Attaque du Hamas: A l'Assemblée Nationale, Elisabeth Borne affirme que "tous les Palestiniens ne sont pas le Hamas (...) et le Hamas n'est pas le peuple palestinien"

16h22: C'est maintenant au tour de Mathilde Panot de s'exprimer. "Seul un cessez-le-feu immédiat permettra de sauver des dizaines de vies innocentes", lance la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale. "Nos larmes ne peuvent pas être à géométrie variable", poursuit Mathilde Panot dans l'hémicycle. "Nous pleurons les victimes des crimes de guerre" en Israël comme à Gaza, précise-elle.

Et de poursuivre: "La France de Darmanin est celle où le seul crime de Benzema est de s'appeler Karim", a lancé Mathilde Panot. Le ministre de l'Intérieur a accusé le footballeur d'être "en lien notoire avec les Frères musulmans".

Avant d'assurer que les insoumis se tiennent "aux côtés de tous les juifs de France",

 La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a également "une vision du monde profondément raciste qui légitime le massacre" des Palestiniens. Elle juge que la France reste "silencieuse" et est "incapable de dénoncer avec la même force les crimes de guerre commis par le Hamas et ceux commis par le gouvernement de Nétanyahou".

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16h16: "Près de 1 400 personnes ont été tuées dans les attaques terroristes de ce mois d'octobre. Ce déchaînement de barbarie commandité par le Hamas montre un changement de nature et d'échelle", déclare Elisabeth Borne, en ouverture de son discours à l'Assemblée nationale. a Première ministre rappelle de nouveau sa "solidarité avec le peuple israélien", sous les applaudissements d'un hémicycle clairsemé. "Tous les Palestiniens ne sont pas le Hamas (...) et le Hamas n'est pas le peuple palestinien", dit Elisabeth Borne, qui explique qu'Israël a "évidemment le droit de se défendre" mais que "les populations ne doivent pas payer pour les terroristes". "Il n'y a pas de vies qui valent moins que les autres."

"Dans la lutte contre le terrorisme, il ne s'agit jamais de se renier. Si le terrorisme doit être combattu, la réponse des démocraties doit être juste", explique Elisabeth Borne. Elle évoque aussi les "milliers de vies fauchées" dans la bande de Gaza, qu'elle "n'oublie pas".

La Première ministre appelle à une "trêve humanitaire qui permette un accès sûr et immédiat pour l'eau, la nourriture, le fioul et d'une aide humanitaire et médicale", à Gaza.

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15h49: L'armée israélienne affirme avoir "neutralisé" dans le sud de son territoire deux drones venus de la bande de Gaza. Au même moment, le Hamas a annoncé sur la messagerie Telegram avoir "lancé deux drones suicides" en direction de deux bases militaires du sud d'Israël.

13h55: Au moins 5.087 personnes, dont 2.055 enfants, sont mortes depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, selon le bilan communiqué lundi par le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien.

Au moins 15.273 personnes ont été blessées depuis le 7 octobre, a ajouté le gouvernement du Hamas, au 17ème jour de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement palestinien Hamas.

L'armée israélienne a déclaré avoir mené des "incursions terrestres limitées" dans la bande de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi, dans le but de tuer des militants armés dans les zones où se concentre le Hamas et de rechercher des otages.

Le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a confirmé lors d'une conférence de presse télévisée que le nombre d'otages actuellement détenu par le Hamas s'élevait à au moins 222, et que Tsahal était prêt à lancer des opérations pour empêcher le mouvement islamiste palestinien de bénéficier de l'aide humanitaire.

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