
Ce matin, Jean-Marc Morandini était en direct de Melun dans "Morandini Live" sur CNews. Le journaliste a décidé de répondre à l'appel au secours des habitants d'une cité de la ville de Seine-et-Marne qui n'en peuvent plus depuis que les dealers ont investi leur quartier.
Au cours de l'émission, un échange tendu s'est produit entre Sarah, une locataire habitant dans la tour, et Denis Jullemier, le président de Habitat 77. "Il y a la problématique du trafic. Il y a d'autres problématiques derrière. On subit aussi l'abandon de votre part. Depuis le 8 août, on n'a pas d’ascenseurs. Depuis avril, le petit ascenseur est à l'arrêt. J'ai des mères de famille qui descendent avec des bébés dans les bras qui se sont déjà cassées la figure. On n'en peut plus, les gens vont entrer en dépression", a débuté la jeune femme.
Et d'ajouter : "On est envahi par des cafards. Je dépense des sommes astronomiques pour le traitement. On en a ras le bol, on est lâché par tout le monde : le bailleur, l'Etat... On n'en peut plus"
"En 2018, la tour tombait en ruine. On a tout réhabilité pour 200.000 euros. On met tous les ans 150.000 euros de rénovation (...) Je comprends cette dame. Elle vit un enfer parce que c'est régulièrement sale, parce que les dealers urinent partout, jettent leurs détritus. On met des moyens considérables", lui a répondu le président de Habitat 77.
"Ça a été fait n'importe comment ! Vous avez mis la charrue avant les bœufs, je suis désolée. Il y a des choses à votre portée : l'insalubrité des logements, le traitement des cafards, des rats... Bien avant le trafic. Le trafic c'est une chose ; vos obligations de bailleur, ça en est une autre...", a poursuivi Sarah.
"Je ne vous permets pas de dire ça ! C'est ce qu'on fait quand on met tous les ans 150.000 euros. Le vrai problème c'est le deal", a rétorqué le bailleur. "On paie des charges, on vit dans des squats remplis de moisissure. C'est inadmissible !", a conclu la locataire.
Vos réactions
C’est facile de se lâcher sur le bailleur et de décrire l’insalubrité dans laquelle elle vit en lui remettant tout sur le dos.
Par contre, dire aux chouffeurs qui traînent dans les immeubles d’arrêter de pisser et de laisser leurs kebabs et leurs canettes dans la rue, là c’est plus compliqué…
On peut leur refaire tout à neuf, quelques mois après, ce sera pareil, et tout sera à recommencer, dommages pour les gens normaux qui doivent se lever le matin et aller bosser pour leur verser leurs allocs et qui sont victimes de ces comportements de sauvages.
Ces crasseux ne se complaisent que dans la merde.
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?