
Une fillette de deux ans s'est noyée dans une rivière lors de la fête du petit village de Villembits, dans les Hautes-Pyrénées, pendant le week-end et la procureure de Tarbes a confirmé ce mardi qu'il s'agit d'un accident. La fillette, tombée tard samedi soir avec sa poussette dans le Bouès, cours d'eau qui traverse le village, n'avait pu être ranimée malgré l'intervention de plusieurs personnes, puis des pompiers et gendarmes dépêchés sur place.
La procureure de Tarbes, Bérengère Prud'homme, a confirmé mardi à un correspondant de l'AFP "qu'il s'agit d'un accident", ajoutant "que l'ouverture d'une information judiciaire n'est pas exclue à ce stade" des investigations. Le maire de Villembits, Henry Lacoste, avait déclaré la veille qu'il avait "été prévenu à 03h00 du matin".
"J'ai immédiatement été sur place. Mais c'était trop tard", avait-il ajouté. Il avait précisé que la mère de l'enfant, "très choquée", avait été transférée à l'hôpital de Lannemezan par les pompiers. "C'est une histoire dramatique (...) Ce devait être une fête, et c'est une catastrophe", avait-il estimé. Une proche de la famille, présente sur place au moment du drame, a indiqué mardi que la mère de l'enfant avait trébuché dans l'obscurité et était tombée à l'eau avec la poussette.
"La maman (...) pour endormir la petite s'était éloignée de la lumière et de la musique. Elle était donc au bord de la rivière, il faisait sombre, elle n'a pas vu un trou dans le sol, et la poussette a basculé dans l'eau, ainsi que la maman", a-t-elle déclaré dans un mail transmis à l'AFP.
Selon la même source, "la poussette était bloquée" et la mère "n'a pas réussi à la dégager. Elle a même eu du mal à se sortir elle-même de la rivière (...) Elle nous a aussitôt prévenus et (...) on a réussi à sortir la petite de l'eau et nous lui avons prodigué un massage cardiaque". La fillette, transportée aux urgences pédiatriques de l'hôpital de Pau, y est décédée dimanche matin, a-t-elle ajouté.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cette noyade et confiée à la brigade de recherches de la compagnie de Tarbes, avec le soutien de la section de recherches de Toulouse.
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