Crise à BFM TV - Après la vague de départs dans la chaîne info, un ancien visage de la chaîne brise le silence dans le Figaro : "L'ambiance est catastrophique ! Mais c'est Fogiel, le responsable."

Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour s'interroger sur la situation à BFM TV entre la baisse des audiences et les départs des visages phares de la chaîne, le Figaro publie l'interview d'un ancien visage de la chaîne qui ose briser le silence et qui raconte ce qui se passe vraiment à l'intérieur de la rédaction.

Le Figaro écrit en effet que l'ambiance se serait détériorée depuis quelques mois ajoutant que Marc-Olivier Fogiel, "le patron n’y serait pas étranger."

"L'ambiance est catastrophique ! Mais c'est Fogiel, le responsable. Quand on ne fait que du people, il ne faut pas s'étonner que tout le monde parte… Palmade, on n'en pouvait plus à un moment donné. Ils sont restés en boucle là-dessus pendant deux semaines sans interruption. Et pendant ce temps-là, LCI et CNews ont trouvé leur positionnement", confie ainsi cet ancien visage de la chaîne confirmant ainsi ce qui se murmure depuis des mois à l'extérieur.

En mai dernier, Jean-Baptiste Boursier avait annoncé qu’il quittait BFMTV pour animer la matinale de LCI. Quelques semaines plus tard, c’était au tour d’Aurélie Casse de faire savoir qu’elle rejoignait France Télévisions pour animer »C l’Hebdo».

Fin juillet, Pascale de La Tour du Pin partait pour travailler avec Cyril Hanouna. Enfin la semaine dernière, la cheffe du service police-justice de la chaîne annonçait à son tour son départ.

Ce week-end, même le Parisien, pourtant peu enclin à critiquer Marc Olivier Fogiel a publié des témoignages sur la situation en interne :

"Les gens ne partent pas pour d’autres projets ou pour souffler, mais pour fuir une ambiance et le manque de reconnaissance" affirme une journaliste de la chaîne. Un autre ajoute : "Fogiel, concentre tout autour de lui. Il a tout repris en main, qu’il s’agisse de la ligne éditoriale, de la communication ou même de l’habillage de la chaîne, peste un visage de l’antenne. Au point de provoquer une sorte de crise de confiance. Il décide, on exécute. Ce qui n’était pas l’ADN de BFMTV à l’origine."