Polémique : Yassine Belattar a été reçu discrètement à l'Elysée et a conseillé à Emmanuel Macron de ne pas aller à la marche de dimanche dernier "pour ne pas enflammer les quartiers" (L'Express)

C'est une information révélée aujourd'hui et qui provoque une vive émotion dans l'opposition. L’Express révèle en effet que Yassine Belattar a été reçu à l’Élysée, avant qu'Emmanuel Macron refuse de se rendre à la marche contre l’antisémitisme. Une « troublante visite », titre l’hebdomadaire, qui affirme que l’intéressé a eu un rendez-vous avec deux conseillers élyséens, Bruno Roger-Petit et Frédéric Rose. 

Selon L’Express, Yassine Belattar aurait alerté sur l’effet que provoquerait la participation du chef de l’État à cette marche.

«Attention, leur a-t-il dit en substance, à ne pas commettre l’erreur irréparable qui donnera aux quartiers des raisons de s’enflammer », écrit le magazine.

Des propos qui ont provoqué une grosse colère à droite en particulier qui voit là l'explication que chacun cherchait de la non-participation du Président de la République à la marche de dimanche.

L’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy affirme : "C’est donc à Yassine Belattar, “ni Charlie ni Nice" , égérie du CCIF, condamné pour menaces de mort, que l’Élysée a demandé si le président devait marcher contre l’antisémitisme. Pour être avertis que ce serait une ”erreur irréparable”. La honte absolue…"

La sénatrice LR, Valérie Boyer a  demandé un « démenti » à l’Élysée, jugeant ce rendez-vous « lamentable ».

Marine Le Pen de son côté à lâché : "C’est donc auprès de Yassine Belattar, récemment condamné pour menaces de mort et connu pour ses accointances avec les islamistes, que le chef de l’État prend conseil sur sa participation à la marche contre l’antisémitisme. La République est-elle à ce point fracturée pour que son Président en soit réduit à prendre conseil auprès d’individus aussi dangereux pour la concorde nationale ?"

Voici Yassine Belattar, l’homme qui a murmuré à Macron que marcher contre l’antisémitisme fracturerait l’unité du pays. Yassine Belattar est la version comique de Tariq Ramadan. pic.twitter.com/Igc50xwp98

— Eric Zemmour (@ZemmourEric) November 15, 2023

C’est donc à Yassine Belattar, "ni Charlie ni Nice", égérie du CCIF, condamné pour menaces de mort, que l’Élysée a demandé si le président devait marcher contre l’antisémitisme. Pour être avertis que ce serait une "erreur irréparable". La honte absolue... https://t.co/ymTHYJiJEZ

— Fx Bellamy (@fxbellamy) November 15, 2023

C'est donc auprès de Yassine Belatar, récemment condamné pour menaces de mort et connu pour ses accointances avec les islamistes, que le chef de l’État prend conseil sur sa participation à la marche contre l'antisémitisme. https://t.co/BPXHamfGWo

— Marine Le Pen (@MLP_officiel) November 15, 2023