
Au terme de 14h d'audience, le jugement dans l'affaire du "petit Kenzo" a été mis en délibéré au 8 septembre prochain. Les trois prévenus risquent jusqu’à 18 mois de prison dont 12 avec sursis, 1500 euros d’amende et 5 ans d’interdiction de stade. C’est ce qu’a demandé le procureur de la République, Nicolas Septe, qui durant son réquisitoire, est revenu sur la violence qui aurait animé les supporters.
L’avocat de la famille des victimes, Me Frédéric Pourrière, estime que les réquisitions sont justes : "Il faut être dissuasif.
Les peines sont importantes, comme le sont les faits qui se sont produits, le 3 juin dernier. Il ne faut pas laisser se banaliser les violences dans les stades La famille a été victime de violences. Les déclarations n’ont pas varié : il y a eu des coups de poing, sur le papa. Des égratignures sont également constatées sur le petit Kenzo".
Selon la version de la famille du petit garçon, âgé de 8 ans au moment des faits et atteint d'un cancer au cerveau, Kenzo aurait été bousculé et son père aurait reçu plusieurs coups, tandis qu'ils étaient dans une loge mise à disposition, au stade François Coty. «Les trois mis en cause, âgés d'une vingtaine d'années, inconnus de la justice (...) se verront remettre une convocation, avant d'être jugés par le tribunal correctionnel d'Ajaccio le 25 août à 10h30», avait annoncé le procureur de la République d'Ajaccio Nicolas Septe dans un communiqué.
De leur côté, lors de leur garde à vue, les trois hommes avaient minimisé les faits, rappelle RMC Sport, «niant en particulier une quelconque violence sur le petit Kenzo».
Dans un premier temps, il avait été question d'une agression de la part de ces trois supporters envers le petit garçon de 8 ans et sa famille, pour le port du maillot de l'Olympique de Marseille. Un quatrième individu avait été soupçonné d'avoir enlevé de force le maillot du père de Kenzo et de l'avoir brûlé.
Cependant, le procureur de la République d'Ajaccio avait, dans son communiqué, apporté une nuance nécessaire. «La garde à vue d'un quatrième supporter soupçonné un temps d'avoir mis le feu au maillot de l'OM arraché au père de l'enfant, avait été levée sans qu'il ait pu être établi ou même corroboré le fait que ce maillot a effectivement été brûlé, comme cela avait été initialement rapporté», avait indiqué le parquet.
Le président Emmanuel Macron avait demandé à ce que des sanctions «claires» soient prises, à la suite de cet évènement, en juin dernier.
Vos réactions
6 mois de prison ferme est-ce qu'il les fera ????
La Justice n'est pas assez sévère .......
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