audiences Ce matin, Booba a publié sur ses réseaux sociaux un long communiqué de presse alors qu'il a été interrogé hier à Paris par un juge d'instruction et mis en examen pour cyberharcèlement à l'encontre de Magali Berdah. Le rappeur a été mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé et placé sous contrôle judiciaire.
"Toute mon action a été motivée par un seul but: dénoncer les influenceurs. Dénoncer l'injustice, la lâcheté, la culture du vide et de l'arnaque. J'ai ouvert un débat public et j'ai engagé des actions judiciaires. A aucun moment, je n'ai cherché à harceler ou menacer quiconque. J'ai pu m'expliquer hier devant le juge d'instruction", débute le rappeur dans son communiqué.
Et d'ajouter : "Les prétendues menaces de mort ont été écartées. Prétendre le contraire relève de la manipulation. C'est ce que fait depuis le début la plaignante en me ciblant systématiquement pour cacher ses casseroles et ses multiples condamnations. Elle a escroqué un vieil homme de 96 ans, elle est en interdiction de gérer depuis 2020 et jusqu'à 2025, elle doit un demi-million d'euros au fisc, deux millions à deux influenceurs, elle sort de garde à vue pour être jugée en décembre pour banqueroute de sa société de courtage en assurances. On comprend qu'elle soit anxieuse car elle est en train de se faire rattraper par la patrouille".
"Pour ma part, j'assume mes actes et je suis confiant en la justice. La mise en examen n'est qu'une étape du début de l'instruction. J'ai l'intention de me défendre et de me battre sur tous les aspects de la procédure", conclut-il.
Le rappeur Booba a été interrogé lundi à Paris par un juge d'instruction et mis en examen pour cyberharcèlement à l'encontre de Magali Berdah. Lui se défend, se présentant comme "un lanceur d'alerte" contre "les influvoleurs". Booba, âgé de 46 ans, a été mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé et placé sous contrôle judiciaire, ont indiqué des sources proches du dossier à l'AFP, confirmées par le parquet de Paris.
D'après l'une des sources proches du dossier, il a été placé sous le statut plus favorable de témoin assisté pour les faits de menaces de mort et de recel d'une infraction d'atteinte à l'intimité. Cette mise en examen fait suite à de nombreuses plaintes de la part de Magali Berdah, femme d'affaires âgée de 41 ans et fondatrice de Shauna Events, une agence spécialisée dans les relations entre les personnalités issues de la TV et les marques.
"Cette décision, attendue depuis des mois, est une immense victoire pour Magali Berdah", ont réagi ses avocats dans un communiqué transmis à l'AFP. "Elle constitue aussi un signal puissant adressé à tous les valets de la haine qui sévissent sous pseudonyme sur les réseaux sociaux", ont poursuivi Mes Antonin Gravelin-Rodriguez, Rachel-Flore Pardo et David-Olivier Kaminski.
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Vos réactions
Les justiciers auto-proclamés font partie du pire de l'humanité. Il faisait également des vidéos complotistes sur divers sujets (il a été viré d'instagram) et cela ne m'étonne pas, c'est le même type de personnes. J'espère donc que la justice pourra l'empécher de nuire d'avantage.
Le fond est très utile et même félicitation à lui vu le résultat.
Mais il a quand même demandé qu'elle soit violé ainsi que ses parents et sa famille. Là il ne peut pas juste dire "j'ai rien fait", 7 tweets avec cette DEMANDE c'est pas juste "j'ai vu passé un truc que j'ai retweet". Oublions pas que c'est son EX, c'est clairement dans une logique de harcèlement vu la relation.
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