signaux témoignent d'une recrudescence de pneumopathies à Mycoplasma pneumoniae, ajoute Santé publique France, qui promet la publication prochaine d'un point d'actualité à ce sujet.
La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est inquiétée d'une hausse des cas de maladies respiratoires en Chine et a demandé aux autorités chinoises des informations plus détaillées, appelant la population à mieux se protéger.
"J'ai eu le directeur général adjoint de l'OMS, on fait un point tous les jours", a indiqué mercredi sur Franceinfo le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, interrogé sur le sujet.
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