
20h22 : Après le refus de démissionner de Luis Rubiales, les 23 championnes du monde espagnoles refusent de jouer et quittent la sélection. Dans un communiqué publié ce soir les joueuses appellent à des « réponses de la part des pouvoirs publics afin que de tels actes ne restent pas impunis ».
« Suite aux événements survenus ce matin et face à la perplexité du discours prononcé par le président de la Fédération Royale Espagnole de Football, Monsieur Luis Manuel Rubiales Béjar, les joueuses de l’équipe senior, récentes championnes du monde, en soutien à Jennifer Hermoso, veulent exprimer leur condamnation ferme et retentissante des comportements qui ont porté atteinte à la dignité des femmes », indique le communiqué, laissant rapidement la parole à Jenni Hermoso qui « veut nier catégoriquement avoir consenti au baiser ».
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14h04 ; Dans un discours d'une demi-heure à l'ouverture d'une assemblée générale extraordinaire de la fédération espagnole convoquée en urgence à Madrid ce vendredi, le patron du football espagnol, Luis Rubiales, a présenté ses excuses. Après son baiser forcé sur une joueuse de la Roja après la finale victorieuse du mondial face à l'Angleterre, Rubiales s’est attiré les foudres de l’opinion publique et des politiques.
Le patron de la RFEF ne s’est pas arrêté sur ses excuses, il a défendu ses actes, en affirmant que son baiser sur la bouche de Jenni Hermoso, la meilleure buteuse de la sélection nationale, avait été «spontané, mutuel et consenti» et qu'il n'avait pas été administré depuis une «position de pouvoir».
Avant d’ajouter à la surprise générale qu’il ne démissionnerait pas de son poste de président, stigmatisant «le faux féminisme» qui «ne cherche pas la vérité». I
l a notamment attaqué nommément trois femmes membres du gouvernement, dont la ministre communiste du Travail et numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, qui avait été l'une des premières à exiger sa démission.
«Le gouvernement doit agir et prendre des mesures urgentes», a affirmé sur le réseau X (anciennement Twitter) Mme Díaz, la ministre du Travail et deuxième vice-présidente du gouvernement, que M. Rubiales avait nommément attaquée dans son discours. «Rubiales ne peut pas continuer à son poste», a-t-elle ajouté. 12h39: Luis Rubiales, le patron de la ligue espagnole de football, annonce qu'il ne quittera pas son poste. Il avait été appelé à démissionner après avoir embrassé de force la championne du monde Jenni Hermoso. Lors de l'assemblée générale extraordinaire de sa fédération, le patron du foot espagnol a réitéré ses "excuses" après avoir imposé un baiser à Jenni Hermoso, à l'issue de la victoire de l'Espagne en finale de la Coupe du monde.
"Ça ne m'a pas plu !" a commenté l'attaquante. Luis Rubiales affirme que ce baiser était "spontané, mutuel et consenti" sans user de sa "position de pouvoir".
08h52 : Le patron du foot espagnol Luis Rubiales, au cœur d'un scandale après avoir embrassé de force une joueuse lors de la victoire de l'Espagne dimanche au Mondial, devrait présenter aujourd'hui sa démission lors de l'assemblée générale extraordinaire de sa fédération, ont annoncé plusieurs médias espagnols.
L'homme de 46 ans est critiqué de toutes parts depuis qu'il a agrippé à deux mains la tête de Jennifer Hermoso, la N.10 de la Roja féminine, et qu'il l'a ensuite embrassée par surprise sur la bouche, le tout filmé par les caméras, sur le podium du stade de Sydney juste après le sacre de l'Espagne face à l'Angleterre.
Un geste qui avait fait réagir les plus hautes instances du ballon rond et du pouvoir, depuis le Premier ministre espagnol en exercice jusqu'à l'Association des footballeurs espagnols, la Ligue professionnelle de football féminin et le syndicat international des joueurs FIFPro et même la Fifa qui a lancé à son encontre une procédure disciplinaire.
Selon les médias espagnols, le quadragénaire va présenter vendredi sa démission, qui sera au coeur de l'AG de la fédération espagnole de foot (RFEF), prévue à partir de midi (10H00 GMT) à las Rozas près de Madrid, et à laquelle 140 personnes ont été convoquées.
Jointe par l'AFP, la fédération de foot n'a pas confirmé cette information et n'a souhaité faire aucun commentaire. L'annonce mardi soir de cette assemblée générale convoquée en "urgence" était accompagnée d'une précision : "au regard des derniers événements survenus (...) dimanche dernier à Sydney, nous souhaitons vous informer que les procédures internes de la Fédération concernant les questions d'intégrité sont ouvertes".
Dimanche, quelques instants après que ce baiser a été enregistré par les caméras et à son retour dans les vestiaires, Jenni Hermoso avait dit à propos de ce baiser lors d'un direct diffusé sur Instagram : "Ça ne m'a pas plu, hein!".
Vos réactions
Mon dieu quel horreur, qu’il soit pendu sur la place publique. Certainement la chose la plus grave du siècle.
@Marine70 où elle est horreur c'est naturel. Apparemment la femme était consentante. Ceux sont les médias qui en on fait un flanc.
Mon dieu quel horreur, qu’il soit pendu sur la place publique. Certainement la chose la plus grave du siècle.
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